lundi 17 juin 2013

Martine à la Campagne



Cette fille sur son vélo, c'était un peu moi hier, pendant toute la journée. Enfin sans le chapeau, le short et les fleurs (parce que j'avais un peu craint que mon enthousiasme ne me vaille de me peler les miches pendant toute la journée et au final j'ai macéré dans mon jean, c'est toujours comme ça).
J'étais donc d'astreinte professionnelle à Saulxures, un bled paumé au fin fond de la montagne alsacienne, à mi-chemin entre Rien-Du-Tout et Nulle-Part, où je n'avais évidemment jamais mis les pieds, à l'occasion d'une fête du vélo. La première d'une série de quatre, pour lesquelles je me lèverai tous les dimanches jusqu'à mi-juillet encore, à 7h, mais pour lesquelles je gagnerai également huit jours de congés qui me vaudront - peut-être - une semaine de vacances en août.

N'ayant pas mis les fesses sur un vélo depuis dix bonnes années, je l'avoue sans complexe, quand ma collègue m'a dit "Nous on s'occupe de vérifier que le parcours est bien balisé, on a deux vélos, on va faire le parcours de 10 km tout de suite, maintenant qu'il fait pas encore trop chaud ?", je l'ai un peu senti très très mal. J'ai eu du mal à tenir debout sur la selle, et encore plus à pédaler dans les pentes (finalement on a marché dès qu'on apercevait une montée, tout à fait décomplexées à chaque grand-père de 65 ans qui nous dépassait en rigolant). Mais au final la journée a été excellente, extrêmement ensoleillée - j'ai d'ailleurs un magnifique coup de soleil qui m'a tenu chaud toute la nuit, à défaut d'avoir un radiateur en chair et en os dans mon lit.

Venons-en donc au fait : moi, la personne la moins sportive de la planète, qui n'ai jamais réussi à avoir plus de 12 en sport de ma scolarité, que j'ai d'ailleurs passée sur les bancs de touche de tous les sports plus horribles les uns que les autres qu'on nous imposait, qui n'ai pas touché un vélo depuis une bonne décennie, ai parcouru, tenez-vous bien... 39 KILOMETRES ! En une journée ! En vélo ! Je sais, je sais, incroyable mais vrai, et croyez-moi mes fesses vont s'en souvenir longtemps (quand je pense que dimanche prochain je remets le couvert...).

Cela dit je ne vais pas me plaindre, me maintenir occupée m'empêche de penser au célibat éternel dans lequel j'ai mis les petons, et autres joyeusetés telles que le stress d'un entretien pour une alternance vendredi qui représente très certainement ma dernière chance.
Mais je n'ai pas oublié pour autant, au milieu de mes activités sportives, le point Séries Top 10 que je vous ai promis, qui sera publié incessamment sous peu.

Et vous, comment passez-vous votre été ?

Ndlr : bonne chance à tous les bacheliers qui mettent le pied à l'étrier aujourd'hui ! Courage, je sais qu'il fait chaud, je sais que c'est pas motivant, mais croyez-moi : ça va passer vite.




mercredi 12 juin 2013

Y'a du soleil et des nanas...



On dit souvent que pour qu’une personne entre dans notre vie, une autre doit en sortir. Souvent, c’est faux. Dans ma vie, c’est souvent vrai.

En bref, une autre rupture vient compléter la spirale infernale de mes relations amoureuses catastrophiques. Pourtant cette fois j’avais l’impression que c’était différent. Ça ne pouvait être que le destin qui nous avait réunies ! Aussi longtemps en contact, à se tourner autour, à se raconter nos malheurs sentimentaux, pour finalement finir ensemble… ça ne pouvait pas être une coïncidence.

Du moins c’est ce que je pensais. J’étais loin de me douter que la réciproque n’était pas vraie. Enfin loin… Non, c’est faux, pas si loin que ça. Je me suis voilé la face pendant presque cinq mois (attention, preeeesque cinq mois, vous vous rendez compte ?... >.>), à essayer de déceler de l’amour dans chaque geste vers moi, à faire taire mon instinct qui me hurlait dans les oreilles : « Mais enfin tu ne vois pas qu’elle ne t’aime pas ?! Dis donc ma vieille tu es sûre que ton opération des yeux a marché ? ». On voit ce que ça donne au final. Dorénavant je vais m’employer à tirer la leçon qui s’impose de mes actes et en déduire qu’il faut toujours écouter son instinct (et aussi je me suis rendue compte samedi dernier en réussissant à aller à Baden-Baden (Deutschland, je précise pour les non alsaciens initiés) malgré la déviation et malgré l’absence totale de panneaux indiquant la déviation et malgré les trois allers retours sur l’autoroute et les petites voies campagnardes allemandes que ça a demandé, que OUI mon instinct est définitivement la clé de voûte de ma vie).

Voilà donc pour les gens qui partent. Non ce n’était pas le destin, non on n’était pas deux à y croire, non je n’ai jamais été la femme de sa vie (surpriiiiiise), non je ne lirai jamais de contes de fées à mes hypothétiques enfants - si jamais le scénario plus que probable de la vieille fille obèse mourant seule avec ses animaux de compagnie et qu’on retrouvera deux mois post-décès à moitié dévorée par ses chats échoue. Ce qui se révèle de plus en plus improbable au fil du temps.
Pour ce qui est des gens qui arrivent, mon stage, hormis le fait d’être super intéressant et de me permettre de passer des journées excellentes, intéressantes et fun – la combinaison des trois n’est pas si fréquente, surtout en stage – m’a permis de rencontrer une collègue elle aussi excellente, intéressante et fun. Avec qui je passe d’ailleurs le plus clair de mon temps depuis les deux dernières semaines et qui n’a jamais été en manque d’idées ou de moyens pour me remonter le moral depuis mon récent échec sentimental (honnêtement ma vie amoureuse, vu le nombre de volets plus stupides les uns que les autres et la nullité croissante de la chose, pourrait être renommée « Fast & Furious »).
J’ai donc été deux fois au ciné, deux fois au McDo, plusieurs fois en balade au bord du fleuve, plusieurs fois en mode bronzette au soleil à la pause déjeuner et surtout rarement en dépression à pleurer dans les toilettes (ne faites pas ce regard choqué et condescendant, on l’a toutes fait, avouez). Voire jamais en fait.
Comme quoi, dans la vie tout finit par s’équilibrer : j’ai perdu ma copine, j’ai retrouvé mon bronzage et une bonne amie. Je sais, on ne peut jamais tout avoir. Cela dit si je pouvais décrocher le poste d’alternance chez Orange pour lequel j’ai un entretien dans dix jours pour tout à fait équilibrer mon karma, ça serait un plus indéniable.

Ndlr : nouvelle bonne résolution, rien de mieux pour se consoler que l’écriture et les nouvelles rencontres. Je vais donc m’employer à remettre le pied à l’étrier dans ces deux domaines. Attendez-vous donc à plusieurs articles en perspective, parmi lesquels un « coup de cœur » de mes séries de l’été et un Top 10 de ce qu’il faut impérativement avoir vu à ce stade de l’année 2013.

Ndlr2 : je suis aussi en train de prévoir une semaine de vacances, je vous en dis des nouvelles bientôt…