jeudi 29 août 2013

Happiness is all around you



Aujourd'hui j'ai eu une prise de conscience. Une vraie épiphanie. Je mangeais, assise sur un banc, au soleil. Pour la première fois depuis des jours il faisait beau et même presque chaud, une voix enchanteresse me parlait au téléphone, me faisait rire, et là je me suis dit... "Mon dieu, mais je suis heureuse en fait !"
 
Parfois il suffit de pas grand chose. Des petits moments de joie, volés entre deux coups de vent, à la faveur d'une pose déjeuner... Un pique-nique au soleil, un ou deux rayons pour se réchauffer la peau, des envies d'avancer, des envies d'avenir... Aujourd'hui on m'a demandé "mais pourquoi tu voudrais te noyer dans le travail toi ?", et c'est à ce moment que j'ai réalisé que c'est vrai, j'ai tout ce que j'aurais pu souhaiter. Je reviens fraîchement de vacances, j'ai passé un été génial avec un stage génial, je rentre bientôt à Paris retrouver les meilleurs amis qu'on puisse avoir, y trouver l'amour aussi, j'ai un apprentissage pour éponger mes dettes et qui, en plus, m'intéresse vraiment et va sûrement m'aider à m'épanouir... Un appart génial, des gens géniaux autour de moi, et je suis même presque mince pour une fois !... J'ai tout pour être heureuse. Et je le suis.
 
Je me suis toujours demandé, d'aussi loin que je puisse m'en souvenir, si un jour je serai heureuse. Vraiment heureuse je veux dire, pas seulement des petits moments de joie qui éclaircissent les journées pour retomber ensuite, heureuse... Tous les jours. "Pas toute la journée, c'est vrai, mais tous les jours, oui" (que ceux qui reconnaissent cette citation me tendent la main pour que je la baise). On m'a beaucoup prédit qu'avec mon fichu caractère, personne ne voudrait jamais de moi à long terme. Que les gens arriveraient pour repartir aussitôt, s'enfuir plutôt, fuir loin de moi. Que j'étais trop exigeante, que je ne me satisfaisais de rien, qu'il m'en fallait toujours plus, et qui pourrait supporter ça franchement ? A force de l'entendre j'ai fini par me faire une raison : non, je ne serais probablement jamais heureuse.
 
Eh bien j'ai eu tort. Un fait qui n'arrive pas souvent, alors je suis encore plus ravie de le dire : j'ai eu tort. Aujourd'hui je suis bel et bien heureuse, j'ai tout ce que la vie pourrait m'apporter : une famille que j'aime, des amis que j'adore, quelqu'un qui certes ne partage pas encore ma vie mais à qui mon coeur appartient et qui, je crois, ressent la même chose et m'aime comme je suis, un boulot, un appart... Je suis comblée. Tous les jours j'ai le sourire, bien sûr il m'arrive d'être triste, fatiguée, lassée, blasée, mais depuis quelques semaines déjà, pas un jour ne se passe sans que je sois heureuse.
 
Alors oui, je le sais bien, rien n'est jamais acquis dans la vie : tout ce que la vie nous donne, elle peut tout aussi aisément le reprendre d'un claquement de doigts. Mais je ne suis pas du genre à ne pas m'accrocher, alors maintenant que je connais le goût du bonheur je ne suis pas prête de m'en passer. Aujourd'hui j'ai juste envie de remercier tous ces gens dans ma vie, qui me rendent heureuse chaque jour, remercier le destin peut-être aussi de les avoir placées sur ma route... Il est des personnes dont les routes s'entremêlent si étroitement qu'elles ne pouvaient pas ne pas se croiser. J'en ai la preuve désormais.... Et ça fait du bien, de pouvoir enfin souffler et se laisser aller.
 
 




Bref, j'étais chez la gynéco

(je vous raconte pas toutes les photos immondes
sur lesquelles je suis tombée en cherchant
une image pour illustrer cet article...)


Quand le mois de septembre approche, ce que je déteste le plus c'est tous ces rendez-vous annuels qu'on doit se farcir, parce que c'est "une fois par an comme d'habitude !" Y'en a des sympas, comme le coiffeur, mais y'en a des nettement moins sympas : le dentiste, l'ophtalmo ou pire : la gynéco.
 
Je suis sûre que je ne suis pas la seule à détester ce moment de l'année où ton ordonnance de pillule touche à sa fin et où tu dois aller la chercher directement à la source, en passant par la case "à poils Ginette" et par la case "alors on en est où de ce régime ?"
Oui parce que ça aussi, c'est un mystère pour moi : pourquoi diable les gynécos se sentent toujours obligées de jouer aux nutritionnistes à leurs heures perdues ? En quoi ça les intéresse notre courbe de poids ? ça nous intéresse déjà pas nous (enfin pas moi) alors merci !
 
Bref tout ça pour dire que le jour fatidique tombait vendredi dernier. J'avais rendez-vous en même temps que ma mère - en plus - qui est une trèèèès vieille cliente de ce médecin, normal remarquez puisque c'était son obstétricienne et que c'est donc elle qui m'a mise au monde. Après 1h15 d'attente (j'ai presque envie de faire une courbe de ses retards par an, moi aussi...), ma mère passe en premier. Je tiens à signaler que c'est la seule femme du MONDE ENTIER qui se bidonne tellement fort chez la gynéco qu'on l'entend depuis la salle d'attente, quand même !
 
Enfin sur le coup elle se marrait, mais au ptit dèj elle faisait pas non plus la maline. Parce que ce qui nous engoisse le plus, nous, c'est la fameuse pesée annuelle. Juste après l'été. Alors que tu as pas de balance chez toi. Et nullement l'intention d'en acheter une parce que tu connais par coeur le cercle vicieux qui va avec : pesage -> tombage dans les pommes -> larmes à gros bouillons -> jeûne pendant une semaine -> goinfrage -> prise d'un kilo -> repleurage -> destruction de l'appareil maudit. Donc, pour éviter la dépression, je ne me pèse plus. J'ai arrêté il y a quelques années et ce n'est pas plus mal, parce que j'ai beau savoir, rationnellement, que mon ossature de rhinocéros ajoute directement 10 kilos de plus au total, quand le chiffre fatidique apparaît... la boucle recommence, invariablement. En même temps à qui ça ne fait pas perdre la boule cette histoire de balance, je vous le demande !
 
Tout ça pour dire que le matin même, au petit déjeuner, on se fixait toutes les deux, en se demandant : "bon, on fait quoi, on mange ou pas ?". Parce qu'on savait très exactement comment ça allait se passer, c'est tous les ans la même chose :
 
Etape 1 : tu cours pour être à l'heure, pour pas que la secrétaire hystérique à la voix de crécelle qui te donne juste envie de la jeter par la fenêtre t'engueule, "vous êtes en retaaaaaaaaard ! j'ai failli faire passer quelqu'un avant vouuuuuuus !". Evidemment, tu attends plus d'une heure dans la salle d'attente, et à chaque fois tu te demandes comment c'est possible que les autres nanas mettent toujours des plombes alors que toi en 5 minutes c'est torché. Pas terrible, le rapport qualité prix, surtout quand tu te rends compte que les honoraires ont ENCORE augmenté. La prochaine fois, c'est décidé, tu vas au Planning Familial !
 
Etape 2 : ton tour enfin arrivé, tu te lèves, elle te serre la main avant de te faire asseoir pendant trente secondes sur un fauteuil, juste pour te demander comment ça va, la famille, les amis, histoire de bien faire monter le stress (comme si tu n'avais pas déjà eu tout le loisir de cogiter dans la salle d'attente pendant trois mille ans, en te disant mondieujesuissûrequej'aigrossi et fautquej'arrêtedestresserparcequeçafaitgrossiretj'auraisûrementunkilodeplusletempsdemontersurlabalance) avant de te dire : on passe à l'examen ? (évidemment, pourquoi tu crois que je suis là !)
 
Etape 3 : déshabillage en règle, juste le jour où tu étais à la bourre et tu as enfilé en vitesse ta culotte rapiécée et tes chaussures qu'il te faut trois plombes à délacer... Hum. Tu te hisses à grand mal sur la table de torture, nue, t'as super froid, et tu ne bronches pas pendant les deux minutes trente de scrutage en règle qui te semblent durer six ans, pendant qu'elle elle te fait tranquillement la conversation, la main enfoncée dans ton utérus : alors les études ça se passe comment ? Toujours à Paris ? Ma fille fait le même master que toi mais à Lille tu sais ? Et les amours ? Y'a pas que moi qui te tripote j'espère ? (hahaha qu'est-ce qu'on se marre...). En bref le même topo que la coiffeuse, sauf que bizarrement c'est beaucoup moins gênant avec le papier alu sur la tête qu'avec un écarteur entre les cuisses.
 
Etape 4 : qu'elle introduit avec une petite blagounette du type "la torture de fin de consultation, allez, sur la balance !" Evidemment si toi aussi tu faisais quarante kilos tout mouillés tu rigolerais. En plus c'est pas la balance moderne qui te sort un chiffre à trois virgules à peine l'orteil posé dessus, non non, ça serait trop facile, celle là c'est la vieille balance où l'aiguille oscille pendant cinq minutes et qui te fait des faux espoirs avant se fixer sur le chiffre fatidique, qu'elle brâme à voix haute, comme si le voir était pas suffisamment traumatisant.
 
Certaines années, quand je sais que la situation est vraiment critique, quand les vacances ont vraiment été très détendues (surtout sur la glace et la pizza), je la prie de garder ça pour elle et de ne rien me dire. Oui je fais l'autruche et alors ? Mais cette fois j'avais pris une grande décision : l'affrontement ! J'ai affronté la réalité de plein fouet ! Et finalement c'était pas si terrible que ça. 4 kilos perdus depuis l'année dernière, encore 4 ou 5 à perdre, certes, mais c'est quoi 5 kilos hein ? Bidon ! (hum hum...) En plus de ça le frottis n'est que pour l'année prochaine, et elle en a profité pour me glisser sa petite carte de visite en m'annonçant qu'elle allait être chroniqueuse pour Elle ! Rien que ça. Sous le pseudo de Mam'gynéco, un truc comme ça. Peut-être qu'un jour elle pourra m'ouvrir la porte, qui sait ? Toujours est-il que, pour une fois, je suis sortie avec le sourire et pas en pleurant, c'est déjà ça. Mais bon... Comme d'hab, résolue à faire un régime. Mais quatre kilos... pfff, une broutille !
 
Bref, j'étais chez la gynéco.
 
 


 

mercredi 21 août 2013

Coup de foudre vs Coup de tête


A force de lecture, vous avez forcément fini par comprendre une chose sur moi : je ne suis pas rationnelle. Je suis une rêveuse, une fantasque, une imaginative, je marche toujours en-dehors des sentiers battus. Le rationnel, le pragmatique, le raisonnable, ça n'a jamais été pour moi. Et pourtant je me découvre des côtés rationnels parfois : par exemple, je n'ai jamais cru au coup de foudre. Pourtant je suis une grande adepte de la philosophie "mais si, tout ce qui arrive dans les films et les séries peut parfaitement arriver dans la vraie vie !" mais j'avoue que sur ce coup l'existence de ma copine Nessie dans son lac écossais ou encore la possibilité que les zombies envahissent la planète m'a toujours semblée beaucoup plus probable (et interdiction de remettre ma définition de "probable" en cause, je suis d'ailleurs tout à fait préparée à cette dernière éventualité).
 
Mais c'est comme pour tout : on n'y croit jamais jusqu'à ce que ça nous arrive. Finalement je n'avais pas dû si bien enregistrer la leçon de Coup de Foudre à Notting Hill, comme quoi. D'ailleurs je crois que la majorité des gens ne croit pas au coup de foudre. C'est quand même un truc assez mystique, ça arrive à peu de gens et en général ils ont droit aux classiques "tu peux pas aimer quelqu'un que tu connais pas, c'est juste de l'attirance physique", "ça va pas durer, si ça se trouve vous avez rien en commun", etc... Alors imaginez un coup de foudre pour quelqu'un que vous n'avez jamais vu, encore pire !
 
C'est quand même paradoxal. D'un côté de plus en plus de rencontres se font sur internet - et je dis ça parce que je l'ai moi-même constaté pendant mes recherches pour un article sur les rencontres sur internet, pas à cause de la pub Meetic - et d'un autre côté les gens sont de plus en plus sceptiques face à ce phénomène, j'ai l'impression. Comme si ce n'était pas réel, pas sérieux, que c'était une espèce de blague et que ça ne pouvait rien donner.
 
S'ils savaient ! Moi qui ai beaucoup, presque toujours connu la distance, je suis bien placée pour savoir à quel point ça peut être une drogue : on ne peut pas s'en passer, qu'importe si ça peut nous tuer. C'est à la fois magique de se savoir aimé sans n'avoir jamais été touché, embrassé, regardé, et à la fois une torture de savoir que l'attente ne finit jamais, que la distance nous bouffe et nous consume. Il y a aussi les quiproquos, les embrouilles, les disputes à propos de sujet qui n'auraient pas lieu d'être dans une relation normale : quand viendras-tu me voir ? Pourquoi tu ne viens pas plus tôt ? Pourquoi tu ne m'as pas donné de nouvelles de la journée ? C'est qui cette fille avec qui tu sors un soir sur deux ? Je vous passe les incompréhensions, les problèmes de la communication par skype, téléphone ou sms, vous avez compris le topo.
 

On m'a toujours dit que Vierge était un signe astrologique à double tranchant : la vierge folle et la vierge sage, les deux étant perpétuellement en opposition et en conflit. Je crois que cette théorie se vérifie de plus en plus au fil du temps, la folle étant le côté "coeur" et la sage le côté "raison". C'est vrai que c'est complètement dingue d'aimer quelqu'un qu'on ne connaît pas, quelqu'un qu'on a jamais vu. D'un autre côté n'est-ce pas plus dingue encore de laisser passer une belle histoire parce qu'on est paralysé par la peur ? Si on y réfléchit bien, combien y a-t-il de pourcentages de chances pour qu'on parvienne à trouver une personne qu'on aime et qui nous aime aussi ? Qui est disponible, avec qui on est compatible, dont les sentiments sont réciproques ? Et pis encore, cette fameuse âme soeur dont on parle tant et dont on sait si peu ? Les chances sont presque nulles ! Qui n'en rêve pas ? On cherche tous l'amour, la quête éternelle de l'être humain, qui le refuserait lorsqu'il se présente enfin ?
 
Une fois encore me voici face à ce dilemme : après tant de désillusions qui ne se protégerait pas pour ne pas souffrir à nouveau ? Mais si se protéger implique perdre la personne qu'on aime, que faire, que choisir ? Je me pose cette question en sachant d'avance la réponse. J'ai toujours choisi l'amour, je n'ai jamais eu peur de me brûler les ailes pour de beaux yeux, et quels yeux... Quelle bouche, quelle peau, quel rire, quelle voix, quelles promesses, quel avenir, quels espoirs, quels désirs, quelle passion... Sacrifier tout ça pour une assurance-coeur ? Mais qui promet que je ne souffrirai pas dans tous les cas ? Je crois qu'en fait il est déjà trop tard... Mon coeur est déjà enlisé dans le sien, elle est déjà gravée dans ma peau, qui suis-je pour refuser de croire à un destin qui ne cesse de mêler nos chemins ? Au fond de moi, je sais qu'à choisir entre ma sécurité et la sienne, c'est toujours elle que je choisirai. Elle m'a envoûtée, je me suis perdue quelque part entre son regard et son sourire...
 
Il me faut donc lâcher les amarres, me lancer vers l'inconnu... Avec mon côté aventureux ça devrait me plaire me direz-vous ! ça me plairait certainement s'il n'y avait pas d'attente, pas d'obstacles, mais aucune relation n'est comme ça. Pour avancer il faut se lancer, sans avoir peur, les yeux grands ouverts, vers l'inconnu. Je crois que tant qu'elle sera là je n'aurai même pas peur. Il est peut-être temps pour moi de grandir et d'apprendre à aller de l'avant. Peut-être que ça ressemblera à un conte de fées, peut-être pas, mais au fond je crois que c'est mieux encore : qui voudrait d'un conte de fées recyclé quand on peut créer sa propre histoire ? Je trace donc les premières lignes d'un nouveau livre, tout neuf, tout beau, avec cette odeur de papier frais qui embaume l'atmosphère : Il était une fois toi et moi...
 
 


 

mardi 20 août 2013

Summertime Sadness

(Vue sur mon futur quartier, ça vous plaît ?)
 
Comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin... Même les vacances, malheureusement. Le retour à la réalité a été trèèèès douloureux ce matin, je peux vous l'assurer. Surtout avec dix heures de route et cinq petites heures de sommeil dans le nez. Je ne suis d'ailleurs pas tout à fait revenue de mon coin de paradis, le nez toujours plongé dans les photos de vacances depuis ce matin... C'est quand qu'on y retourne ?
 
Le plus vite possible, ça c'est certain. J'entretenais un certain mythe (très largement nourri de la série "Sous le Soleil", je le confesse) sur Saint Tropez depuis mon enfance, que les plus blasés - "St Trop' c'est bondé l'été et y'a rien à voir !" - n'ont jamais réussi à m'enlever. Pour moi Saint Trop' ça représentait tout ce à quoi j'aspirais : le soleil toute l'année, la mer à ses pieds, les villas de rêve, les temples aux maillots de bain à chaque coin de rue, l'odeur de la lavande et des oliviers et le bruit des cigales et du ressac des vagues en fond sonore... Un vrai paradis. Après tant de temps à entretenir mes fantasmes j'avoue que j'avais un peu peur d'être déçue. Et en fait pas du tout. Tout était comme je l'avais rêvé (mis à part que personne ne m'a donné les clés d'une villa en bord de mer et d'une mini coupé cabriolet à mon entrée dans la ville, bizarre non ?) et bien plus encore. Vous pouvez d'ailleurs observer ci-dessous mon futur quartier puisqu'il est désormais totalement hors de question que je vive ailleurs que là, vous vous en doutez bien.
 
Il n'y avait d'ailleurs pas que Saint Trop' qui était sublime, mais tout le reste aussi. Douze jours de pure perfection, on peut le dire : le soleil constant, des températures comme je les aime, et même un nouveau maillot de bain pour couronner le tout, rendez vous compte ! Le village club Pierre et Vacances des Restanques était à la hauteur de nos espérances, notre appartement cosy nous offrait une magnifique vue sur le village et toute la baie de Saint Tropez, d'où nous avons d'ailleurs pu regarder les feux d'artifices du 15 août. Plages et piscines ont été vues, revues et rerevues à hauteur de trois fois par jour minimum et je me suis employée à pratiquer activement mes trois activités sportives de l'été favorites : lire, bronzer et farnienter.

On a aussi passé une bonne partie des vacances à visiter : Grimaud, Port Grimaud, Saint Tropez, Ramatuelle, Cannes, Sainte Maxime, Les Arcs-sur-Argens... Autant de jolies villes méditerranéennes qui nous ont laissé de beaux souvenirs et des tas de photos à étaler pour faire baver ses amis d'envie. Par contre le côté civilisation s'est limité à quelques échanges avec des serveurs, des disputes pour les transats autour de la piscine et des essayages avec la vendeuse de maillots de bain, autant dire que comme d'habitude il y a eu beaucoup plus de sea et de sun que de sex.
 
Seul nuage noir à ce ciel d'été : dix jours c'est définitivement beaucoup trop court. Nous avons eu la chance de pouvoir commencer et terminer notre séjour dans le Sud en passant à Rians chez de la famille mais tout de même, dix jours ça laisse à peine le temps de quelques apéros, deux-trois ploufs et quatre ou cinq bouquins ! Vous comprenez pourquoi aucun article n'est apparu ici depuis... Je n'ai pas écrit une ligne qui ne soit pas sur des cartes postales, honte à moi. Fort heureusement j'ai dorénavant largement le temps de me rattraper avec les trois semaines et demi de stage qu'il me reste à affronter, promis dès que j'ai fini avec mon rapport de stage je me mets à mon roman... En attendant je vous laisse avec quelques photos parmi les centaines que nous avons prises :

 





 
 
 Un échantillon de Saint Tropez, Cannes, Ramatuelle et Port Grimaud, ça donne envie d'y retourner non ?
 


 

mercredi 7 août 2013

Out of Office : Gone to the Beach


Le moment tant attendu est enfin arrivé. Trois ans à enchaîner boulots d'été et stages quand tous vos amis se dorent la pillule. Trois années à entendre votre mère vous dire au téléphone "Han trop hâte d'aller à Monastir/Prague/Ajaccio/Bordeaux/Vienne" (rayez les mentions inutiles) pendant que vous vous êtes dans le métro en train de guetter un siège libre, but ultime de votre matinée.
 
Dans une heure je suis en vacaaaaaaances ! Bon ok c'est jamais que douze jours mais c'est toujours mieux que rien, on est d'accord ? Alors évidemment ma valise n'en est encore qu'au stade embryonnaire (comprendre : montée de la cave et posée dans ma chambre, vide) étant donné que je suis toujours au bureau mais d'ici... approximativement trois heures il y aura minimum un bouquin et un maillot de bain dedans. Pour le reste, j'en suis toujours aux tractations entre le jeans turquoise et le pantalon en lin blanc, la minirobe rouge ou la minijupe blanche, le soutif bleu clair et le bleu foncé... Enfin vous avez compris l'idée. Je pense que pour une fois je vais y aller au feeling, en mode "osef, au pire je resterai en maillot de bain".
 
De toute façon dans la famille on est particulièrement pas doués avec le concept de voyager léger. Voire même on l'ignore carrément. Au point d'emprunter une autre voiture de taille Scénic parce qu'on jugeait que, à trois, si on compte : une valise par personne + la valise de livres + la valise de chaussures + le sac de trucs que si on les emmène on aura pas besoin de les acheter sur place du type confitures, PQ, etc. + les paillasses + le bidon d'huile d'olive à faire remplir + les trousses de toilettes (vous êtes d'accord les filles, la trousse de toilette, une fois que vous avez fait votre valise, c'est chimiquement impossible qu'elle rentre encore ?!), c'est sûr, une 206 ça allait jamais suffire.
 
En gros on va clairement en avoir pour la journée à coller des post-its partout pour pas oublier les chargeurs de téléphone, les prises anti-moustiques, les chapeaux de plage ou l'après-soleil, à descendre et monter des valises parce que finalement celle que j'avais pris au début elle est trop petite donc je vais tester avec la grande verte stockée dans la cave, à charger la voiture à trois reprises parce que la première fois on avait d'abord mis les trucs les moins lourds en-dessous et la deuxième fois le coffre fermait pas. Ensuite il va falloir faire une sieste évidemment, puisqu'on roule de nuit, ah oui et puis ne pas oublier de télécharger des séries d'avance au cas où un soir il pleut ! Sans compter que les négociations sont toujours ouvertes pour savoir si on part à 2h ou à 4h, et qu'en plus on sait toujours pas ce qu'on va mettre pour faire la route alors je vous dis pas...
 
Mais ne désespère pas, cher lecteur, je ne serai probablement pas aux abonnés absents durant douze longs jours puisque j'emmène quand même un petit ordi, au cas où j'arriverais à choper internet, je brûlerais de voir la saison 2 de The Lying Game ou me déciderais à sortir de ma léthargie sur la plage pour écrire un peu.
Car je suis certaine que, comme d'habitude, dès que je verrai la mer, la magie opèrera : ma tête se videra, mes soucis s'envoleront, mon esprit se remplira de bateaux, de remous de l'océan, de cris de mouettes, d'écume, de vagues, de sable et de soleil, et il n'y aura plus que moi et mon imagination, moi et mes mots, moi et l'encre sur une feuille ou le cliquettis d'un clavier...
 
 
Ndlr : ceux qui ont été sages auront droit à une carte postale !
 


 

mardi 6 août 2013

C'est forcément un complot...



... ça ou alors ma propre vie m'autosabotte toutes mes relations. J'ai beau réfléchir, je ne vois pas d'autre alternative. Comment expliquer qu'autant de belles rencontres, de belles relations qui semblent pourtant bien commencer, finissent aussi mal ? Y'a définitivement des trucs qui arrivent dans ma vie qui n'arrivent jamais dans celle des autres. Je ne vais pas dire que je n'ai pas connu l'amour parce que c'est faux. J'ai beaucoup aimé dans ma vie, j'ai sûrement été beaucoup aimée aussi, mais j'en ai toujours souffert au moins le double, si ce n'est plus.

Tout ça à cause de cette obsession de la perfection, des contes de fées, forcément c'est mon seul modèle, le modèle parental laissant plus qu'à désirer... Vingt ans à s'écharper ça ne donne pas vraiment de quoi rêver à quiconque. Donc à la place je me fournis et ce depuis très trop longtemps en fictions et je persiste à croire qu'elles vont se réaliser. Quand j'étais petite c'était Princesse Sissi (en vérité n'importe quelle princesse faisait l'affaire), puis j'ai enchaîné avec des séries à la Grey's Anatomy, Pretty Little Liars, Gilmore Girls, The L Word, Private Practice, Gossip Girl, Sex and the City et j'en passe... Dans la vraie vie, la fille à peine arrivée ne tombe jamais sur le plus beau mec de la ville qui se trouve en plus être un chirurgien sexy aux cheveux parfaits, qui plaque toute son ancienne vie parce qu'il a une révélation en la voyant. Dans la vraie vie, les couples ne se remettent pas ensemble six saisons plus tard après s'être séparés et détruits et se marient en robe dorée. Dans la vraie vie les méchants bad boys psychopathes ne sont jamais des princes charmants au coeur d'or caché. Dans la vraie vie on ne tombe pas sur une sublime nana dès qu'on sort de chez soi, qui nous invite à boire un verre et finit dans son lit. Dans la vraie vie l'homme qui nous a mille fois aimée et mille fois brisée ne finit pas par nous rejoindre sur un autre continent pour nous déclarer sa flamme.

Ou du moins dans ma vie, parce qu'il y a des gens à qui ça arrive, dit la légende. Enfin non, ça n'est pas une légende d'ailleurs, j'en connais. J'ai même des amis à qui cela arrive, des histoires magiques de ce genre, du type "je rencontre l'homme/la femme de ma vie en Erasmus et on tombe éperdument amoureux et il/elle quitte son pays pour me rejoindre". J'ai des amis qui vivent un an et demi à distance et sont toujours un couple parfait une fois réunis. Oui, ça arrive. Seulement pas à moi. Moi j'ai droit aux passions enflammées, j'ai droit aux dingues et aux mythomanes, j'ai droit aux maniaques du contrôle, aux handicapés des sentiments, j'ai droit aux grandes passions à la Titanic, seulement dans ma vie ça finit toujours mal. Très mal. Dans ma vie on m'aime, mais jamais assez. Assez pour tout me dire, assez pour changer sa vie pour moi, assez pour m'accepter comme je suis. Voire même assez pour tout plaquer et venir me rejoindre, ben quoi y'en a qui y ont droit alors pourquoi pas moi ?

Voilà le grand mystère de ma vie. Je commence de plus en plus sérieusement à me dire que j'ai dû m'appeler Lucifer dans une vie antérieure et que je dois payer mes pêchés pour les six vies à venir - au moins. Je ne sais pas si ça vient de moi, si j'ai un don unique pour tuer les sentiments dans l'oeuf, ou si je choisis toujours les mauvaises personnes ? Oui mais là ça commence à devenir amèrement répétitif quand même. Pour une fois, j'aimerais avoir le grand final. Pour une fois j'aimerais avoir les "hop" et pas les "flop". Pour une fois j'aimerais qu'on m'aime jusqu'au bout. J'aimerais les fleurs, les déclarations d'amour, les grands changements. J'aimerais qu'on quitte tout pour moi. J'aimerais être le centre du monde, jusqu'au bout, pas seulement à la limite du confort personnel.

Est-ce que j'en demande trop ? Est-ce que je suis la dernière des égoïstes ? Est-ce que je suis une faible femme de ne pas arriver à m'autoconvaincre que l'amour c'est dégueulasse, que l'amour je m'en fous et que je n'en ai sûrement pas besoin ? Moi ? L'a-quoi ? Certainement pas ! Tu parles... J'y crois pas moi-même. J'hésite entre tirer définitivement un trait sur tout ça et rentrer dans les ordres, ou continuer à croire comme une idiote et aller de déconvenue en déconvenue, encore et encore, jusqu'à ce que je finisse dévorée par des bergers allemands ? Même Mark Darcy suit Bridget Jones jusqu'en Thaïlande (ok ok c'est parce qu'elle s'était fait arrêter pour trafic de drogue mais honnêtement j'en suis à me demander si le jeu en vaut pas la chandelle), alors à quand mon tour ?



5 choses que je déteste



 Les vacances c'est la saison des listes. Liste des choses à emmener, liste des choses à ne pas oublier, liste des choses à visiter, etc... Je dois dire que je pratique cette activité assez souvent, j'adore les listes, j'accumule des tonnes de post-its couverts de graffitis. Je n'ai pas encore commencé ma liste pour les vacances mais rassurez-vous, ça ne saurait tarder. En attendant je me disais "tiens donc, ça fait un moment que je n'ai pas poussé de gueulante, ça commence à manquer par ici". Je tiens donc à vous gratifier des 5 choses qui me font gueuler en ce moment.
 
1. Les bus qui ne sont jamais à l'heure, qui sont affichés "dans onze minutes" et qui en fait te font attendre pendant plus d'une heure, en plein caniar, par 45 degrés, sous un abri-bus en verre avec effet serre inclus, jusqu'à ce que tu sois à deux doigts d'exploser comme une pastèque au soleil tellement tu es énervée. Evidemment tu n'oses jamais commencer à marcher à pieds parce que vous savez bien, c'est toujours comme ça, à la seconde où vous vous en allez c'est là que le bus arrive ! Et en plus après vous devez vous taper 20 minutes de bus sans clim, bondé, dans les bouchons alors qu'en vrai vous n'êtes qu'à 6 km, avec des gens qui puent, des bébés qui braillent, des poussettes gigantesques qui prennent tout la place et vous donnent juste envie de les replier avec la mère sans scrupules de ramener son wagon-lit dans le bus aux heures de pointe pliée à l'intérieur, des lépreux (si si j'y ai eu droit hier, je vous jure) et des vieux schnoques qui vous tombent dessus à chaque coup de frein. Vis ma vie de provinciale.
 
2. Les incompétents qui travaillent pour les compagnie de téléphone, qui sont situés en Tanzanie, n'ont jamais vu une box de leur vie et ont pour toutes instructions un livret "conversation type" qu'ils galèrent à lire à chaque question que tu leur poses. Evidemment ils ne comprennent jamais rien à tes problèmes et s'en fichent pas mal que ta facture téléphonique grimpe de 5€ par mois alors que ça fait des semaines que tu n'as plus internet. Résultat : ils te proposent de faire intervenir un "technicien", dans une fourchette d'horaires entre 10h53 et 15h46 en général, aux horaires où ils sont bien certains que absolument personne de salarié ne peut être chez lui, en ne prenant pas la peine d'écouter tes hurlements de négation, "Mais puisque je vous dis que j'en veux pas de votre saloperie de technicien de meeeeerde !" en répétant que si vous êtes absent de votre domicile à l'heure de l'intervention OU si la panne provient de votre installation (il va falloir m'expliquer ce qu'ils appellent "votre installation" au juste étant donné que je paye des frais de location de LEUR box tous les mois et que j'ai branché LEUR matériel pourri sur MA prise téléphone, seule "installation" qui ne soit pas directement estampillée de chez eux, et qui marchait jusqu'à ce que leur foutue box la flingue) vous allez recevoir une facture astronomique à trois chiffres à régler par Eurocard Mastercard dans les dix minutes. Trois semaines plus tard : pas de technicien, pas d'internet, pas de nouvelle box, pas un centime sur le compte en banque. Per-fect.
 
3. Les gens au boulot qui ne t'envoient jamais les trucs qu'ils sont supposés t'envoyer. Tu les relances six fois par jour, ils te promettent à chaque fois qu'ils vont te transmettre le dossier dans la minute et au final, à la veille de tes vacances, tu te retrouves le dos au mur parce que tu n'as toujours pas ce fichu dossier et que tu n'as absolument pas préparé ton article, du coup, forcément, et que tu te vois déjà obligée d'appeler ton boss la semaine de tes vacances pour lui expliquer le schmilblick. Y'a des gens faut vraiment se retenir de pas leur envoyer des lettres de menace à base de mots découpés dans le journal par le courrier interne.
 
4. Les faux-altruistes. Les gens qui le vendredi te disent "Je t'aime, je vais quitter ma copine pour toi, je t'en supplie me laisse pas, je vais me racheter, regagner ta confiance, d'ailleurs on se parle sur Skype lundi et je t'envoie des messages tout le week-end !" et dont tu n'as pas de nouvelles pendant trois jours, pour ensuite recevoir un message du type : "Tu sais, tout ça je l'ai fait pour toi ! je sais bien que tu souffres, je te fais trop souffrir, je m'étais promis de plus t'écrire - ah bon ? c'est pas exactement l'impression que tu m'avais laissé pourtant ! -, d'ailleurs ne me réponds pas, saches seulement que je souffre moi aussi". Oui non mais c'est sûr, il n'y a pas une once d'égoïsme là-dedans ! Si tu m'as menti c'est pour mon bien ! Si tu changes d'avis sur tes sentiments tous les quarts de seconde aussi d'ailleurs ! Tant de dévotion me laisse pantoise. D'ailleurs qui tu es pour proclamer que tu me fais mal à moi ? La grosse blague. Je et uniquement je décide qui me fait mal ou pas. Et tu as récemment été dépromue de la liste. Donc, au revoir, va pleurnicher ailleurs, merci.
P.S. : I hate you too, Xo Xo.
 
5. La manipulation mentale qui te fait juste enrager, parce que tout le monde sait bien qu'il suffit de dire à une fille "Ne me réponds pas, oublie moi" pour que tout ce qu'elle ait envie de faire ce soit de répondre justement en balançant tout ce qu'elle a sur le coeur. Eh bien non, j'ai décidé d'être au-dessus de ça aujourd'hui, et de m'énerver toute seule en fakant le calme plat au lieu de déverser toute ma rage et ma rancoeur par sms. C'est ça être une fille distinguée vous croyez quoi. Il vaut mieux lancer des bouteilles à la mer, on verra bien jusqu'où elles arrivent...
 
 


 

lundi 5 août 2013

One perfect sunny afternoon


Une nouvelle page du livre se tourne. Livre qui, j'en suis de plus en plus convaincue, ferait un malheur en adaptation cinématographique, un subtil mélange de Jane Austen, Bridget Jones et Georgia Nicolson, de quoi en ravir plus d'un(e) ! Ma vie amoureuse a beau être un flop total, un Titanic qui ne cesse de sombrer, heureusement, je peux toujours me rattraper sur quelques moments parfaits qui vous font penser qu'au fond, tout n'est peut-être pas si noir. Par exemple un pique-nique aux Buttes Chaumont avec des amis, par une belle après-midi ensoleillée, un dîner entre copines ou un cocktail en terrasse... Paris l'été ce n'est pas si terrible qu'on croit, surtout quand il fait chaud et beau et qu'on est en belle compagnie !
 
Hier j'ai supprimé un article de ce blog, sans sauvegarde, pour la première fois depuis sa création. Voire même pour la première fois depuis que je tiens des blogs - époque qui remonte à des temps immémoriaux. Rares sont les moments où j'éprouve réellement ce besoin d'arracher une page du livre, de la rouler en boule et de la brûler en m'empressant d'oublier les mots qui y étaient écrits. Comme ma mère me l'a dit il y a peu, "les mots ne resteront jamais que des mots". Elle a ajouté ensuite que j'avais une fâcheuse tendance à y accorder trop d'importance et que ça pouvait me nuire : la preuve. Ce n'est pas si faux, maintenant que j'y réfléchis. Je me trouve souvent trop méfiante, mais en vérité il se peut au contraire que mon côté fleur bleue et romantique, toujours persuadé qu'un jour je vivrai une histoire d'amour digne d'un Disney, me rende beaucoup trop naïve et encline à gober toutes les déclarations d'amour de la première personne venue.
 
De déconfiture en déconfiture, je perds un peu plus de mon innocence, de ma naïveté, de ma crédulité et de mes espoirs dans les relations amoureuses. Je me rends compte que les gens ne sont pas toujours ce qu'on croyait, qu'on les connaisse depuis longtemps ou depuis peu de temps, qu'on leur ait confié ses plus noirs secrets ou ses plus doux espoirs, ils n'auront aucun scrupule à vous écraser de leur talon et à continuer leur route sans même y penser. Je crois qu'au fond j'ai toujours peur qu'à force de perdre mes illusions, je ne puisse plus jamais faire confiance. Et cette fois encore, à trop vouloir tendre la main je me suis bel et bien brûlé. Vous me direz, ça m'apprendra à croire tout ce qu'on me dit et à m'ouvrir au premier venu. De cette amourette d'été, que me restera-t-il : quelques coups de téléphone, une voix enchanteresse, une énième peine de coeur et la certitude qu'on ne peut jamais faire confiance à qui on voudrait et qu'il vaut mieux, dans le doute, rester sur ses gardes. Pas même un prénom, si ce n'est pas triste...
 
Enfin, la page est tournée, arrachée, brûlée, réduite en cendres avec ma naïveté (du moins j'essaye de m'en persuader). A la place, concentrons-nous plutôt sur des vacances tant attendues, qui arrivent à pas de géant ! Au moins le soleil et la mer me rendront toujours l'amour que je leur porte U.u  Pour le reste, revenons-en aux bases : métro, boulot, dodo, copines, cocktails, séries, sorties... De quoi remplir suffisamment les mois à venir. Au fond j'en reviens toujours au même point : adieu Cendrillon, bonjour la biatch cynique et blasée qui sommeille en moi. Personne ne m'aime ? Qu'à cela ne tienne, je n'aimerai personne non plus ! A part moi et quelques éléments de choix bien sûr (qui eux se reconnaîtront sans nul doute, comme quoi au final il y a toujours une part de vous qui sait à qui on peut se fier... et à qui on ne peut pas).
 
L'amour ? Pfffff... Tellement surfait ! Qui voudrait d'un couple quand on peut avoir un mojito au bord d'une piscine ?
 
 



jeudi 1 août 2013

Vamos a la playa... Ou presque



Histoire de bien se mettre dans l'ambiance des vacances, j'ai décidé de m'offrir un petit week-end... à Paris ! Histoire de me sentir un peu plus touriste que parisienne pour une fois,  et de profiter des joies de la capitale sous un beau soleil d'été comme n'importe quelle vacancières lambda !
 
Bon je vais quand même passer par chez moi - notamment pour visiter un appartement, le monde entier veut venir vivre dans mon quartier subitement ! Quel sentiment grisant pour ma personne - mais en somme le programme se résume à dîners entre copines, restos, balades, ciné et autres futilités estivales...
 
De quoi bien se rappeler que les vacances approchent à grands pas ! Encore trois jours de boulot seulement, et mercredi à midi... Au revoir Strasbourg, bonjour Saint Tropez.