mercredi 12 juin 2013

Y'a du soleil et des nanas...



On dit souvent que pour qu’une personne entre dans notre vie, une autre doit en sortir. Souvent, c’est faux. Dans ma vie, c’est souvent vrai.

En bref, une autre rupture vient compléter la spirale infernale de mes relations amoureuses catastrophiques. Pourtant cette fois j’avais l’impression que c’était différent. Ça ne pouvait être que le destin qui nous avait réunies ! Aussi longtemps en contact, à se tourner autour, à se raconter nos malheurs sentimentaux, pour finalement finir ensemble… ça ne pouvait pas être une coïncidence.

Du moins c’est ce que je pensais. J’étais loin de me douter que la réciproque n’était pas vraie. Enfin loin… Non, c’est faux, pas si loin que ça. Je me suis voilé la face pendant presque cinq mois (attention, preeeesque cinq mois, vous vous rendez compte ?... >.>), à essayer de déceler de l’amour dans chaque geste vers moi, à faire taire mon instinct qui me hurlait dans les oreilles : « Mais enfin tu ne vois pas qu’elle ne t’aime pas ?! Dis donc ma vieille tu es sûre que ton opération des yeux a marché ? ». On voit ce que ça donne au final. Dorénavant je vais m’employer à tirer la leçon qui s’impose de mes actes et en déduire qu’il faut toujours écouter son instinct (et aussi je me suis rendue compte samedi dernier en réussissant à aller à Baden-Baden (Deutschland, je précise pour les non alsaciens initiés) malgré la déviation et malgré l’absence totale de panneaux indiquant la déviation et malgré les trois allers retours sur l’autoroute et les petites voies campagnardes allemandes que ça a demandé, que OUI mon instinct est définitivement la clé de voûte de ma vie).

Voilà donc pour les gens qui partent. Non ce n’était pas le destin, non on n’était pas deux à y croire, non je n’ai jamais été la femme de sa vie (surpriiiiiise), non je ne lirai jamais de contes de fées à mes hypothétiques enfants - si jamais le scénario plus que probable de la vieille fille obèse mourant seule avec ses animaux de compagnie et qu’on retrouvera deux mois post-décès à moitié dévorée par ses chats échoue. Ce qui se révèle de plus en plus improbable au fil du temps.
Pour ce qui est des gens qui arrivent, mon stage, hormis le fait d’être super intéressant et de me permettre de passer des journées excellentes, intéressantes et fun – la combinaison des trois n’est pas si fréquente, surtout en stage – m’a permis de rencontrer une collègue elle aussi excellente, intéressante et fun. Avec qui je passe d’ailleurs le plus clair de mon temps depuis les deux dernières semaines et qui n’a jamais été en manque d’idées ou de moyens pour me remonter le moral depuis mon récent échec sentimental (honnêtement ma vie amoureuse, vu le nombre de volets plus stupides les uns que les autres et la nullité croissante de la chose, pourrait être renommée « Fast & Furious »).
J’ai donc été deux fois au ciné, deux fois au McDo, plusieurs fois en balade au bord du fleuve, plusieurs fois en mode bronzette au soleil à la pause déjeuner et surtout rarement en dépression à pleurer dans les toilettes (ne faites pas ce regard choqué et condescendant, on l’a toutes fait, avouez). Voire jamais en fait.
Comme quoi, dans la vie tout finit par s’équilibrer : j’ai perdu ma copine, j’ai retrouvé mon bronzage et une bonne amie. Je sais, on ne peut jamais tout avoir. Cela dit si je pouvais décrocher le poste d’alternance chez Orange pour lequel j’ai un entretien dans dix jours pour tout à fait équilibrer mon karma, ça serait un plus indéniable.

Ndlr : nouvelle bonne résolution, rien de mieux pour se consoler que l’écriture et les nouvelles rencontres. Je vais donc m’employer à remettre le pied à l’étrier dans ces deux domaines. Attendez-vous donc à plusieurs articles en perspective, parmi lesquels un « coup de cœur » de mes séries de l’été et un Top 10 de ce qu’il faut impérativement avoir vu à ce stade de l’année 2013.

Ndlr2 : je suis aussi en train de prévoir une semaine de vacances, je vous en dis des nouvelles bientôt…


1 commentaire:

  1. Tant que tu bronzes tout va bien ! Le moral va avec
    "Y'a du soleil et des nanas, diirladada"

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