jeudi 25 octobre 2012

Quand y'en a pour un, Y'en a pour deux

Comme promis, je réponds au tag de Loosing Girl qui m'a posé elle 11 questions et imposé d'en poser 11 à quinze personnes. Ce qui est bien avec les tags c'est qu'au moins ça ne prend pas de temps (parce que oui, y'a des gens quand ils disent qu'ils sont très occupés, ils sont VRAIMENT occupés. Incroyable hein ? Legend comes true) et puis ça fait toujours plaisir de savoir que des gens pensent à moi pour ce genre de trucs, ça fait partie du charme de la blogosphère. Donc, here we are :

Une phobie ?
Oui, et une grosse : les méduses. Ces bestioles me paralysent complètement, bon pas de quoi aller voir un psy non plus mais assez pour m'empêcher de mettre un pied dans l'eau lors de vacances à la mer si je suspecte la chose en goguette sous les flots.
Des défauts ?
Ohlà, vous voulez la liste dans l'ordre alphabétique, croissant, décroissant ? On va dire que je suis maniaque du contrôle, intransigeante, trop exigeante avec moi-même et les autres, j'ai du mal à ouvrir ma carapace pour y laisser rentrer les gens, j'ai plus de complexes que de chaussures (et ce n'est pas peu dire...), je cours après la perfection quel que soit le domaine, j'ai parfois des tendances de jalouse qui pointent leur nez... et évidemment je suis accro au sucre et aux séries (j'ai dit que je faisais court).
Des complexes ?
Oui, un peu partout : bide, cuisses, poignées d'amour... Heureusement que j'ai des seins parfaits pour compenser ! Hormis ça j'ai très honte de parler italien parce que je le parle comme un pied - et croyez-moi quand on est dans une école de langue c'est quelque peu problématique.
Un rêve d'enfant ?
Devenir écrivain.
Ton plus grand regret ?
Ne pas avoir assez de temps pour me consacrer aux personnes et aux choses que j'aime.
Ta passion ?
L'écriture, la lecture et les séries (on ne se refait pas).
Un vice ?
J'hésite entre gourmandise, luxure, colère et paresse...
Ton projet de vie ?
Once again, devenir écrivain, pouvoir en vivre et si possible écrire depuis la sublime terrasse de ma sublime villa surplombant la mer à Miami, Los Angeles ou n'importe quel endroit paradisiaque où les températures ne descendent jamais en-dessous de 25°.
Une chanson ?
Euh là tout de suite Cuckoo d'Adam Lambert parce que je viens de finir le dernier épisode de Pretty Little Liars où il chantait et que j'ai adoré la BO justement.
Ton endroit préféré ?
La laguna de Venise.
Un pêché mignon culinaire ?
Le tiramisu et les cupcakes... Pour ne citer qu'eux.

Comme j'ai trouvé ses questions géniales, je crois que je vais les copier-coller (shame on me), et pour y répondre victimisons :


Maintenant si vous ne voulez pas y répondre ce n'est paaaas grave, on se détend, je n'ai pas l'intention de vous maudire vous, votre famille et vos amis sur cinq générations, inutile de déblatérer sur l'inutilité des tags pendant douze-mille ans (et puis franchement, si des blogueuses se mettent à raconter leur vie, dans des tags par dessus le marché, mais où va le monde mon bon monsieur je vous le demande ! C'est pas dieu possible !).

Sinon, brève d'existence : ce matin j'ai pris mon courage à deux mains (et non à demain pour une fois, fighting !) pour me lever au lieu de dormir toute la matinée, et je suis allée courir avec une amie. Ce qui s'est révélé très sympa, tant pour l'aspect "je me suis remise au sport après avoir arrêté pendant six mois, hahaha, ma volonté est de fer et je vais conquérir le monde en taille XS" que pour l'aspect bavardages et lunch avec une copine. ça casse un peu la routine, et certes j'ai bien failli décéder au bout de trois pentes, mais téméraire comme jamais je réitère l'expérience après les vacances. Oui parce que DEMAIN je suis en vacances, ce qui veut dire que je pourrai même bloguer autre chose que des tags (ça va bien deux minutes de faire semblant d'être overbookée franchement).

Je vous donne donc rendez-vous d'ici-là.

Parc Montsouris - on a vu moins sympa pour faire son jogging hein ?





vendredi 19 octobre 2012

Happy First Tag !


Je me lance enfin pour répondre au tag de La Testineuse, mon 1er tag ! Il faut bien y faire honneur.

Voici donc les règles du tag :
- Poster  11 choses sur moi
- Répondre aux 11 questions sur moi, puis créez 11 nouvelles questions pour les
personnes que je taguerais
- Choisir 11 personnes et mettre un lien vers leurs blogs dans mon post
- Rendez vous sur leur blog afin de dire qu’ils/elles ont été tagué(e)
- Obligatoirement taguer 11 personnes.

Les 11 choses sur moi :
- Je suis étudiante à l'ISIT, à Paris.
- J'ai un chat, Milo, qui va avoir six mois bientôt.
- J'ai récemment (re)changé de couleur de cheveux après mon exploit d'avoir passé plus d'un an blonde, youhou !
- Je suis chocolat-addict.
- Je suis aussi en permanence au régime (contradiction c'est mon deuxième prénom).
- Mon vrai deuxième prénom est Sarah.
- J'adore lire (je lis d'ailleurs en ce moment Fallen de Lauren Kate).
- J'ai passé quatre mois en Angleterre de janvier à juin et je trépigne d'y retourner.
- Je suis aussi séries-addict et en ce moment rien que de savoir que je vais avoir au moins un épisode inédit par jour d'une de mes séries préférées me rend méga happy.
- J'ai des touuuuuuut nouveaux yeuuuuuux depuis deux semaines, et c'est DEMENT.
- J'ai publié un roman en décembre dernier (que vous devriez lire si ce n'est pas déjà fait !)

Les 11 questions que La Testineuse m'a posées :
1. Le jour où tu a voulu t’enterrer sous terre de honte, que t’était-t-il arrivé ?
Hmmmm, je crois que c'était le jour où j'ai eu mes règles pour la première fois, à 14 ans, en cours de maths (déjà méga beurk), juste avant les vacances d'été quand il faisait méga chaud (re-beurk), et où j'avais un pantacourt blanc (...)
2. La chose que tu fais très souvent mais qui n’est ABSOLUMENT pas girly ?
Oublier que je suis supposée être une fille et sortir des trucs de mec, du genre "moi si j'étais une fille..."
3. L’objet que tu ne voudrais ABSOLUMENT pas posséder ou que quelqu’un t’offre ?
Un chien. Ok on offre rarement des chiens, mais si un jour quelqu'un a l'idée, abstenez-vous. Ou une tortue d'ailleurs. Ou une grenouille. Ou un poisson. Bref, ne m'offrez pas d'animaux.
4. Plutôt rose ou pissenlit ?
Ben ça dépend, en salade je dirais pissenlit mais en bouquet les roses c'est un peu plus glamour quand même.
5. Une chose que tu envie aux Anglaises ?
LEUR NATIONALITE ! Et aussi de pouvoir sortir dans la rue n'importe quand et n'importe où en étant à moitié à poils, sans jamais se prendre une réflexion d'un pervers passant par là. Et aussi Primark.
6. Quel est le mot qui te viens en tête (là, maintenant, tout de suite) ?
RETARD ! (j'ai cours dans 45 minutes)
7. Plutôt Chocolat ou Fraise des bois ?
Chocolat évidemment, cf. plus haut dans les questions.
8. Plutôt brun ou plutôt blond ?
Brun pour l'instant.
9. Plutôt McDo ou Quick ?
McDo ! Le Quick est une abbération de la nature. En plus à ce qu'il paraît c'est belge (y'a bien que des belges pour préférer le Quick, sérieusement...)
10. Ce que tu ne pourrais jamais manger même sous la torture ?
Du fromage, quel qu'il soit.
11. La pire couleur qu’il puisse exister ?
Vert slim-de-châle. Vous savez celui qui va avec le violet t-shirt-de-châle (ou plutôt ne va TROP PAS avec).

Bon maintenant mes onze questions (je vais les faire à la portrait-chinois tiens, ça va changer un peu) :
* Si tu étais un animal ?
* Si tu étais une mer/un océan ?
* Une pierre précieuse ?
* Une couleur ?
* Un arbre ?
* Un meuble ?
* Un pays ?
* Une personne célèbre (vivante ou morte) et pourquoi ?
* Un jour de l'année, et pourquoi ?
* Une partie de ton corps, et pourquoi ?
* Un blog, et pourquoi ? (hahaha)

Mes onze victimes seront :

Mme Faust (juste parce qu'elle s'appelle comme moi, trop ouf quoi)
Voilà ! Et puisqu'il s'agit de parler de soi...


Deuxième tag bientôt !


mercredi 17 octobre 2012

Pas de nouvelles, Bonnes nouvelles ?

Ces derniers temps j'ai été une très mauvaise blogueuse. J'ai manqué de temps, j'ai manqué d'inspiration, d'énergie aussi, en bref je suis repassée en "mode hiver". Tous les ans c'est pareil : je me flétris lorsque le soleil disparaît, avant que la neige ne le remplace. A quoi bon qu'il fasse froid et moche s'il ne neige même pas, je vous le demande.

Tout ça pour dire que je me suis relâchée et que j'ai abandonné à peu près toutes mes bonnes résolutions : bloguer tous les jours, écrire, régimer... La totale quoi. Pour ma défense je croulais sous le boulot, et c'est toujours le cas, mais peut-être aussi que je me cache derrière cette excuse pour ne pas avoir à remplir mes obligations et me terrer sous ma couette pour je ne sais quelle bonne raison.

Comme vous savez le week-end dernier a commencé par un énième voyage en train pour une énième visite chez l'ophtalmo, qui m'a confirmé que mes yeux étaient bien guéris à jamais de toute malvision et redonné un rendez-vous dans un mois (j'ai un peu l'impression d'avoir vendu mon âme à la SNCF...). Je suis aussi retournée chez le coiffeur refaire ma couleur, oui parce que comme se plaît à le répéter ma mère "Chassez le naturel, il revient au galop" - pour faire simple ma blondeur n'a mis que quelques semaines, quasi jours, pour réapparaître. Du coup on a fait un peu de shopping et j'ai réussi à mettre la mimine - ou plutôt la carte bancaire de maman - sur le blouson que j'avais repéré avant la rentrée et qui était toujours aussi magnifique (s'en est suivie une dispute de magnitude 40 sur l'échelle de Richter des disputes pour cause d'accusation d'extorquement de fonds et démenti - je vous laisse deviner de qui est venue l'accusation et qui a démenti - mais c'est une autre histoire).

Avouez que ça valait le coup !

A part ça je me suis goinfrée de buffet à volonté asiatique (les deux dernières semaines ont été catastrophiques en termes régismesques, vous dis-je. A partir de lundi le jeûne soupesque s'impose) samedi soir, j'ai rangé de fond en comble la cave de la maison avec ma mère pour préserver les cartons entiers de sublimes livres qui y étaient entassés de la moisissure et de l'humidité actuelle.

J'ai aussi, comme beaucoup d'entre vous j'imagine, regardé La Rafle dimanche soir, prostrée, les yeux grands écarquillés, sur le canapé de l'appartement maternel. Choquée. Profondément. Et blessée. Et honteuse, tellement honteuse. Même si j'ai étudié l'histoire pendant deux ans, même si on me le ressasse depuis vingt ans, une partie de moi n'arrive toujours pas à croire que telles atrocités aient pu exister. En vrai. Enfin non, pire. Une partie de moi ne s'en étonne même pas. Les immondices que peut renfermer l'âme humaine ne m'étonnent plus, et je n'ai que vingt-et-un ans. J'ai parfois de la peine d'être aussi pleinement consciente, aussi réaliste, aussi cynique peut-être, de la race humaine. Non, je ne garde pas beaucoup d'estime pour l'Homme. Et oui, cela me peine. Mais personne ne s'était caché derrière ses illusions, peut-être aurait-on évité tout ça... Je ne sais pas si je pourrai un jour arrêter d'avoir honte, honte d'appartenir à la race humaine, honte de porter le poids de l'histoire de ma race sur mes épaules. Dans un monde idéal l'Homme n'aurait pas été si égoïste, si inconscient, si avare, si cupide, si égocentrique, si désintéressé, si cruel. Dans ce monde-ci, c'est cette créature qui mène la danse. Inutile de se demander pourquoi tout part à volo...

La minute cynisme étant passée, je me suis dit que j'allais rassurer ceux d'entre vous qui s'inquiétaient pour le Minou ce week-end : tout s'est bien passé, il a été très sage et a eu, lui aussi, le week-end pour s'engraisser de croquettes à volonté. Et comme ça fait un moment que vous ne l'avez pas vu, regardez comme il a grandi !



Ndlr : maintenant que je suis revenue d'entre les morts Strasbourgeois, promis, la prochaine chose que je fais (après avoir rattrapé les derniers épisodes de Gossip Girl, The Vampire Diaries, Revenge, Once Upon a Time, Grimm et The Walking Dead, quand même, faut pas déconner) c'est répondre aux tags de La Testineuse et Losing Girl. Comptez sur moi, et préparez-vous à être taguées, blogueuses of my kind !



mardi 9 octobre 2012

My Panty Box du Mois d'Octobre



Une fois n'est pas coutume, en rentrant chez moi dimanche soir j'ai eu l'agréable surprise de découvrir ma Panty Box dans ma boîte aux lettres. Toujours aussi petite et discrète, j'avais hâte de voir ce qu'elle renfermait et j'avoue que je n'ai pas été déçue.

A première vue assez simple, je trouve ce string très élégant, très féminin et mignon : les petites roses font un peu enfantin à première vue mais la dentelle et le joli noeud à l'arrière augmentent encore le charme de ce dessous. De plus la taille est parfaite, ce qui tombe à pic. Je n'ai qu'une chose à dire : abonnez-vous ! ça vaut vraiment le coup, je ne regrette jusqu'ici pas mon achat.

Pour les autres surprises du week-end, j'ai enfin sauté le pas et changé mon ancien téléphone pour le tant attendu IPhone. Depuis le temps que je jalouse les Instagrammeuses, je me suis enfin lancée ! (comme vous pouvez l'observer avec la photo ci-dessus. J'ai pas encore tout compris mais ça va venir...) Cela dit heureusement que mon anniversaire était il y a trois semaines sinon je crains que le financement ne m'aie manqué. De plus la Madame d'Orange m'a assuré qu'avec la sortie de l'IPhone 5, tous les IPhones 4 n'étaient plus disponibles qu'en 8 Go et les Iphones 4S de 32 Go seraient bientôt supprimés aussi. Il lui en restait un stock justement, et même s'il n'était pas blanc ça a vite réglé mon dilemme de "16 ou 32 Go ?". Je l'ai pris. Et, idem, pas un seul regret jusqu'ici : j'ai fait joujou avec dimanche et lundi toute la journée et la batterie ne m'a lâchée que ce matin, un record par rapport avec mon ancien téléphone. Et même si de longues heures passées à scruter ITunes pour trier ma musique et refaire toutes mes bien-aimées Listes de Lecture m'attendent, la perspective de disposer d'autant de place pour ma musique me ravit, je l'avoue. Oui, j'ai besoin d'espace moi Môsieur !

Côté mauvaises nouvelles j'ai évidemment un tas de boulot en retard à rattraper, puisque je n'ai rien fait ce week-end, et comme je repars vendredi soir jusqu'à lundi matin le retard promet de s'accumuler jusqu'à la semaine prochaine. Je me sens un peu noyée dans tout ça, mais mes nouveaux yeux me consolent.... Et me fatiguent plus vite aussi. J'ai du mal à me concentrer, mes yeux ont besoin d'être hydratés en permanence et en cours ce n'est pas toujours facile. Alors parfois a vue se brouille un peu et je décroche bien plus facilement du blabla du prof devant moi. Au moins j'ai une excellente excuse pour me ménager...

Je vais aussi devoir trouver une nounou pour le Minou ce week-end, mon instinct de mère-poule me noue la gorge d'avance à l'idée d'abandonner mon bébé pendant deux jours et demi, que la solitude rendra dingue, je le sais d'avance. Mes finances sont toujours aussi problématiques, pas d'avancée conséquente sur ce plan-là non plus. En bref, un bilan mitigé, mais bon j'ai quand même de nouveaux yeux quoi !


lundi 8 octobre 2012

Le Jour où j'ai vu la Lumière


Ce week-end j'ai réalisé un rêve qui me tenait à coeur depuis très très longtemps. Il y a quelques temps, je vous racontais ma jalousie féroce après lecture d'un article de Blonde Paresseuse qui s'était fait opérer de la myopie, mes problèmes répétitifs de n'yeux et mon angoisse d'être déçue comme l'année dernière en cas d'annulation en dernière minute.

Et dieu sait que j'angoissais. Dans la salle d'attente de la clinique (qui évoquait d'ailleurs un vieil hôpital nazi plein de cadavres en décomposition de l'extérieur, et un moulin aux portes grandes ouvertes au premier psychopathe tueur de malades qui passe par là de l'intérieur - ça donne pas trop confiance déjà) j'ai demandé au moins quinze fois au médecin si elle était sûre que c'était bon, si aucune mauvaise nouvelle fortuite n'allait surgir de son chapeau et si je risquais encore d'avoir un ascenseur émotionnel dont la chute allait probablement me propulser directement dans les limbes.

Eh bien non. Malgré ce que je pensais, ils ne sont pas restés pendant quinze minutes dans la salle d'examen pour statuer sur mon cas mais bien parce qu'ils se prenaient une pause café, et une fois sortis j'ai reçu une blouse, un chapeau et de cache-chaussures dignes de Grey's Anatomy (j'ai bien demandé si je pouvais aussi avoir un bistouri mais celle-là on me l'a refusée, allez savoir pourquoi) avant de passer sur le billard. Bon, ça n'a duré que 10 minutes, mais elles m'ont paru très très longues. En même temps il y a plus confortable que d'avoir un écarteur qui t'empêche de cligner de l'oeil, la cornée ouverte et un laser dans la pupille pendant 30 secondes, plus assez de flotte dans les mirettes pour que j'aie sérieusement la goutte au nez à la fin de l'intervention. J'avais les yeux super gonflés tout le week-end et, une fois l'anesthésie locale dissipée, j'ai sérieusement morflé pendant toute la soirée de vendredi. Le moindre rayon de lumière, clignement, ouverture d'oeil me faisait un mal de chien. Heureusement le lendemain c'était passé.

Et lorsque je me suis réveillée, pour la première fois de ma vie, j'ai ouvert les yeux et je voyais clair. Je voyais tout ! Le moindre petit détail, et je n'avais même pas oublié mes lentilles la veille au soir avant d'aller me coucher ! J'ai pensé à tout ce qui allait changer dans ma vie : plus besoin de me balader avec tout une artillerie de produits, boîtes, bouteilles, gouttes etc dès que je sors de chez moi. Plus besoin de décliner les invitations à dormir chez des amis après une soirée parce que je n'ai pas mon produit lentilles. Plus besoin d'être aveugle quand je vais courir parce qu'avec les lentilles la transpiration ça coule dans les yeux et ça pique et les lunettes ça glisse sur le nez. Plus de mal derrière les oreilles, traces sur l'arête du nez à la fin d'une journée avec les lunettes. Plus besoin de fermer les yeux sous l'eau à la piscine. Plus d'interdiction de conduire la nuit parce que les lentilles ça éblouit trop. Et je pourrais continuer cette liste à l'infini. Ce week-end ma vie a changé. Alors oui, je vais devoir faire gaffe à tout pendant une semaine, mettre des coques sur les yeux la nuit pendant 7 jours et m'arracher la moitié du visage parce que le scotch colle à mort et la moitié de la colle me reste sur la peau, refusant diaboliquement de s'enlever même au white spirit. Certes je ne vais pas pouvoir me maquiller pendant un mois et ressembler à une clocharde, mettre des gouttes antiseptiques trois fois par jour et bien vérifier de ne pas avoir d'eau dans les yeux. Mais d'ici un mois, quand tout sera fini, et d'ici un peu plus longtemps quand je n'aurai plus peur de me frotter les yeux ou de les ouvrir sous la douche, là je me sentirais enfin... Comme quelqu'un qui a eu un appareil dentaire pendant toute sa vie, et qui s'en débarrasse enfin (et comme j'ai des dents parfaites, je pourrais presque dire que je me sentirai parfaite !).

Ndlr : la suite de mon week-end demain, parce que j'ai encore d'autres trucs à vous raconter mais ça méritait bien un article à part cette histoire d'opération non ?


mardi 2 octobre 2012

Winter is Coming


Je le sentais bien, que l'hiver arrivait. Eh ben c'était gagné, mon instinct ne me trahit jamais ! Vous l'avez deviné (ou pas), j'ai chopé la crève au WEI. Mais bien bien hein, moi qui ne suis jamais malade en plus... la blague. Tout était super, à part peut-être la température, il manquait bien dix degrés et du coup, entre la pré-contamination par ma mère et mon frère durant mes dix jours de "vacances", tous les deux malades comme des chacals, la clim à fond droit sur mes pieds évidemment déchaussettés pendant les onze heures de bus et les 17° au lieu de 35° que j'avais prévus, ça a pas loupé. Au début je me la jouais "Nan mais attendez, y'a trois piscines, la plage, on est en VACANCES quoi, j'm'en fous j'me balade en short la journée et en minirobe le soir aux soirées, rien'à'fout' !" et finalement, à partir de vendredi soir j'ai commencé à me sentir vaseuse... Et samedi matin c'était l'apocalypse.

Je ne suis JAMAIS malade. Jamais. Je ne suis pas du tout du genre à compatir quand quelqu'un se lamente d'avoir le nez qui coule ou mal de-ci und de-là à côté de moi, pas du tout le genre Gentille Infirmière. Inutile de venir me voir si vous êtes malades, tout ce que je vais vous rétorquer c'est de prendre un Doliprane et d'arrêter de faire votre chochotte. Chez moi c'était un peu l'armée côté médecine, ma mère, qui a toujours été persuadée d'être médecin dans l'âme (comme moi et niveau esprit scientifique on sait toutes les deux tout juste compter jusqu'à dix, cherchez l'erreur) n'a jamais vu l'intérêt d'aller consulter un assermenté professionnel et s'est toujours assurée que c'était clair pour nous qu'à part "pour un cancer du poumon, inutile d'espérer rater des cours" (je cite). Heureusement pour elle - et pour mon frère, ma soeur et moi - on est un peu bâtis en adamantium dans la famille donc on a jamais eu besoin de plus qu'une boîte de sparadraps et quelques dolipranes dans notre tiroir à pharmacie.

Du coup c'était la fin du monde samedi quand je me suis traînée toute la journée, oscillant entre bouffées de chaleur et de glacialitude, les membres contusionnés de courbatures, la tête comme prise dans un étau, le visage bouffi d'avoir les sinus impraticables, sans pouvoir respirer, parler, entendre, bouger... Bref, l'horreur totale. J'ai fini par délirer sous le coup de la fièvre et m'enfiler une tablette entière de dolipranes pour ne pas rater la dernière soirée du week-end mais je n'en menais pas large et dès que l'effet de l'ibuprofène s'est estompé je me suis écroulée comme une masse. Depuis que je suis rentrée j'agonise plus ou moins, niveau maladie ça va un peu mieux mais entre-temps d'autres joyeusetés me sont tombées dessus, du genre forfait Imagine-R repoussé d'un mois (soit un mois à payer le double de ce que je devrais en plus), plus de bourse donc plus d'argent pour genre me nourrir ou vivre, accessoirement, mère hystérique d'avoir dû garder le Minou pendant quinze jours (du coup j'ai peur qu'il continue à faire des siennes quand je le récupèrerai ce week-end, du genre pour me punir de l'avoir abandonné, il en serait tout à fait capable).

M'enfin je pratique la pensée positive, la zenitude, la concentration sur les points positifs à venir du genre mon opération de vendredi - sans songer que si ça se trouve un truc va mal se passer et que ça va être annulé parce que j'ai trop un mauvais karma et que si ça se trouve mes yeux se sont infectés parce que je suis malade et de toute façon j'ai jamais de bol et... ok, NE PAS Y SONGER on a dit - ou encore nager dans toutes mes séries préférées qui sont en train de reprendre. Youhou !

Ndlr : à venir, le tag de La Testineuse ! Mon 1er tag, il faut bien que je lui rende honneur.