mardi 28 août 2012

Journal d'une régimeuse volontaire qui ne manque pas de volonté #2


En ce moment, cette image m'illustre particulièrement bien. Je suis vannée, KO, je n'en peux plus. Je sais que je réclame à corps et à cris des vacances depuis bien longtemps maintenant, mais là mon corps me l'affirme d'autant plus véhément : je dois ralentir la cadence. Entre l'été passé avec Cornélius et le séjour d'Hély je n'ai eu qu'une semaine de répit, et depuis son départ tout s'accélère encore : la fin du stage, le rapport à rédiger, Milo qui refait ses crises parce qu'il est seul toute la journée à nouveau, l'examen de rattrapage de Cornélius demain, le début de mon job de traductrice en free lance avec installation du logiciel aujourd'hui et formation demain, la rentrée qui approche et encore mille choses à faire...

Ne croyez pas que j'aie l'intention de me trouvez des excuses pour échapper à mon régime, nononononon, tous les jours mon miroir me le rappelle avec une cruauté sans bornes : j'en ai bien besoin. C'est juste que pour la première fois, je n'ai ni l'envie ni la force ni le courage de limiter mon alimentation aux soupes et aux yaourts 0%. En fait, je fais juste... attention. Croyez-moi, rien que de l'écrire ça me fait bizarre, en général le jour où je décide "je suis au régime, ça y'est", tout féculent, lipide ou glucide sournois est banni de mon alimentation, et à moi les légumes à l'eau, les fruits basses calories et les laitages 0%. Et je perds très vite, forcément. Jusqu'à ce que mes compulsions sucrées réapparaissent ou qu'un anniversaire, une fête de famille ou juste une bonne occasion de m'empiffrer pointe son nez.

Pour l'instant je n'ai plus de compulsions sucrées,  allez savoir si c'est dû au Chromium Picolinate que je prends depuis maintenant une dizaine de jours (je ne vous l'ai pas dit mais oui, il est bien arrivé, vous vous rappelez ?) ou à mon zermatage, mais ça me satisfait pour l'instant. Le midi je me contente d'une soupe instantanée, de deux yaourts et d'un fruit, et le soir je mange plutôt équilibré. A savoir, rien de sucré, pas d'expédition au Monoprix en fin de soirée en quête d'un pot de Häagen Dazs à engouffrer, pas d'excès de céréales au chocolat et fromage blanc (0%, attention !) après le repas, rien de tout cela. Je crois bien que je zermate

Cela dit je ne vous cache pas que parfois la gourmandise prend le dessus : si le soir en rentrant j'ai envie d'une gigantesque plâtrée de pâtes parce que je meurs de faim, j'en mangerai sûrement plus que mon appétit le conseillerait, parce que c'est bon et que j'ai envie. Mais je ne culpabilise pas, le lendemain je ne jeûne pas pour ensuite craquer sur des calories glacées ou en tablette, comme ce que je faisais très fréquemment avant. Serait-ce ça, le zermatage ? Et puis j'ai mes raisons de ne pas jeûner aussi : je sais pertinemment qu'à la fin de la semaine je rentre dans ma famille, qu'il y aura des repas familiaux, des petits plats mitonnés à mon intention, des lasagnes (mon plat préféré, que me cuisine toujours ma maman quand je reviens) au four, des petits déjeuner gargantuesques du dimanche matin et des craquages volontaires ou non. Allez savoir, si ça se trouve en rentrant seuls Liebig et les haricots verts trouveront grâce à mes yeux ! Mais pour l'instant, je zermate. Et j'adooooore ça !


Ndlr : j'ai sauté le pas. Je me suis abonnée à la Panty Box. A moi les petites culottes ! Dès que la première arrive, d'ici quelques semaines, promis je vous la montre ! (Qui n'a jamais rêvé de voir mes dessous ? Avouez, vous en mourrez d'envie...)


1 commentaire:

  1. Tu montres rien à personne de 1 (enfin à part à moi u.U)
    Et de deux, je zermate est une expression officiellement aussi hilarogène que les sloupes !

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