mardi 22 janvier 2013

Nuit blanche avec Mr. Grey


Je ne me rappelle pas si je vous en avais déjà parlé, mais j'ai quelques tendances à l'insomnie. Moins depuis que je suis officiellement "vieille" (soit depuis que j'ai passé l'adolescence) mais ça m'arrive de faire des crises de temps à autre. Parfois juste parce que je suis angoissée, stressée, trop ou pas assez fatiguée pour dormir, et parfois parce que je suis trop passionnée par quelque chose pour dormir. Comme hier soir. J'ai commencé 50 Nuances de Grey sur conseils de ma mère, qui me l'a ramené ce week-end après l'avoir lu. Je n'étais pas si pressée que ça, ayant entendu les rumeurs habituelles : mal écrit, histoire pas intéressante, pas aussi osé qu'attendu, personnages inintéressants, etc... Quand ma mère, après lui avoir dit qu'une adaptation cinématographique était prévue, a eu hoquet de surprise et m'a affirmé qu'"alors ça serait un film porno", je me suis dit qu'elle était sûrement prude - et encore heureux, c'est ma mère tout de même. Quoiqu'il en soit je l'aurais nécessairement lu, rien que par pur esprit de contradiction typique de ma personne, ou complexe "personne n'aime donc je vais forcément adorer".

Je me suis donc plongée là-dedans hier soir, vers 22h30, et j'ai lu, lu, lu... Incapable de m'arrêter jusqu'à la dernière page, tournée vers 4h du matin (mon réveil sonnant à 7h30 a été totalement incapable de raisonner ma conscience débridée). J'avoue qu'il y avait bien longtemps que je n'avais pas été aussi plongée dans un bouquin, pas depuis le dernier Harry Potter, le dernier Bottero, ou peut-être le dernier Meyer. J'ai retrouvé dans 50 Shades tout ce que je recherchais : une nouvelle série haletante à laquelle rester suspendue pour m'envoler vers d'autres horizons. Je n'ai trouvé ce bouquin ni mal écrit (ni même mal traduit), ni inintéressant, les personnages m'ont tout de suite captivée, et j'avoue que depuis que je sais qu'Ian Somerhalder est en lice pour le personnage de Christian dans l'adaptation cinématographique mon intérêt s'en est trouvé décuplé - et ma passion affirmée.

C'est lui tout craché franchement.

Pendant ma lecture j'ai souvent pensé à l'avis de Lôla Peste, qui a elle aussi apprécié ce bouquin et donne des avis intéressants - par exemple, la coïncidence entre le surnom d'Anastasia, Ana, et l'anorexie, réflexion qui me semble de plus en plus pertinente, et qui apparemment se confirme dans le deuxième tome. Christian m'a évoqué de nombreux personnages : l'Edward de Bella (la mièvrerie étant remplacée par le piment sexuel qui manquait un peu aux bouquins de Meyer - et quoi que vous en pensiez, j'ai lu ces livres bieeeeen longtemps avant que qui que ce soit en France n'en entende parler, en seconde, sur les marches du lycée, et j'ai adoré. Voilà.), le Mr Rochester de Jane Eyre, le Matthew Crawley de Lady Mary... Tout cela m'a rappelé les romans d'époque anglais dont Ana parle si souvent dans le bouquin. Avec un petit plus : là, tout se passe comme notre esprit le voudrait. Allons, avouez, je ne suis quand même pas la seule à m'être dit, devant Downton Abbey, "Bon sang, Matthew, mais tu vas l'embrasser oui ou merde ?!", ou en lisant Jane Eyre "Mais enfin tu vas la sauter au lieu de tourner autour du pot pendant deux siècles ?!", si ? (ok, je suis une grosse perverse en fait...). J'ai beaucoup aimé l'aspect initiation sexuelle, même si les orgasmes systématiques de cette Candide du XXIème siècle me laissent perplexe (et franchement jalouse, qu'est-ce que je voudrais recommander ce livre à mes exs... Lisez et apprenez !).

Conclusion : je n'ai qu'une hâte, me précipiter pour acheter le deuxième tome et donner rendez-vous à Mr. Grey ce soir dans mes draps, même endroit, même heure...



lundi 14 janvier 2013

Cadeau de Noël tardif dans ma Boîte aux Lettres


N'est-elle pas mignonne, ma Panty Box du mois de janvier ? Un tanga tout en dentelle rose, avec trois petits noeuds motif léopard sur le devant (ou le derrière ? d'ailleurs). Je l'attendais avec impatience depuis deux semaines, me demandant quand elle allait arriver, si elle allait être en retard à cause des fêtes... C'est vrai qu'elle est arrivée un peu plus tard que prévu, mais ça valait le coup !

Moi qui d'habitude ne suis pas très rose, pour les sous-vêtements ça passe très bien je trouve, ça donne un côté à la fois sexy et girly qui me plaît beaucoup. Surtout que là c'est un doux rose pâle, rien de fuschia ou rose criard qui pourrait potentiellement hurler "SM". C'est la 5ème Panty Box de mon abonnement et jusqu'ici je n'ai jamais été déçue, d'ailleurs si je devais faire un top 5 je pense que c'est celle-là qui arriverait en tête parce que c'est celle que je mets le plus souvent, même si je trouve celle-ci diablement sexy - elle serait donc nommée deuxième Dauphine, derrière la nouvelle arrivée de janvier sus-mentionnée. En quatrième position viendrait ce joli string et enfin celui-ci, peut-être plus fruité, plus enfantin.

Toujours est-il que je songe sérieusement à reprendre un abonnement à la fin de celui-ci parce que, définitivement, ça me plaît.


Ndlr : Au fait, ma curiosité a été piquée par la Gambettes Box de My Little Paris, est-ce que celles qui l'ont essayée pourraient me donner leur avis ? Pros ? Cons ? Et why ?
Ndlr 2 : J'ai d'ailleurs modifié légèrement mes libellés et décidé de créer une catégorie spéciale pour les articles concernant les Panty Box. Voilà. Juste pour info. On évite de réviser comme on peut.



dimanche 13 janvier 2013

New Year, Same Story


Je le confesse, je n'ai pas été très présente depuis Noël, voire pas du tout encore en 2013. J'ai même carrément raté le traditionnel post des "nouvelles résolutions", que j'esquive tous les ans avec brio. Parce que moi et les résolutions, on va dire... Que ce n'est pas mon point fort. En général il suffit que je décide d'un truc pour que le contraire arrive (ça doit encore être une conséquence liée à mon instinct déplorable, comme quand je dis "si je suis sûre que le bon chemin c'est celui de droite ! Ecoutez mon instinct !" et que c'est évidemment toujours celui de gauche) donc j'ai décidé de carrément arrêter d'essayer.

Toujours est-il qu'après des fêtes encore plus festives que ce à quoi je m'attendais - comprendre : pas d'attentat en cuisine avec le couteau à effiler, pas d'incendie de salon à base de couronne de l'Avent incontrôlable, pas de crise de nerfs/larmes/foie - j'ai  bien du mal à me remettre dans le bain parisien. A savoir les révisions. Oui parce que voilà la trame de mon mois de janvier :
Semaine 1 : se persuader de se mettre au boulot
Semaine 2 : effectuer toutes les tâches annexes possibles et imaginables pour éviter de se mettre au boulot
Semaine 3 : stresser à mort parce qu'on ne s'est pas mis au boulot
Semaine 4 : partiels.

Donc maintenant que le décor est installé vous comprendrez d'autant mieux que je n'avais aucune envie de me dire, le 1er janvier "alooooooreuuuuh, je vais super bien commencer l'année, au programme : manger de l'herbe jusqu'à afficher -10 kg sur la balance, courir tous les matins avant l'aube, boire beaucoup de tisane et évidemment trouver l'amûûûûr". C'est ça ouais.
A la place j'ai opté pour "se refaire l'intégrale de Charmed sur son canapé en pyjama, en mangeant des Schokolebkuchen et en se plaignant à intervalles réguliers de ne pas avoir envie de travailler." Programme Bridget Jones, classique.

Vous trouvez sûrement ça aussi triste et pathétique que moi qu'à 21 ans j'en sois réduite à ce à quoi j'en suis réduite, mais si je devais faire une rétrospective de 2012, année qui s'annonçait bien plus réjouissante dans ma tête que 2013, vous avouerez que ça donne pas envie de recommencer avec positivité, joie, amour, gloire et beauté :

1. Echec de tentative de relation avec personne aussi attirante que compliquée ; brisage de coeur
2. Retour au domicile familial pour les fêtes ; mort de mon grand-père ; fuite à Amsterdam avec flirt/plan cul du moment (qui s'avère en fait être ami d'enfance)
3. Nouvel An noyé dans le sexe et la vodka
4. Enterrement la première semaine de l'année ; suivi de première rupture de l'année avec flirt/plan cul du moment
5. Semaine enfermée dans un châlet à la montagne avec des amis à boire, manger et évidemment ensuite vomir tout ce qu'on a bu et mangé
6. Départ pour Newcastle, UK
7. Relation à distance N°2 avec belge N°2
8. Coupure des ponts avec ex-meilleure amie sortant désormais avec ex à distance  N°1 (CQFD)
9. Séparation des parents ; retour en France le temps du déménagement de mère hors du domicile familial, puis retour en Angleterre
10. Grosse beuverie ; rencontre de nouveau meilleur ami
11. Retour en France ; coupure de ponts avec nouveau meilleur ami
12. Stage de 3 mois à Paris, seule, déprimée, jetlaguée et dépression post-Erasmus de rigueur
13. Rupture avec belge N°2
14. Re-échec de tentative de relation avec même personne toujours aussi compliquée qu'attirante (malheureusement)
15. Retour en famille, re-fêtes, re-ami d'enfance

Ma vie est une boucle de catastrophes sans fin. Vous voyez le serpent qui se mord la queue ? Eh ben c'est moi. Résultat, seules les révisions demeurent. Je me suis donc contentée, le soir du Réveillon, entre deux tricots, deux comédies romantiques et deux verres de champagne, de décider de ne plus me laisser me faire prendre pour une idiote, et déjà là y'a du boulot en perspective.

Mais quand je vois tous les couples autour de moi - et c'est pas ça qui manque - il m'arrive quand même de me demander ce qui cloche chez moi. Pourquoi moi je n'y arrive pas ? Tous les autres y arrivent bien, alors qu'est-ce qui cloche chez moi ? Dans huit mois j'aurai 22 ans (horreur) et toujours aucune perspective d'avenir avec qui que ce soit hormis mon chat. D'un côté je ne voudrais surtout pas, à 21 ans, être déjà coincée avec quelqu'un avec qui je vais probablement me marier et voir un futur tout tracé se dérouler devant moi, à base de machines entières de chaussettes et de caleçons sales, de transformation en couveuse géante des gniards dudit mec, vergétures, ménopause, et baise mensuelle de la fin du mois comme toute récompense de ces années de vie envolées sans savoir ce qu'on en a fait. D'un autre côté j'aimerais bien aussi me réveiller à côté de quelqu'un le dimanche matin. Incertitude quand tu nous tiens...

Ah voilà, c'est ça que j'aurais dû prier avoir en 2013 : la capacité de savoir ce que je veux.

Bonne année à tous !