dimanche 5 mai 2013

My Panty Box Mars-Avril-Mai



Occupée comme je l'ai été durant ces derniers mois, j'en ai carrément oublié d'updater ma rubrique "Panty Box", qui elle n'en a pourtant pas oublié de se remplir. J'ai donc ajouté trois autres Panty Box à ma collection, à laquelle encore trois autres vont se rajouter avant la fin de mon abonnement (et que mes sous-locataires vont recevoir dans ma boîte aux lettres cet été en mon absence, hum... Faudrait que je pense à changer mon adresse de livraison pour l'été je crois...)

Toujours est-il que je ne regrette absolument pas cet abonnement, bien que, comme vous pouvez vous en apercevoir... Mon dernier colis s'est révélé être exactement le même que celui du mois de décembre. Un peu déçue, même si finalement ça m'arrange car j'ai accidentellement fait rétrécir le boxer rose et noir en ma possession au lavage, c'est donc un mal pour un bien.
Hâte de voir ce que l'été va me réserver (peut-être un maillot de bain ?...)



samedi 4 mai 2013

Juste quelques mots randomly déposés là


Je sais que je suis naturellement émotive, et qu'il n'en faut vraiment pas beaucoup pour que mes sentiments soient à fleur de peau : une jolie chanson, une jolie photo, ou encore une série particulièrement touchante et émouvante comme mon nouveau coup de coeur datant d'hier, The New Normal (promis je vous fais un top 5 de mes séries coup de coeur très prochainement, mais là c'est pas franchement le sujet donc je vais passer - bien que cette série fasse officiellement doubler la capacité de mes glandes lacrymales, et quand on voit ce dont elles étaient capables au départ c'est vrai que ça fait un peu peur...)

Quoiqu'il en soit, cette série qui parle d'amour, d'engagement, de famille m'a beaucoup fait réfléchir. Dans trois ans j'aurai vint-cinq ans, j'irai vers la trentaine, cet âge où on commence à se poser des questions sur son passé, sur son avenir, ses accomplissements, ses espoirs et ses déceptions. Et bien que je crie haut et fort à qui veut bien l'entendre que je ne suis absolument pas prête à m'engager et que si je suis incapable de m'occuper d'une plante ou d'un animal comment diable pourrais-je m'occuper d'une autre personne, ou pire, d'une famille ?! Eh bien malgré tout mon horloge biologique commence à me titiller. Comment savoir quand ce sera le bon moment pour se poser, pour arrêter la vie d'étudiante et commencer une vie de vraie adulte, avec tout ce que je déteste dedans : un travail, des responsabilités à long terme, des soucis, des factures, et j'en passe.

Comment savoir qui sera la bonne personne ? J'ai toujours eu des attentes bien précises : quelqu'un de gentil, attentionné, mais avec du caractère, madly in love with me bien sûr et qui n'aura pas peur de le dire - enfin pas trop non plus quand même mais suffisamment, mon cerveau étant bien sûr le seul à détenir la clé du bon dosage, assez pour ne pas me frustrer mais pas trop pour ne pas m'énerver - et sera aussi entreprenant, ambitieux mais pas trop, tendre, affectueux, enfin tout le package quoi. Des attentes que j'ai mises entre parenthèses, si ce n'est abandonnées, dans ma dernière relation, où tout est différent, tout sort de l'ordinaire, qui me demande beaucoup d'efforts parfois (ne pas faire une crise de nerfs de ne pas savoir ce qu'elle ressent pour moi, prendre sur moi quand parfois j'ai envie de la secouer pour lui faire dire ce qu'elle pense et la faire s'ouvrir à moi, ne pas paniquer en me demandant ce qu'il peut bien encore lui manquer pour me faire confiance, des banalités de ce genre) mais me donne également une satisfaction peut-être plus grande que celle que j'ai pu tirer de toutes mes relations précédentes. Je me sens à la fois libre et délicieusement attachée à elle, je pense à elle et je sais qu'elle pense à moi... Mon manque de patience pathologique a du mal à s'adapter à ce rythme particulièrement lent par rapport à ce que j'ai pu connaître, mais peut-être est-ce pour le mieux.

Mais parfois je m'interroge : trop, évidemment. Je voudrais pouvoir voir plus loin, voir si les choses vont évoluer, si un jour elle me dira ces mots tendres que j'ai tant besoin d'entendre, en vrai, et pas seulement dans mes rêves. Ces "ma chérie", "mon coeur", "mon amour", si mièvres et si ridicules - je sais qu'elle le pense - mais qui sont là pour me rappeler que je suis aimée. Ces trois mois si délicats, si absents et si présents à la fois, qui parfois brûlent mes lèvres et mes pensées, et que Peur et Fierté m'empêchent toutes deux de prononcer. "Ah non, tu ne le diras pas d'abord !", me dit Fierté, cette idiote qui traîne un peu trop avec Egocentrisme ces derniers temps. "Et si elle ne te le redit pas en retour ?..." murmure Peur, que j'ai parfois tendance à trop écouter pour mon propre bien.

Moi qui ai quand même une formation de littéraire, et d'historienne plus précisément, j'ai beaucoup tendance à me retourner vers le passé, parfois pour en tirer des enseignements, d'autres fois seulement par nostalgie. Il suffit de tomber par hasard sur le blog d'une ex, presque mariée depuis qu'on s'est séparées et probablement avec une procédure d'adoption en cours ou un voyage PMAsque aux Pays-Bas prévu pour 2014 - excellente année pour se reproduire, 2014 - alors que j'en suis toujours à me poser des questions trop simples que l'âge adulte rend trop compliquées. Qu'en est-il de la Renaissance et des anciennes royautés, ou un simple regard suffisait pour tomber désespérément amoureux et déclarer sa flamme à sa belle sans réfléchir, le soir même, et l'épouser dans la semaine ? Cette époque est bien lointaine, mais si la Fierté n'en était que trop présente, la Peur n'existait même pas dès lors qu'il s'agissait de relations amoureuses. Si le coeur a vraiment ses raisons que la raison ignore, la peur étant un sentiment désagréablement raisonnable, elle ne devrait intervenir à aucun moment. Soyons des hommes, mesdames, des vrais ! A force de réfléchir on finit par trop penser. Et parfois on devrait écouter son coeur, surtout quand il nous hurle des trucs à l'oreille depuis des plombes (après tout, ces nombreux rêves doivent bien signifier quelque chose, signification on ne peut plus claire, que j'ai choisi de snober avec brio).

Comme une bonne amie me l'a récemment dit, "Et si tu l'aimes, alors quoi ? C'est grave ?". Tout bien réfléchi, non, ce n'est pas grave du tout. C'est risqué, ça oui : l'amour c'est comme le poker. On est toujours confiant quand on mise toute sa fortune, on n'imagine pas qu'on pourrait perdre, que tout pourrait nous exploser à la figure et s'effondrer, emportant ce qui nous restait de raison. Mais qu'on veuille le croire ou non, le fait est que c'est ce qu'il se passe dans la majorité des cas. Les chances de trouver quelqu'un qu'on aime, qui nous aime aussi, et qu'aucun des deux n'ait peur de le dire sont très minces, de plus en plus minces. L'absence d'amour est probablement le mal le plus cruel et répandu de notre société. Ou, s'il est là, tout ce bruit, tout ce tapage, tous ces médias, toutes ces images, toute cette musique, tout ce blabla nous empêchent de le remarquer, et c'est peut-être encore ça le pire. Il est donc temps de prendre son courage à deux mains, et d'assumer. Ce n'est pas tous les jours qu'on a une étoile dans sa vie, autant profiter de sa lumière. Je n'ai donc qu'une seule chose à dire : aimez, et n'ayez pas peur de le dire !

P.S. : elle est belle hein ?