jeudi 20 décembre 2012

Holiday Blues


Je sais, je suis pénible comme nana. Je me lamente de ne pas avoir de vacances depuis des semaines, des mois, et quand je suis à l'aube des vacances je trouve encore le moyen de râler. La vie devrait pourtant être belle : presque en vacances, avec la perspective de ne pas travailler pendant une dizaine de jours bénis, je vais retrouver ma famille demain soir et me faire cajoler, gaver et chouchouter jusqu'au trois janvier. Que demande le peuple, je vous le demande.
La vérité c'est que je ne me comprends pas moi-même. Je me sens en permanence au bord de la rupture, je suis fatiguée tout le temps, même après une nuit de treize heures de sommeil, tout le temps agressive, énervée... Je ne me comprends pas. Je suis une énigme pour moi-même, alors imaginez les autres !
Je voudrais saisir les opportunités qui se présentent à moi, me laisser aller à savourer chaque flocon de joie comme elle vient, profiter des bons moments pour oublier les mauvais... Mais je n'y arrive pas. Tout ce que je sais c'est que je ne me supporte plus. Je voudrais... je ne sais pas trop ce que je voudrais. Je voudrais que ce soit simplement la fatigue et que les choses reprennent leur cours dès que j'aurai assez dormi, dès que je serai assez relaxée. Je voudrais chasser cette impression que dès que quelque chose de bien se présente à moi, je la rejette immédiatement.

Je n'aurai sûrement plus le temps de poster avant Noël, alors je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes, profitez bien de ce que vous aimez, faites des choses que vous aimez et surtout dites aux gens que vous les aimez. C'est plus important qu'on ne le pense.

Ndlr : j'ai eu la chance que la célèbre blogueuse Lôla Peste lise mon roman et ponde et super article juste ici, allez le lire et si jamais vous êtes en panne d'inspiration pour vos cadeaux de Noël pensez à moi !



mardi 11 décembre 2012

Quand les hormones nous jouent des tours...



Noël, c'est avant tout une période d'échanges, de partage, d'amour, une des rares périodes dans l'année où les gens se laissent spontanément aller à ressentir librement. Une période où on met les mauvais souvenirs de toute l'année écoulée dernière nous et où on se contente de voir les gens qui nous entourent pour ce qu'ils sont, sans rien attendre de plus. Où ça fait plaisir d'offrir quelque chose à quelqu'un avec qui on n'est pas forcément sur la même longueur d'ondes toute l'année, et de voir son visage s'illuminer de joie, juste comme ça.

Certains appellent cela "l'hypocrisie de Noël", et dans mes jours cyniques je suis d'accord. C'est vrai, c'est un peu hypocrite de se forcer à sourire l'espace de quelques jours, de faire comme si de rien n'était, et subitement tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Mais ça fait également partie de l'esprit de Noël. Et comme je suis une grande enfant dans ma tête, je ne l'ai pas perdu l'esprit de Noël, et depuis deux ans où je ne passe pas toute cette période d'avant-fêtes avec ma famille je le ressens de manière plus brûlante encore. J'ai l'impression que mon coeur triple de volume à Noël, le moindre minuscule truc m'émeut, le moindre film romantique me fait pleurer pendant des jours.

Serait-ce les hormones qui sont en ébullition ? Les hormones des femmes en particulier ? Parce que je n'ai pas l'impression d'être la seule à être à vif en cette période où tous les matins on ouvre ses fenêtres avec l'espoir niché dans un coin de nous qu'il va se mettre à neiger, cette période où même par un froid glacial on va se promener, juste pour profiter des illuminations de Noël. C'est encore plus dur quand on est seul, encore plus dur quand on a vécu une rupture il y a peu, encore plus dur quand on voit des couples d'amoureux partout. Il y a des soirs - de plus en plus fréquemment ces derniers temps, maintenant que j'y pense - où j'ai juste envie d'appeler des gens pour leur dire que je tiens à eux, leur envoyer un sms pour leur dire qu'ils me manquent.

A Noël j'ai trop d'amour à donner. Et personne pour le partager. C'est encore plus triste quand je tombe sur des articles comme celui-ci, qui me rappellent tellement de périodes de ma vie que je pourrais fermer les yeux et en piocher une au pif. Je trouve qu'être célibataire à Noël, c'est encore plus dur qu'être célibataire à la Saint Valentin. Parce que la Saint Valentin devient de plus en plus "une fête commerciale", pas vraiment sincère, on la fête souvent parce qu'on ne veut pas que l'autre croie qu'on l'a oublié, mais c'est plus par principe que par conviction. Les fêtes de Noël en revanche sont empruntes de tradition, de souvenirs, d'authenticité - encore plus lorsqu'on a grandi dans La Capitale de Noël, attention mesdames et messieurs - et surtout d'amour. Heureusement qu'à défaut d'avoir quelqu'un à qui le déclarer, la semaine prochaine j'aurai ma famille. Au fond, c'est ça le plus important...
Non ?...


Ndlr : courage, plus que deux semaines à tenir, après promis plus d'articles sur Noël.



dimanche 9 décembre 2012

News Express


Depuis quelques semaines, je peine à sortir la tête de l'eau du marasme sans fin de travail qui s'acharne à essayer de me noyer. Heureusement je résiste (prouve que tu existes !) et hier après-midi, pour la première fois depuis des temps immémoriaux, j'ai fait autre chose que travailler pendant tout une après-midi. Pour la première fois depuis une éternité, j'ai brisé la routine des 12/12 (12h de travail par jour, 12h de sommeil-repas-transports-douche quand même de temps en temps) et je me suis aventurée dans les foules de touristes et de parisiens en week-end qui peuplaient les centres commerciaux à la recherche de cadeaux pour leurs proches. Noël approche définitivement, et dans deux petites semaines je serai à l'heure actuelle en train d'arpenter les rues de Strasbourg en admirant les échoppes du marché de Noël - comme une touriste insouciante et non comme une riveraine énervée, pour changer - ou alors en train de décorer un sapin de Noël en grignotant des Schokolebkuchen, ou alors en train de ronfler sur le canapé devant un film spécial Noël du dimanche après-midi sur TF1 ou M6. J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte !

Ndlr : moi aussi j'ai eu mon cadeau, hier matin, ma Panty Box du mois de Décembre ! Ma préférée jusqu'ici je pense...



jeudi 6 décembre 2012

Esprit (de Noël), es-tu là ?


Aujourd'hui, 6 décembre, c'est la St Nicolas. Enfin pas ici évidemment, pour la plupart des parigots de base - voire même du reste des Français de l'Intérieur, hahaha - la St Nicolas ne leur évoque rien de plus que "Tiens chérie, faudra pas oublier d'appeler ton frère !". Et encore, la plupart ne célèbrent même pas les fêtes (si vous le faites tant mieux, la mienne c'est le 22 mars, FYI). Mais chez moi, la St Nicolas c'est tout un truc. Si vous voulez connaître l'histoire exacte je vous redirige ici, quoi de mieux qu'une petite marrade au sujet des Alsaciens et des Lorrains pour commencer la journée en beauté !

En gros, St Nicolas c'est le bonhomme là-haut sur la photo. La nuit du 5 au 6 décembre, il arpente le monde (soit l'Alsace et la Lorraine, pour ceux qui n'auraient pas encore percuté) sur son âne pour aller distribuer des chocolats et des pains d'épices au petits enfants qui ont été sages. Pour recevoir quelque chose il faut : avoir été sage déjà (enfin ça c'est plus ou moins en option en fait), mettre ses bottes devant la porte le soir pour qu'il les remplisse, et lui offrir un truc à manger ou à boire type du lait, ainsi qu'une carotte pour son âne, afin qu'ils puissent reprendre des forces pour la route. Jamais de toute mon enfance je n'ai manqué la St Nicolas, en plus moi qui adore le pain d'épices, le chocolat et les Mannele (rappelez-vous je vous en ai déjà parlé), vous pensez bien.

Mais visiblement mon enfance s'est arrêtée au moment où j'ai déménagé à Paris, en septembre 2011. Ici, finie la St Nicolas, finies les traditions, finis les Mannele. Vous savez que ma mère ne m'a même pas crue quand je lui ai dit que ça existait pas en-dehors de l'Alsace les Mannele ? (en fait les Alsaciens sont encore plus nombrilistes que les parisiens. Ou alors ils gardent juste jalousement leurs spécialités culinaires à se damner et préfèrent laisser les parigots avec leur baguette et leurs pâtes Sodebo) Toujours est-il qu'aujourd'hui 6 décembre, avec pour tout cadeau le petit chocolat de mon calendrier de l'Avent, je me suis sentie triste. Comme un peu tout le temps en ce moment en fait. Je trouve que c'est à cette période, quelques semaines avant Noël, que l'absence de la famille et des traditions se font le plus cruellement sentir. Même si parfois j'ai l'impression d'être la seule à y attacher autant d'importance. Pour les autres gens, Noël ce n'est plus qu'une histoire de "combien de thunes je vais empocher et comment je vais réussir à rester en place en me tapant tous les membres plus chiants les uns que les autres de ma famille à la suite pendant trois jours".

L'esprit de Noël n'existe plus assez pour que je puisse passer le 25 décembre avec ma mère, bannie des fêtes familiales sous prétexte qu'elle a eu le culot de vouloir vivre sa vie. Plus assez non plus pour voir les gens qu'on aime sans se battre au sujet de qui a été le dernier à inviter, à qui le tour, et c'est toujours moi qui cuisine, et je m'en fous je ferai rien si on m'invite pas, et blablabla. C'est dur de continuer à garder son âme d'enfant dans ce monde de brutes. Je sais que dit comme ça ça fait très vieille France comme déclaration, mais je le sens de plus en plus : la cruauté du monde dans lequel on vit n'a plus aucune limite. On peut passer une journée, une semaine, des mois avec les mêmes personnes, tous les jours, rire avec eux, échanger des confidences avec eux, et se faire insulter et menacer comme une malpropre le soir même, sans aucune gêne, sans aucun remords. Parfois je voudrais pouvoir redevenir une enfant, juste avant l'âge où on se met à réaliser se genre de choses ; à l'âge où le Père Noël existe encore, à l'âge où ses parents qui s'embrassent jamais c'est normal et pas encore triste parce que s'embrasser c'est dégueu, à l'âge où on rêve encore au Prince Charmant sans savoir que dans la vraie vie le Prince Charmant n'existe pas plus que le lapin de Pâques ou la Petite Souris, à l'âge où on décore le sapin de Noël tous ensemble, en famille, à l'âge où personne n'est mort, où personne n'est triste, où personne ne pleure en cachette, où personne ne fait semblant d'être heureux.

Je sais, mon monde idéal n'existe que chez les Petits Poneys.
Joyeux Saint Nicolas à tous les Nicolas, Alsaciens et Lorrains !


mercredi 5 décembre 2012

Il y a des jours sans...


Vous savez ces matins où en vous levant, vous savez immédiatement que vous n'auriez pas dû. Vous vous renversez votre café dessus, vous vous rendez compte que vous avez oublié de laver la chemise que vous vouliez mettre, vous n'avez pas fermé l'oeil de la nuit et devez déjà vous lever alors que vous veniez juste de vous endormir... Il y a des tas de motifs d'impression que votre journée va être pourrie, seulement quelques minutes après vous être levé.

Eh ben ce matin c'était exactement ça. Une demi-heure après avoir posé le pied par terre je le regrettais déjà. J'avais une vieille migraine sous-jacente, le genre qui est bien partie pour squatter l'emplacement toute la journée, voire les deux jours à venir. En plus de ça j'avais des nausées, mal au ventre, il faisait froid, nuit, humide... Pendant dix bonnes minutes je suis restée couchée à me demander si j'allais me rendormir ou non. Finalement je me suis levée. Eh bien je n'aurais pas dû.

Il y a des jours comme ça où tout a l'air gris. Où on se sent mal et mal-aimé, abandonné, nul, lâche, bête, moche, inutile, déprimé. Des jours où on voudrait juste hiberner et se réveiller après ladite journée. En ce moment, cette impression ne me lâche plus, je l'ai environ un jour sur deux. Je suis fatiguée, tellement fatiguée... Pas seulement de tout le boulot à faire. Je suis fatiguée de ma vie en général. Fatiguée d'être seule, fatiguée de ne compter pour personne, fatiguée de tout rater, fatiguée de sourire et de ravaler mes larmes alors qu'au fond je voudrais juste hurler. Je voudrais que les vacances arrivent, je voudrais rentrer me blottir sous les jupes de ma mère et n'avoir plus que le sapin à décorer, le marché de Noël à arpenter en calculant les heures creuses des touristes pour m'y rendre et le menu des fêtes à élaborer pour seules préoccupations.

Alors aujourd'hui, mieux vaut ne pas m'emmerder, vous êtes prévenus.
Sinon je pleure (ou je mords, c'est l'un ou l'autre).



dimanche 2 décembre 2012

My Christmas Wish List


Noël arrive officiellement, hier matin j'ai mangé mon premier chocolat de mon super calendrier de l'Avent Lindt, signe qui ne trompe pas de l'arrivée imminente des fêtes. Il est donc grand temps que je me mette moi aussi à faire ma Wish List de cadeaux de Noël. Vous connaissez le principe, qui est le même que pour mon anniversaire : si vous avez envie de m'offrir quelque chose de ladite liste, surtout ne vous privez pas, tout don sera accueilli avec joie et bonheur à profusion !


* Les tomes 12 à 16 de la série "Anita Blake" de Laurell K. Hamilton, qui ont bien failli m'emmener droit vers l'infarctus quand j'ai vu qu'ils étaient sortis et que j'avais loupé autant de tomes à cause de mon manque de temps/argent.

* Une machine Nespresso verte *.* Pitié pitié pitié.

* Ou alors une Tassimo, genre la nouvelle violette là, ou encore celle-là, bien moins encombrante que ses précédesseuses (et bien moins chère que la Nespresso, il faut bien l'avouer. Mais alors avec des capsules hein, faut quand même pas déconner U.u)


* Des nouvelles chaussures, genre ces sublimissimes bottes

* Une jolie housse pour Iphone (parce que là vraiment le plastique dégueu collé sur l'écran en guise de protection c'est plus possible)

* Une breloque Thomas Sabo pour ajouter à mon bracelet

Voilà la liste des trucs plus ou moins plausibles. Après y'a la liste des voeux pieux du genre :

* Perdre 10 kilos avec un régime à base de Schokolebkuchen
* Vendre des tas de bouquins, devenir super riche et célèbre, et prendre le café avec Laurell K. Hamilton, J.K. Rowling et Robin Hobb
* Avoir le temps de lire et d'écrire
* Passer un vrai Noël comme dans les films, sans cris, sans larmes, sans engueulades, sans tension lourde de sous-entendus et de non-dits et sans règlements de compte entre le fromage et le dessert
* Un peu de tendresse, d'affection, de rêves, de magie et d'amour ne seraient pas de refus non plus...

Franchement, je me trouve super raisonnable cette année.
Et vous, une liste de cadeaux à faire partager ?