mercredi 26 septembre 2012

Réflexion Existentielle #3 : en vitesse avant le départ


Pendant que je faisais ma valise pour partir en week-end d'intégration (H-2 !), une réflexion existentielle m'est venue sur ma vie de tous les jours. Je ne sais pas si ça vous le fait aussi, mais en ce qui me concerne j'ai le chic pour être toujours vêtue exactement à l'inverse du temps. Je ne sais pas comment font les gens qui, lorsqu'il se met inopinément à pleuvoir au milieu de la journée, sont en imper' instantanément : est-ce qu'ils ont toujours un imper sur eux au cas où ? Ou est-ce qu'ils se baladent constamment en imper au cas où des trombes d'eau s'abattent sur eux ?

Je trouve ça d'autant plus incroyable que moi, il suffit que j'aie mon parapluie dans mon sac pour être sûre qu'il va faire un super beau, alors que dès que j'ai plutôt mes lunettes de soleil il pleut toute la journée. Enfin, ça c'était valable pour tous les autres jours de l'année, parce qu'aujourd'hui mon parapluie a eu son lot pour l'année, de quoi rattraper tous ses actes manqués !

Enfin tout ça pour, au final, me justifier des tonnes de fringues que j'ai entassées dans ma valise : comment savoir à l'avance quel temps il va faire ? Soleil, pluie, froid, chaud, je ne sais jamais. Une excellente d'occasion d'emporter... Un peu de tout. Mais cette fois, je n'ai même pas eu besoin de m'asseoir sur ma valise pour la fermer, c'est déjà bon signe.

A lundi !


mardi 25 septembre 2012

L'Automne et ses petites contrariétés


Comme vous savez, le temps joue un grand rôle sur l'état de mon humeur : lorsque le soleil brille je rayonne, lorsqu'il fait gris et froid je disparais. Et mon moral avec. Autant vous dire que j'ai beaucoup de mal à garder l'humeur au beau fixe pendant l'hiver (d'ailleurs en France c'est l'hiver tout le temps, on doit avoir deux mois de soleil par an et encore, je ne sais définitivement pas ce que je fais dans ce pays).On est en automne depuis quoi, trois jours, et je grelotte déjà, emmitouflée dans un gilet, en guettant le ciel, espérant y entrevoir une note de lumière, toutes les dix minutes.

Heureusement j'ai de la chance : je pars en week-end d'intégration demain soir, et je sens que ça va me faire un bien fou. Les vacances que je n'ai pas eues. Du soleil, de la chaleur, la piscine, la plage, les maillots de bain, les soirées estivales, la rencontre avec de nouvelles personnes, la musique, les rires, les copains... Je garde de tellement bons souvenirs de l'année dernière que je trépigne de recommencer, même si 99% de mes amis resteront à Paris.

J'ai besoin de m'évader de la grisaille, des coups de blues, de l'impression inexorable d'être submergé et étouffé sous le travail qui resurgit à chaque rentrée, des complexes (ouais parce qu'entre WEI et anniversaire autant vous dire que je me sens telle la baudruche gonflée à bloc, inutile de vous dire que le 1er billet à mon retour sera consacré à ma surcharge pondérale et à comment je vais y remédier), des coups de bec, des prises de tête, des essoufflements... Et remplacer tout ça par du soleil et du bronzage !

A vos autobronzants... Prêts... Partez !


lundi 24 septembre 2012

Gâteaux, Bistouri et autres Joyeusetés

Picture by Le Monde d'Inès. Jolie hein ?

Ce week-end, c'était mon anniversaire. Enfin techniquement c'était jeudi, (d'ailleurs je tiens à tous vous remercier d'y avoir pensé - je m'autopersuade que mon rabâchement permanent n'a rien à voir là-dedans - et de me l'avoir souhaité parce que croyez-moi, avoir son anniversaire en période de rentrée c'est jamais marrant, surtout quand on débarque dans un nouvel endroit et que personne ne vous connaît. Je parle de vécu) mais comme je suis toujours très gâtée j'ai fêté tout le week-end avec ma famille. Evidemment il y a eu des couacs, il y en a toujours, en particulier quand vos parents se sont séparés il y a quelques mois, mais globalement le week-end s'est bien déroulé et j'ai été très gâtée, comme d'habitude.

L'autre bonne nouvelle du week-end, hormis la profusion de paëlla made in father et de tiramisu (mon dessert préféré !) made in mother, ça a été mon rendez-vous chez l'ophtalmo de samedi matin. En général, nos rendez-vous à elle et moi sont toujours très houleux, surtout qu'elle a plus ou moins admis avoir fait une faute professionnelle l'année dernière et m'avoir fait porter pendant des mois une correction qui ne me correspondait pas, détraquant totalement ma vision pendant un an. En plus c'était à 8h du mat', j'avais pas beaucoup dormi, j'étais d'une humeur de dogue et il pleuvait : rien de génial à l'horizon.

Sauf que cette fois, tout s'est étonnamment bien passé. Le but de l'opération ? Déterminer si, justement, contrairement à l'année dernière, j'étais prête pour l'opération. Figurez-vous qu'en août dernier je m'accrochais à l'espoir fou de pouvoir me débarrasser de ces lentilles et lunettes qui me pourrissaient la vie depuis mes huit ans, que j'avais haïes avec une haine haineuse et sur la destruction desquelles j'avais fondé tant d'espoir. La veille de l'opération, le pot-aux-roses avait été dévoilé : j'avais une mauvaise correction depuis personne-ne-sait-quand, une faute avait été commise. Quand, comment, par qui, personne n'a été en mesure de me répondre, mais une chose était sûre : point d'opération pour moi. J'avais été si déçue qu'il m'avait fallu des semaines, voire des mois pour m'en remettre. Cet espoir était resté une corde sensible, jusqu'à samedi encore, au point que j'aie failli en pleurer en lisant l'article de Blonde Paresseuse concernant sa propre opération. Je n'osais plus espérer, j'étais certaine que quelque chose se passerait mal. Tous les examens ont été effectués, pendant trois heures j'étais tendue comme une corde de violon... Et la réponse est tombée. J'allais me faire opérer. Le 5 octobre.

Croyez-moi, j'ai eu du mal à l'enregistrer, je ne réalise toujours pas vraiment. Mais le fait est que les deux semaines prochaines seront les dernières où je devrais porter des lunettes ! Ensuite moi aussi je découvrirai les joies d'ouvrir les yeux la nuit et de voir parfaitement, de pouvoir ouvrir les yeux sous l'eau, ne pas avoir la pluie qui tombe sur les lunettes, pouvoir faire du sport sans lentilles... Le rêve de tout myope qui se respecte !

Ndlr : à part ça je suis overbookée ces derniers temps. Entre les cours, les projets, mémoires, affaires personnelles et autres ménage, linge et j'en passe... Je n'ai plus une minute à moi !
Ndlr 2 : le Minou est en pension chez ma mère pour deux semaines. Quelle angoisse d'être séparée de son bébé, moi qui pensais n'avoir aucun instinct maternel, que diable !


jeudi 20 septembre 2012

Happy Birthday to Me !


Et même qu'aujourd'hui j'ai 21 ans.
Et même que pleiiiiiin de gens y ont pensé - et très peu ont oublié.
Et même que j'ai eu un premier gâteau d'anniversaire ! (Grâce à ma Cha qui sait tout de mon amour pour la pâtisserie et l'occasion exceptionnelle qu'est mon anniversaire de me gaver de gâteaux)
Et même que la journée a été moins pourrie que prévu.
Et même qu'il a fait beau !
Et même que ça va être mon anniversaire encore tout le week-end, et j'adoooore ça.

Sinon vous avez prévu de m'offrir quoi ? x)


mercredi 19 septembre 2012

La théorie du groupe

Comme vous savez, maintenant que les cours ont repris, je suis censée être bercée en permanence par une aura de savoir et d'apprentissage intensif, dispensés par des gens plus ou moins compétents et convaincants. Aussi bizarre que ça puisse paraître, parfois les réflexions de ceux que nous appellerons "profs" pour clarifier ce propos, font mouche. Et me font réfléchir, vraiment. Surtout quand il s'agit de cours dont le contenu m'était totalement inconnu cinq minutes avant d'entrer dans la salle.

Par exemple mon séminaire de management cette semaine, qui m'a quand même fait pas mal réfléchir.
Demain, j'ai 21 ans. Et je crois que ça doit faire un an et demi ou deux ans, au maximum, que je me sens vraiment épanouie dans ma vie. Avant d'entrer à l'ISIT je ne m'étais jamais sentie comme une partie d'un tout, d'un groupe, comme appartenant à l'endroit où je me trouvais. Mes difficultés à me lier avec les gens m'avaient toujours valu d'être une solitaire, de sortir peu, de communiquer à travers un écran et un clavier avec les gens qui m'étaient le plus proches - et, paradoxalement, le plus loin. J'ai toujours eu cette impression que je n'avais pas eu le mode d'emploi, je regardais les autres interagir entre eux en essayant de trouver la clé de toute cette... sociabilité (un peu comme pour les règles des jeux sportifs : tout le monde semblait avoir eu le mode d'emploi avec le kit, c'était instinctif, sauf pour moi. Ce qui explique probablement la propension du ballon à me revenir droit dans la tête dès que j'avais le malheur de m'en tenir un peu trop près).

En arrivant à Paris, il y a un an, je me suis promis que ça changerait. Que j'allais devenir une nouvelle personne, que j'allais appliquer toutes ces années d'observation. Et le plus dingue, c'est que ça a marché ! Je ne pense pas qu'avant septembre 2011 j'aurais compris quoi que ce soit au charabia de mon prof de management sur la formation des groupes, sur les tensions existentielles d'appartenance et de différenciation qui tiraillent l'individu au sein d'un groupe. Ma mère m'a dit toute mon adolescence "c'est après le lycée qu'on se fait ses meilleurs amis, ceux qu'on garde pour la vie" et j'avais toujours été un peu suspicieuse. Avant.

Parce que maintenant je sais que je pourrais toujours compter sur eux. Ils savent qu'ils pourront toujours compter sur moi. Même après huit mois passés séparés, c'est comme si rien n'avait changé, on s'est retrouvés comme si on s'était séparés la veille. C'est pas ça, un vrai groupe ?


Sur ce, je vous laisse, une réunion m'attend (ça fait super sérieux hein ?)


lundi 17 septembre 2012

Coup de Blues #3

Aujourd'hui j'ai le blues.
Premier jour de cours, un peu soporifique, pas aussi passionnant que je l'aurais voulu... Des petites contrariétés du quotidien : les cours d'aquagym compatibles avec mon emploi du temps sont déjà complets, une certaine froideur perçue chez Cornélius et la peur qu'on ne se remette pas des épreuves qu'on a à traverser... 
Je sais bien que tout ça ce n'est rien, mais aujourd'hui je ne trouve juste rien d'autre à écrire. Je suis fatiguée et on n'est que le 17 septembre. Je me sens un peu morose, distante...
J'ai hâte que ce soit mon anniversaire. Un peu de bonne humeur à mettre dans mon café jeudi matin. Et comme je n'ai rien à dire et que je suis sûre que tu t'arraches les cheveux pour savoir ce que tu vas bien pouvoir m'écrire, cher lecteur, voilà ma liste au Père Noël :

- Un Iphone 4 blanc, 32Go de préférence pour y mettre touuuute ma musique (et ça c'est vraiment nécessaire parce qu'hier encore mon vieux téléphone a failli voler par la fenêtre tellement ses bugs me rendent folle).
- Une machine à café Nespresso Pixie vert anis (parce que j'adore le café et que même si j'ai déjà deux cafetières différentes, Nespresso restera toujours The Best en matière de café. Et en plus on a jamais trop de machines à café right ?)
- Une machine Tassimo (parce que je viens de vous le dire, on a jamais trop de machines à café. Et pour ma défense celle-là fait aussi des chocolat chauds Milka et du thé Tchai Latte à se damner)
- Des sous pour combler mon gouffre financier (et éventuellement m'acheter plein de fringues et de bouquins)

Je sais, je suis une femme difficile à entretenir que voulez-vous... Non mais je vous rassure j'ai aussi des voeux bien plus pieux !

- Les tomes 12, 13,14, 15 et 16 d'Anita Blake, de Laurell K. Hamilton. Ou alors le tome 3 d'Hunger Games. Ou alors tous.
- Vendre plein de mes bouquins
- Plein de câlins et de bisous
- Du beau temps toute l'année (bon, au moins ce week-end alors !)
- Que toutes mes séries préférées reprennent au point que je ne sache plus où donner de la tête (et télécharger illégalement c'est mal !)
- Mon chéri (parce qu'accessoirement, en plus de fêter mes 21 ans jeudi, on fêtera aussi nos 5 mois)

Si avec ça vous n'avez pas l'embarras du choix ! Et puisque je vous l'avais promis, voilà un petit aperçu de mes folies des "vacances" en matière de pyjama, made in No Publik, 100% micro-fibres et méga confortable avec une petite touche garçon manqué qui n'est pas pour me déplaire.





samedi 15 septembre 2012

Séries, pyjama et nouilles chinoises : Le secret d'un week-end réussi !

Picture by here - super blog entre parenthèses

Hier, et tout le week-end d'ailleurs, j'étais supposée traduire. En effet, maintenant que je suis en passe d'être autoentrepreneur, j'ai du pain sur la planche ! J'avais ma première traduction officielle à faire, avec un logiciel de TAO que je ne connaissais pas (les spécialistes en la matière, je pense notamment à Isa ou à mes poteaux d'une galère qu'on nommera l'IS*T, comprendront) et donc j'étais un pitit peu angoissée.
Pour rien, une fois de plus, vous vous en doutez, puisqu'après avoir consciencieusement lu mon manuel de TAO et commencé en suivant les instructions lettre après lettre, ça a fini par aller super vite et en une heure et demi j'avais bouclé le bébé. Tellement vite que je m'en suis presque inquiétée ! Certes j'ai toujours travaillé plus vite que la moyenne, mais là, quand même, je n'avais encore jamais fait ça, ça aurait dû me prendre au minimum le week-end ! C'est ce qui était prévu d'ailleurs.

Eh ben non. Résultat, après avoir tout rechecké trois fois et envoyé mon travail, je me suis retrouvée avec mon week-end de libre qui me tendait grand les bras ! Best surprize ever. Du coup, ni une ni deux, je décide de faire genre je suis encore en vacances, comme tout le monde (oui parce qu'"Isabelle Adjani est une femme comme vous et moi Laurent, elle n'est pas folle vous savez !" Si vous ne comprenez pas la référence regardez urgemment ce sketch génial, que je me suis refait juste avant d'aller voir le génial David et Madame Hansen - qui a marqué mon 1er désaccord avec un article de Lôla Peste puisque moi j'ai adoré passionnément et à la folie - en même temps je suis un peu gravement amoureuse d'Alexandre Astier aussi. Mais lui dites pas hein !)

Et figurez-vous que pour une fois je ne me suis même pas ruée au Monop' pour m'acheter un pot de Häagen Dazs ! Je sais, c'est dingue, mais je régime toujours (vous en aurez bientôt des nouvelles). En même temps étant donné qu'il y a de bonnes chances que je parte dans deux semaines à la plage avec le BDE de l'ISIT - même que j'ai réussi à convaincre mon Espagnole préférée de m'accompagner ! - il vaut mieux que je me serre la ceinture. Ce qui est très fortement confirmé par mon compte en banque que je viens juste de consulter. Donc oui, le serrage de ceinture est doublement de mise. Bref, du coup je me suis mise dans un de mes super nouveaux pyjamas (maybe picture coming soon ?) et collée devant une bonne vieille série, Gilmore Girls pour ne pas la nommer, que je vous conseille vivement si vous êtes en quête de mièvreries pleines d'humour et de positive attitude. Je me suis chauffée un bol de nouilles chinoises instantanées plus tard dans la soirée et me suis couverte lorsque l'air s'est rafraîchi, le Minou (qui est sage maintenant ! Mais arrive je ne sais comment à perdre des trucs dans mon studio de 25 m² sans le moindre recoin. Voilà la 2ème balle qui a disparu dans le néant et ne fera probablement plus d'apparition à la surface de la Terre. Celui qui arrive à m'expliquer ça gagne le gros lot !) sur mes genoux. Bref l'après-midi parfaite ! J'ai fini la soirée au téléphone avec Cornélius.

Aujourd'hui, vu qu'il fait beau, j'ai quand même prévu de finir quelques paperasses (genre poster mon dossier de réinscription Imagine-R, histoire de pouvoir me déplacer sans me ruiner vu que j'ai plus un copec), de passer à la SNCF et aussi à l'aquagym m'inscrire pour l'année à venir. Il faut sérieusement que je me remette au sport sinon mon régime zermatesque va fondre comme neige au soleil.

Et vous, quoi de prévu en ce week-end ensoleillé - sur toute la France, c'est Virgin Radio qui l'a dit ! - ?


jeudi 13 septembre 2012

Les affres de la rentrée


As you know, aujourd'hui c'était la rentrée. Enfin la pré-rentrée, mais ça suffit déjà à mettre dans le bain. Et à me stresser, en ce qui me concerne (même si je peux me targuer d'avoir passé le parcours de l'inscription avec succès et en un seul coup, ce qui n'est pas une petite distinction compte tenu de l'organisation administrative pour le moins... hors normes, et unique, on l'espère, de mon école). Stress de ne pas être à la hauteur, d'avoir trop à faire, de ne pas y'arriver, d'échouer... Autant de choses qui ne me sont encore jamais arrivées mais pour lesquelles je stresse tous les ans et qui vont probablement me valoir une migraine carabinée les prochains jours. D'autant que cet année niveau emploi du temps c'est osef, en gros on l'aura le dimanche pour le lundi et il va changer toutes les semaines, youpi ! Je sens que niveau organisation de sa vie en-dehors des cours - si on y a droit, vu la to do list de l'année en perspective rien n'est moins sûr - ça va encore être méga simple.

Sinon à part ça je vais passer mon dernier week-end de liberté à faire de la traduction, eh oui, sinon ça serait pas marrant du tout faut dire ce qui est, et maintenant que je suis traductrice professionnelle (ça en jette quand même non ?) et autoentrepreneuse en devenir - soit dès que j'aurai reçu mon numéro SIRET - j'ai des projets à fournir en temps et en heure et donc pas le temps de chômer.

La bonne nouvelle du jour c'est que j'ai remporté le concours LOL de Lôla Peste ! Je ne suis pas chanceuse de nature et ce n'est pas tous les jours que je gagne quelque chose, alors ça vaut quand même le coup de le souligner. Cela dit en échange je lui ai envoyé mon roman à reviewer alors on est toutes les deux gagnantes...

Sur ce, j'ai mon anniversaire à organiser pour la semaine prochaine moi (non non, je ne vais pas arrêter de le rabâcher, n'espérez point).


mercredi 12 septembre 2012

Home Sweet Home ou la Culotte de Bienvenue

Je suis enfin rentrée !

Les "vacances" ont été plus que mouvementées, c'est le cas de le dire, je n'ai pas eu une seconde à moi, encore moins pour me reposer. Ma pré-rentrée est demain et jamais je n'ai été aussi fatiguée pour commencer une année scolaire, j'accuse le coup de ces mois de stage au lieu de mes mois de vacances d'été habituels et des dix jours effrénés que je viens de passer.

J'ai heureusement réussi à finir mon rapport de stage (je vous l'avais bien dit), j'ai aussi fait la guide/interprète pour un groupe de touristes américains, j'ai fait exagérément du shopping, j'ai acheté ce qui me manquait pour mon appart (accessoires de cuisine, tapis d'entrée, étendoir à linge et j'en passe, que des trucs méga encombrants qui ont pas du tout été pénibles à ramener à Paris en train), j'ai vu ma super copine lorraine d'adoption, j'ai fait tous mes rendez-vous médicaux annuels, organisé mon anniversaire le week-end prochain, enfin bon vous voyez le programme. Ce qui n'était pas au programme ? Se reposer. Autant vous dire que mon simple retour à Paris chargé comme un mulet des Galapagos hier a bien failli me tuer. En même temps je trimbalais ni plus ni moins que :

- une valise d'au moins soixante-dix kilos, assez lourde pour que les roulettes soient limite écrasées sous le propre poids de l'engin
- le Minou dans sa cage, qui n'osait pas broncher et s'est probablement pissé dessus à force de tomber du haut des marches du métro, de la valise, de changer quinze fois de place dans le train, etc...
- mon sac à main, accroché en bandoulière et qui me coupait la respiration en écrasant mon oesophage à chaque mouvement de bras
- un étendoir à linge de dix mètres sur quinze qui tombait de mes pauvres bras trop courts dans un fracas de métal style Apocalypse Now toutes les douze secondes

Moi et les voyages en train, je vous dis pas. Déjà pour arriver à la gare c'était toute une histoire, sans compter que le train avait finalement une demi-heure de retard donc en plus je m'étais dépêchée pour rien... J'ai dû changer de place une fois parce que ma valise (bien trop grosse pour être placée dans un compartiment à bagages, vous vous en doutez) a commencé à faire des allers-retours dans le couloir où je l'avais sagement entreposée, entraînant l'étendoir dans son délire. Une contrôleuse qui s'en est aperçue a essayé de me persuader d'encore changer de place mais j'ai décliné l'invitation, faut quand même pas abuser (je tiens quand même à dire que si à Paris tout ne coûtait pas six fois en moyenne le prix des trucs dans le reste du monde, je serais pas obligée de ramener des machins type étendoir à linge, saladier ou double-face depuis l'autre bout de la France).

Je vous passe l'heure et demie qu'il m'a fallu pour rentrer jusque chez moi, en sueur, un chat hurlant au bout de l'épaule et la moitié des membres hors service une fois arrivée. Oui, j'ai fini par arriver, incroyable mais vrai. Et après avoir rangé mes trente-six milliards d'affaires, j'ai fini par découvrir un paquet surprise dans ma boîte aux lettres :


Fébrile, je me suis jetée sur le paquet - mais pas aussi voracement que je l'aurais voulu parce que j'ai pris soin de le garder dans un état suffisamment correct pour vous le prendre en photo. Devinez ce que c'était ?...
Gagné ! Ma première Panty Box ! Petite, discrète, l'enveloppe était sagement restée cachée au milieu des pubs et des relevés de compte catastrophiques jusqu'à ce que je rentre. J'ai été émerveillée en l'ouvrant :


Ma magnifique culotte en tissu satiné, noire à pois blanc, avec le haut en dentelle rose, me souhaitait la bienvenue, accompagnée d'une jolie carte (que certes je me suis envoyée à moi-même mais ça fait plaisir quand même, surtout que c'est mon anniversaire dans 8 jours - information capitale inside). La taille est parfaite, tout est parfait, j'ai hâte d'être le mois prochain !

Toujours est-il que demain c'est la pré-rentrée, que j'ai déjà du boulot de traduction pour dimanche et qu'en plus il me reste encore les courses à faire et des tas de paperasses en perspective sur au moins un mois... Alors on se console comme on peut ! Si vous êtes sages je vous montrerai mes autres achats des "vacances".

Contents de me revoir ?

Ndlr : pour ma défense, on m'a formellement interdit de poser avec ladite culotte. Je sais, la frustration est intenable. Désolée.


mercredi 5 septembre 2012

Télégramme d'Urgence



Passe en urgence pour vous faire savoir que suis toujours en vie - STOP - Suis très occupée comme vous pouvez le constater - STOP - N'ai toujours pas fini mon rapport de stage mais espère bien que ça sera pour aujourd'hui - STOP - Ai changé de coupe et de couleur de cheveux hier matin et s'en est suivie une séance de shopping effrénée dont mon compte en banque n'est pas prêt de se remettre - STOP - Ai été mandatée comme interprète pour un groupe d'américains demain toute la journée et vendredi aprèm - STOP - Espère avoir un peu plus de temps lundi et mardi prochain - STOP - Serai de retour sur Paris mardi en fin de journée - STOP - Milo s'éclate comme un malade - STOP.

Vous salue tous bien bas - STOP

- STOP

samedi 1 septembre 2012

Brève de Voyage


D'ici une heure je serai en chemin pour la Gare de l'Est et d'ici deux dans le train qui me ramènera dans ma contrée natale, l'Alsace. Avec Milo, bien sûr (qui est définitivement le bébé à sa maman : il adore les gâteaux et ne manque jamais une occasion de voyager, près ou loin. Est-ce bien normal pour le félidé qu'il est, je vous le demande...)

Evidemment je suis ravie de rentrer : je vais pouvoir faire la fifille à sa maman, me lever quand je veux (du moins les jours où je n'ai encore rien de prévu, il y en a bien... trois sur dix), peut-être même la convaincre d'aller faire du shopping ! J'ai également de bons espoirs d'aller au cinéma, d'organiser mon week-end d'anniversaire qui approche à grand pas et, bien sûr, finir mon rapport de stage.

Dans toutes les familles il y a des hauts et des bas, des moments où on pourrait juste les tuer, d'autres où ils vous manquent tant que vous pourriez juste pleurer, et, les plus importants enfin, où vous êtes juste heureux d'être ensemble. Je vais donc essayer de ne pas me laisser bouleverser bêtement par des imprévus (comme mon frère par exemple, avec qui ma relation est un peu houleuse, qui fait faux bond sur une journée prévue à EuropaPark depuis des semaines, "oui oui je réserve ma journée, promis", tu parles, ça me rappelle quelqu'un ces promesses en l'air...) et profiter pleinement de ma soeur, de ma maman, de mes grand-parents, de mon arrière grand-mère, de mon père et bien sûr de mes chats ! Oui, j'ai des chats disséminés dans toute la France, et alors ?

Je vais bien sûr faire mon possible pour te tenir updaté au jour le jour de mon alsacian trip, cher lecteur, comme à l'accoutumée, mais vous savez ce que c'est les vacances... On ne sait jamais où donner de la tête ! (Enfin, mes vacances en tout cas. Après je m'étonne de ne jamais être reposée).

Il ne reste plus qu'à prier pour que je n'aie pas de pépin avec le train. Avec la chance que j'ai...

Ndlr : je crois que j'ai battu tous mes records de visites ce mois-ci depuis la création du blog, alors merci d'être toujours plus nombreux à me lire chaque mois, et surtout ne vous arrêtez pas ! Si tu sautes, je saute, Jack.