vendredi 31 août 2012

Voilà, c'est fini !


C'est terminé ! Aujourd'hui 31 Août 2012 à midi pile, mon stage de trois mois prend officiellement fin et je suis officiellement en vacances. Officieusement c'est une autre histoire, j'ai quand même mon rapport de stage à terminer (j'ai quand même fait la moitié ! Je suis une warrior !) et pas mal de trucs prévus, par moi ou ma mère, dès mon retour à la maison, demain. Mais c'est l'intention qui compte !

D'ailleurs je compte bien profiter de cette journée après-midi de liberté - même si j'ai pas fait grand chose d'autre ce matin que distribuer des muffins de ci und de là pour rappeler à tout le monde la stagiaire géniaaaaaale du mois d'août qui bossait tellement bien qu'elle a eu une prime et qui faisait des muffins pomme-cannelle coeur chocolat à se pâmer de déliciosité. D'ailleurs ça a marché ! En plus d'avoir été embauchée comme traductrice à temps partiel on m'a proposé de revenir une journée ou une demi-journée dès que j'aurai mon emploi du temps ! Tout le monde m'aime. Je m'aime.

JE SUIS EN VACAAAAAANCES !
(Avouez je vous ai tellement bassinés, c'est un jour à marquer d'une pierre bleue)

Ndlr : Je serai déjà partie vers l'infini et au-delà quand vous lirez cet article, mais grâce aux joies de la programmation des articles il se publiera d'un coup de baguette magique pile à l'heure. C'est-y pas génial ?


jeudi 30 août 2012

Coup de Blues #2



Déception. C'est le seul mot qui me vient depuis hier. Comme vous le savez Cornélius avait son jury de rattrapages, pour lequel il bosse depuis trois mois, pour lequel il a tout donné, bravé toutes les difficultés (changer quatre fois d'ordinateurs et faire la majorité d'un travail graphique sur un Netbook, ça mérite quand même qu'on tire son chapeau non ?) et sué sang et eau. On ne lui a jeté que des reproches au visage : moche, pas assez clair, trop compliqué, trop recherché, pas assez travaillé... Et j'en passe. J'étais atterrée quand il m'a annoncé les réflexions de ses profs. Comment dire à quelqu'un qui bosse depuis trois mois sur un projet, dont l'avenir entier tient sur vos lèvres et dans les mots que vous prononcerez, que c'est moche, peut-il être pédagogique ? Je sais bien que nous parlons du Pays-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, mais quand même ! C'est ça être prof de nos jours ? C'est bizarre parce que je connais très bien une prof (ma mère pour ne pas la citer) et elle ne semble pas partager cette philosophie !

Mon premier sentiment ? la colère. J'étais terriblement en colère, parce que ce n'est pas juste. Pas juste de voler son avenir à quelqu'un pour une remarque tout à fait subjective. Pas juste de ne pas reconnaître le travail fourni, de refuser toute explication, toute contre-attaque, moi qui croyais que c'était logique pour un publicitaire de défendre la campagne qu'il a mise en place ! Ce manque de reconnaissance, cette injustice, ça m'a... assommée, littéralement. Depuis je me sens vide, anesthésiée, sans pensée ni sentiment. J'essaye de me convaincre que c'est la fatigue de fin de stage, mais en vérité je sais très bien qu'il y a plus, que cet échec (qui ne sera certes entériné que mercredi prochain, mais nous ne gardons pas beaucoup d'espoir...) va entraîner bien plus.

D'où mon second sentiment : la déception. Profondément déçue de devoir renoncer à nos projets, de me dire que non, il ne faudra pas attendre juste quatre mois et que non, il ne viendra pas me rejoindre en janvier. Non il n'aura pas un stage à Paris suivi d'un job. Non il ne prendra pas son appart à Paris, proche du mien de préférence, non on n'aura pas de relation "normale". Où on se voit le soir, le week-end, en coup de vent, où on dort une fois chez l'un, une fois chez l'autre, on passe sans prévenir, on oublie sa brosse à dents, son caleçon, et finalement on finit par déménager pour ré-emménager ensemble. Avoir un avenir. Dans quelques années. Non, ça ne se produira jamais, ou du moins pas comme ça, et je déteste que mes plans soient contrariés. Viscéralement.

Enfin viennent la peur et l'abattement, l'acceptation de cette nouvelle "situation". La phase où on réalise qu'avec de la chance, si Cornélius peut refaire son année, s'il la réussit cette fois, s'il passe en 3ème année l'année d'après et trouve un stage à Paris, si tout ça, on sera ensemble d'ici un an et demi. Un an et demi. Si tout se passe bien. Si tout va pour le mieux. Tout ça fait beaucoup de si. D'où la peur que les "si" prennent le dessus et que tout parte en cacahuète, lentement mais sûrement, comme dans la majorité des relations à distance où des projets tombent à l'eau et où on doit se contenter de moins que prévu, où la déception a fait son nid et où on a pas assez d'argent pour se voir assez souvent pour que tout ça ne compte pas.

Colère, déception, peur et abattement. Aujourd'hui n'est pas une bonne journée. Demain, ça ira mieux.


mercredi 29 août 2012

Réflexion Existentielle #2 : la Viande, les Fleurs et Max Havelaar


Je viens de lire un article du blog d'Audrey Garric, journaliste au Monde, qui m'a tellement marqué qu'il m'a inspiré l'article du jour (alors que j'en manquais justement. D'inspiration). Sa question ? How do you feel about being a vegy ? C'est plus ou moins ça, en résumé. Elle nous raconte que d'après une étude du Stockholm International Water Institute, citée par le Guardian, d'ici à 2050 la surpopulation et la situation catastrophique dans laquelle nous avons mis notre pauvre Terre ne permettront plus à l'homme de se nourrir que de 5% de protéines dans son alimentation, au lieu de 20% aujourd'hui. En clair : plus de viande pour nous, parce que pour faire de la viande il faut des champs, et pour faire des champs il faut faire pousser des graines, et pour faire pousser des graines il faut de l'eau. Et de l'eau, ben on va bientôt en manquer (la preuve : les sécheresses phénoménales aux Etats-Unis cet été) parce qu'on est trop nombreux. Et comme on est trop nombreux on va construire des cambuses à la place des champs.

Ce que les scientifiques en ont déduit ? Alors deux solutions :
1. On devient végétariens
2. Sinon on arrête la rare production de biocarburants parce que forcément, le pétrole, ça prend moins de place dans les champs, et tant pis pour la couche d'ozone, z'avez vu sa tronche de toute façon ? L'est plus à ça près !

Alors ça c'est typique, franchement. Qu'est-ce que ça peut m'énerver. J'ai toujours été un peu écolo dans l'âme, il faut bien le dire, voire même très engagée et très énervée à une certaine période, tant et si bien qu'à force de prendre la cause écologique tant à coeur ça me bouffait complètement. J'étais dégoûtée de l'être humain en général, pour cette raison et d'autres, et j'ai dû me calmer. Ce dégoût de l'homme et de son incroyable potentiel de destruction n'a, en revanche, pas bougé. Pour tout vous dire ça ne me dérangerait pas de devenir végétarienne moi. La viande... J'aime ça, mais bof quoi. J'en mange très rarement. Je n'y pense juste pas. ça m'arrive très rarement de me dire "mmmmh, un bon steack ! Une bonne tranche de jambon !", pas parce que ça me débecte, juste parce que ce n'est pas la viande qui me vient le plus spontanément quand j'ai envie de quelque chose. Le poisson oui, par contre ("et la pollution liée à la pêche ? la destruction des fonds marins ?", me direz-vous... Et je suis bien d'accord, mais si on va par là on ne pourrait plus rien manger du tout).

J'ai toujours consommé du bio dès que je pouvais. Quand je vivais chez mes parents je m'accordais le luxe d'aller acheter mes céréales et autres produits spécialisés au magasin bio et ma mère et moi n'avons jamais acheté d'autre café que du bio ET équitable. Pour plusieurs raisons : d'abord, il est meilleur, et de très loin, moi je vois clairement la différence. Ensuite c'est un geste simple, ça ne coûte que quelques centimes de plus pour une qualité largement supérieure, c'est accessible à tout le monde. Si je pouvais je n'achèterais d'ailleurs que ce genre de produits, j'irais faire l'intégralité de mes courses dans des supermarchés bio et la totalité du contenu de mes placards serait estampillée Max Havelaar.


 Malheureusement, ça a un coût. Mais croyez-moi, dès que je serai riche et célèbre (grâce à vous voyons !) c'est la première chose que je changerai de mon mode de vie. Je sais qu'il y a des tas de gens qui clament "Pfeuh ! Le bio, le commerce équitable, tout ça c'est n'importe quoi ! ça ne change rien du tout ! (allant même jusqu'à dire :) C'est presque PIRE encore !" Je vous assure, c'est ce que le vendeur France Loisirs brâmait à propos d'élevages de poulets bio à une vieille dame la dernière fois que j'y suis allée. Puis il a enchaîné sur les cancers et oedèmes de la totalité de ses connaissances et là je suis allée flâner dans les rayons jusqu'à ce qu'ils aient fini. Moi je ne suis pas d'accord. Dire que ça sert à rien d'acheter du bio parce que c'est même pas vraiment bio en fait ça ressemble quand même à une grosse excuse de la part des gens pour se décupabiliser de ne rien faire, je trouve. Pour moi, les produits bio et le commerce équitable sont censés être super réglementés et j'y crois. Je veux croire que ça au moins ça n'est pas corrompu. On ne peut quand même pas perdre tout espoir en tout hein ?

C'est vrai que ce genre de gestes m'a toujours paru naturel. Depuis des années. J'écoute de la musique pagan folk qui prône les valeurs de la nature avant tout (Comme Omnia, groupe génial que je vous recommande avec un style, musical et de vie en général, très particulier. Et qui m'a d'ailleurs inspiré en grande partie le dessin de mon tatouage), mon blog est neutre en carbone (Si, ça compte, je suis désolée ! Mon blog a planté un arbre !), je recycle mes déchets depuis toujours, je fais attention quoi. Et je ne fais même pas tout ça pour lutter contre le végétarianisme qui nous menace tous, notez bien ! C'est juste que pour moi c'est naturel. Et pour ceux pour qui ça ne l'est pas, je vous recommande vivement des sites comme Un Geste Ecolo, qui recense des tas de petits gestes simples du quotidien, qui ne coûtent rien mais peuvent changer beaucoup de choses. C'est le moment où jamais de vous y mettre (... si vous voulez continuer à manger de la viande !)


Ndlr : j'ai halluciné aujourd'hui en regardant mes statistiques - ce que je fais toujours à la fin du mois pour me faire une idée de mon extrêêêême popularité (oui mes chevilles vont bien, pourquoi ?). Et j'ai halluciné. Presque 300 visites de plus que le mois dernier déjà ! Et là j'ai découvert... mon article d'hier à la Une Humeur de HelloCoton !  J'étais à deux doigts de préparer mon speech pour ma remise d'Oscar. Alors je voulais juste vous remercier pour votre fidélité, vous êtes presque aussi géniaux que moi U.u
Ndlr 2 : aujourd'hui Cornélius passe son examen de rattrapage : thumbs up for him !


mardi 28 août 2012

Journal d'une régimeuse volontaire qui ne manque pas de volonté #2


En ce moment, cette image m'illustre particulièrement bien. Je suis vannée, KO, je n'en peux plus. Je sais que je réclame à corps et à cris des vacances depuis bien longtemps maintenant, mais là mon corps me l'affirme d'autant plus véhément : je dois ralentir la cadence. Entre l'été passé avec Cornélius et le séjour d'Hély je n'ai eu qu'une semaine de répit, et depuis son départ tout s'accélère encore : la fin du stage, le rapport à rédiger, Milo qui refait ses crises parce qu'il est seul toute la journée à nouveau, l'examen de rattrapage de Cornélius demain, le début de mon job de traductrice en free lance avec installation du logiciel aujourd'hui et formation demain, la rentrée qui approche et encore mille choses à faire...

Ne croyez pas que j'aie l'intention de me trouvez des excuses pour échapper à mon régime, nononononon, tous les jours mon miroir me le rappelle avec une cruauté sans bornes : j'en ai bien besoin. C'est juste que pour la première fois, je n'ai ni l'envie ni la force ni le courage de limiter mon alimentation aux soupes et aux yaourts 0%. En fait, je fais juste... attention. Croyez-moi, rien que de l'écrire ça me fait bizarre, en général le jour où je décide "je suis au régime, ça y'est", tout féculent, lipide ou glucide sournois est banni de mon alimentation, et à moi les légumes à l'eau, les fruits basses calories et les laitages 0%. Et je perds très vite, forcément. Jusqu'à ce que mes compulsions sucrées réapparaissent ou qu'un anniversaire, une fête de famille ou juste une bonne occasion de m'empiffrer pointe son nez.

Pour l'instant je n'ai plus de compulsions sucrées,  allez savoir si c'est dû au Chromium Picolinate que je prends depuis maintenant une dizaine de jours (je ne vous l'ai pas dit mais oui, il est bien arrivé, vous vous rappelez ?) ou à mon zermatage, mais ça me satisfait pour l'instant. Le midi je me contente d'une soupe instantanée, de deux yaourts et d'un fruit, et le soir je mange plutôt équilibré. A savoir, rien de sucré, pas d'expédition au Monoprix en fin de soirée en quête d'un pot de Häagen Dazs à engouffrer, pas d'excès de céréales au chocolat et fromage blanc (0%, attention !) après le repas, rien de tout cela. Je crois bien que je zermate

Cela dit je ne vous cache pas que parfois la gourmandise prend le dessus : si le soir en rentrant j'ai envie d'une gigantesque plâtrée de pâtes parce que je meurs de faim, j'en mangerai sûrement plus que mon appétit le conseillerait, parce que c'est bon et que j'ai envie. Mais je ne culpabilise pas, le lendemain je ne jeûne pas pour ensuite craquer sur des calories glacées ou en tablette, comme ce que je faisais très fréquemment avant. Serait-ce ça, le zermatage ? Et puis j'ai mes raisons de ne pas jeûner aussi : je sais pertinemment qu'à la fin de la semaine je rentre dans ma famille, qu'il y aura des repas familiaux, des petits plats mitonnés à mon intention, des lasagnes (mon plat préféré, que me cuisine toujours ma maman quand je reviens) au four, des petits déjeuner gargantuesques du dimanche matin et des craquages volontaires ou non. Allez savoir, si ça se trouve en rentrant seuls Liebig et les haricots verts trouveront grâce à mes yeux ! Mais pour l'instant, je zermate. Et j'adooooore ça !


Ndlr : j'ai sauté le pas. Je me suis abonnée à la Panty Box. A moi les petites culottes ! Dès que la première arrive, d'ici quelques semaines, promis je vous la montre ! (Qui n'a jamais rêvé de voir mes dessous ? Avouez, vous en mourrez d'envie...)


lundi 27 août 2012

Rock & Roll & Stuff like that


Comme vous le savez, vendredi j'étais à Rock en Seine, avec Hély. Notre dernière journée ensemble, puisqu'elle repartait samedi matin, et croyez-nous, on en a bien profité. Enfin j'avoue qu'en arrivant j'étais trèèès légèrement hystérique du fait de la lenteur du staff censé vérifier les billets à l'entrée, en gros : deux gus plus mous que la mollitude, un qui prenait le billet, relisait touuuut le règlement (c'est quand même vous qui l'avez écrit hein ! On a pas modifié les règles entre temps !) puis le passait mollement à son collègue qui le scannait mollement et seulement après on pouvait passer. Enfin, d'abord fouille au corps hein, faut quand même pas déconner (super utile, soit dit en passant, vu que tout le site embaumait la beuh, mais passons). Sauf que moi, le groupe que je voulais voir, Billy Talent, passait à 15h30. Alors autant vous dire que quand j'ai entendu les premières notes de "Devil in a Midnight Mass", j'ai bien cru que j'allais faire un massacre. On a dû louper environ trois chansons, déjà qu'ils jouaient qu'une demi-heure... Enfin c'était génialissime quand même, et j'ai eu mon t-shirt, donc j'étais aux anges. On a consacré le reste de la journée à arpenter le parc d'un bout à l'autre en s'arrêtant à tous les stands, en prenant tous les trucs gratuits qu'on pouvait (j'ai une collection impressionnante de badges, autocollants, capotes, bouche-oreilles, gels douche (!) et j'en passe sur mon bureau), en essayant de goûter un échantillon des milliards de gourmandises culinaires à disposition sur le site et en s'arrêtant de temps en temps pour écouter the Citizens, Dionysos, Sigur Ros ou encore Placebo. Enfin, devrais-je dire, fantasmer sur le sublimissime batteur de Placebo :

(Là ça se voit pas des masses mais je vous jure qu'en vrai
on aurait dit Khal Drogo en blond. A-bu-ser)

Autant vous dire qu'après 8-9h à ce rythme, sans jamais avoir été assises hormis une petite heure réfugiées sous des arbres pour échapper à une averse passagère, on en pouvait plus. Surtout que la veille, à l'issue d'une petite fête de retrouvailles avec des amies, on était rentrées en état douteux - enfin pour ma part du moins - et que je m'étais réveillée avec une gueule de bois plutôt sympathique. Je n'aspirais donc qu'à basculer dans les bras de Morphée au plus vite... C'était sans compter les 2h qu'on a mis pour rentrer - ou devrais-je dire que nous et 10 000 autres personnes qui formaient un véritable bouchon humain dans le métro, dont la plupart passablement éméchées, ont mis pour rentrer. On s'est endormies avant d'avoir posé la tête sur l'oreiller, la tête pleine de souvenirs, le dos et les pieds en compote, et les oreilles vrombissantes. En somme : c'était génial, comme d'habitude. L'année prochaine, Pass 3 Jours ?

Le reste de mon week-end peut se résumer en quelques mots seulement comparé à la folie de Rock en Seine : ménage, balade avec le chat, installage d'ordi tout neuf, que j'ai eu vendredi midi avant de partir à mon plus grand étonnement ; c'est bien la première fois que je dois pas hurler, tempêter et menacer Collissimo pour pouvoir récupérer mon colis. La bonne nouvelle c'est que c'est ma dernière semaine de boulot et que j'ai bien mérité mes vacances, je crois. La mauvaise c'est que je n'ai pas encore écrit la moindre page de mon rapport de stage et que, vu l'emploi du temps que ma mère m'a prévu à partir de samedi, j'ai plutôt intérêt à en avoir fait une bonne partie cette semaine. J'ai donc décidé qu'en plus de reprendre mon régime aujourd'hui, j'écrirais deux pages de ce p*ta*n de rapport par jour, histoire d'en avoir fait la moitié d'ici vendredi.
Je sens que je vais suer sang et eau, paix à mon âme. Je hais les résolutions.


jeudi 23 août 2012

A la recherche de la Box de Pandore...

 
En ce moment je suis à la lettre la politique de Zermati : à savoir que j'écoute mes envies. Un peu trop même (notamment quand mon envie me dit "Oh siiii, finis ce pot de Häagen Dazs !" alors que mon estomac me dit plutôt "blurp..." - oh attendez, ça serait pas plutôt l'inverse du zermatage ça ? Hummm...). Alors évidemment mes envies sont primaires : calories, sucre et autres fantaisies - mais pas que ! Il y a aussi eu le chinois, la pizza, la dinde au curry... Je sais, je sais, tout ça entre en gros conflit avec ma décision de régimer, qui ne date pourtant que de la semaine dernière, mais je vous avais bien dit qu'avec Hély dans les parages ça allait tourner court. Cela dit elle part samedi matin, donc samedi le régime est de retour ! Je vous pondrai même un article au cours du week-end pour vous en faire part et remplir un peu la catégorie "Journal d'une régimeuse", qui est restée très vite pour l'instant (heureusement que j'avais bien mentionné la parenthèse "en général" derrière le "qui ne manque pas de volonté"...).

Toujours est-il que, contrairement à ce que cette magnifique affiche trouvée dans le beautiful Monde de Mand peut suggérer, ce n'est pas de compulsions alimentaires dont nous allons parler aujourd'hui. Non. Plutôt d'envies carrées, cartonnées, surprisées... et payantes bien évidemment, sinon ça ne serait pas drôle. En ce moment je n'ai pas envie de bouffe, ni de shopping (contrairement à ma voisine de chaise de bureau dont le panier sur les boutiques en ligne atteint des records), mais de BOX. Il faut dire que les box, c'est un peu un truc de blogueuses apparemment : j'en avais déjà entendu parler, notamment grâce au site My Little Paris que j'admire depuis bien longtemps (j'avais même postulé - en vain - pour un stage chez eux !) mais je ne me doutais pas avant mon arrivée sur la blogosphère qu'autant de box existaient et qu'elles étaient si prisées des blogueuses. J'en ai donc découvertes plusieurs, et je vous l'avoue : entre les box, mon coeur balance.

Première candidate : My Little Box


Tout le monde connaît My Little Box et de nombreuses blogueuses (voir même la plupart) y sont abonnées : Lôla Peste, Calipso, pour ne citer qu'elles, mais cette box en a conquises plus d'une, et c'est avec une fébrilité intense que je lisais leurs articles "découverte" des box : My Little Spring Box, My Little Détox Box, My Little Carpet Box... Mille et une merveilles se cachent tous les mois dans cette petite boîte blanche, certaines plus appréciées, d'autres moins, tout dépend des goûts et des couleurs ! J'ai notamment pâli d'envie devant la coque pour IPhone cachée dans une des dernières box : moi qui rêve d'un IPhone, une coque My Little Paris, vous imaginez ! Et puis c'est un peu avec My Little Box que l'univers des box s'est ouvert à moi, alors c'est comme toutes les premières fois (même si ce n'en est pas vraiment une puisque je ne m'y suis pas encore abonnée, mais vous avez compris l'idée) : on ne l'oublie jamais et on y repense avec une pointe de nostalgie. J'ai souvent rôdé sur la page d'abonnement, conquise par l'aspect "sans engagement", un peu moins par le prix... Qui reste certes fort raisonnable, mais mon budget d'étudiante est limité, comme vous le savez ! Le deuxième frein ? La taille. Une box, c'est... une box, hors moi ma boîte aux lettres déjà y'a des enveloppes qui passent pas, alors une boîte inutile d'y penser, et faire le détour jusqu'à la Poste de Denfert-Rochereau tous les mois pour la récupérer ? Bof... j'ai peur que ça casse l'excitation de la chose. D'autant que tout le monde y est abonné, et moi, par principe, je n'aime pas faire comme tout le monde. Je n'ai donc toujours pas franchi le cap.
Prix :  15,50€/mois

Seconde candidate : la beauty box


Là le choix est multiple, ce sont les box qui fleurissent le plus (avec le printemps, pourrait-on dire) : la plus adoptée me semble être la Glossy Box, parce que la première arrivée et c'est bien connu, le premier arrivé est le premier servi. Elle est très girly, très chic, propose des échantillons de grandes marques à essayer et tout le monde ou presque y a goûté également : La Blonde Chroniqueuse pour ne citer qu'elles mais les exemples sont nombreuses. La Glossy Box est en compétition serrée avec la Jolie Box, dans la même veine il faut bien le dire (compétition si serrée que Marie Claire y a consacré un article, pour vous dire !), adoptée par exemple par Vanille Ambre. Visiblement elle a perdu un peu de sa popularité du fait de retards de livraison... Ce ne sont que les deux les plus connues, mais les beauty box sont nombreuses : la Boîte à Beauté, la version vernis avec la Naily Box ou encore en exclu la toute nouvelle box belge, la Deauty Box ! (eh oui, ils ont osé). Evidemment, ça donne envie, qui ne voudrait pas se pomponner tous les mois avec des produits de beauté sélectionnés issus des plus grandes marques ? Le problème c'est que j'ai un peu peur de me retrouver avec trente-six mille petits flacons posés dans ma salle de bain et qui finiront jamais utilisés - c'est plus fort que moi, je ne peux pas commencer une nouvelle crème avant d'avoir fini la dernière...
Prix de la Glossy et de la Jolie Box(es) : 13€/mois
Prix de la Boîte à Beauté et de la Naily Box : 16€/mois
Prix de la Deauty Box : 15€/mois

Troisième candidate : la Chic Maker box

 

J'ai découvert cette box il y a quelques jours seulement chez Pensées de Ronde, et je dois dire que j'ai trouvé ça pas mal, la version "création de bijoux". Déjà, je suis très manuelle, j'adore fabriquer des choses de mes dix doigts et j'ai en général assez d'imagination et de créativité pour que ça finisse avec un truc pas trop moche (d'autant que je suis tellement têtue et perfectionniste que ça ne peut juste PAS finir sur un truc moche, je ne m'arrêterai pas avant que ce soit réussi, même si je dois y laisser des heures infinies, du sang et des larmes). En plus, miracle ! La Chic Maker Box est plate et serait donc susceptible de rentrer dans ma boîte aux lettres en m'évitant la galère du colis à récupérer au bureau de Poste ! Les hics ? Je suis très très acide - et je ne vous parle pas là de mon caractère, je suis sérieuse. Ma peau est faite d'acide sulfurique, mélangez-le avec je sais plus quoi (pour tout renseignement je vous redirige vers l'épisode 7 de la saison 2 de Teen Wolf, "Night School") et vous obtiendrez un bon cocktail Molotov. Tout ça pour dire qu'elle ronge les bijoux et ce en moins de vingt-quatre heures, et ils passent par toutes les phases : d'abord cuivré, puis vert, puis noirâtre et enfin perçage de trou, c'est charmant. Du coup j'ai moyennement envie de détruire ces superbes bijoux conçus par mes mimines et à la pointe de la mode. Les faire sans les porter ? Aucun intérêt. Deuxième hic : je n'ai pas gagné au Loto à ce jour et ne peux investir autant pour une box par mois.
Prix : 24,90€/mois.

Candidate finale : My Panty Box


J'ai eu un coup de foudre pour cette box il y a peu grâce au blog de Poulette. Le concept ? Au lieu de recevoir du maquillage, des produits de beauté, des vernis ou des bijoux, tous les mois c'est une petite culotte, un boxer ou un string que vous découvrez dans votre boîte aux lettres. Importé des USA et du Canada, il n'y a à ma connaissance pas encore de version française, mais comme livrent dans le monde entier, qu'importe ? Entendons-nous : Poulette parle, elle, de Panty By Post, la première Panty Box connue. Vous choisissez votre abonnement (nombre de mois, style de culottes - il existe une ligne spéciale mariée, sympa pour un cadeau de mariage je trouve non ?) et vous êtes livrée tous les mois, classique. My Panty Box c'est le même principe, seulement trois lignes différentes sont proposées : la ligne Premium, pour les grosses fans de lingerie, la ligne sexy pour enflammer vos soirées en amoureux, et la ligne classique, plus variée, qui mélange un peu tout. Des aperçus sont disponibles sur le site ainsi que différentes durées d'abonnement. Personnellement, j'ai eu le coup de foudre : je trouve ça génial, tant pour s'offrir qu'à offrir, d'autant plus qu'on peut ajouter un petit mot au paquet. Les + ? Vous pouvez choisir votre type de sous-vêtements et exclure les strings (mais moi perso je fais partie des adeptes), les modèles sont charmants et très variés et... OH OUI ! *cri orgasmique* Ce n'est pas une boîte cartonnée mais une petite enveloppe toute mimi décorée de plein de timbres et arrivant du bout du monde qui vous attend, bien sagement dans votre boîte aux lettres, sans aucun problème pour passer par la fente ! Je suis conquise. Pour tout vous dire j'ai envoyé un mail censé m'aider à choisir ma taille et me dire si les montants sont débités mensuellement ou en une seule fois, mais j'en suis presque à retirer ma petite culotte et faire le grand plongeon... (D'autant que vu le prix plus qu'abordable et qui défie toute concurrence, la chute ne peut qu'être moelleuse et agréable ! Au moins, ma frustration de n'avoir rien trouvé lors de ma session shopping d'hier sera compensée...)
Prix Panty By Post : 28 à 20$/mois selon l'abonnement (soit 14-15€ environ)
Prix My Panty Box : 4,99 à 16,66$/mois selon l'abonnement (soit 4 à 14€ environ)

Alors, par quoi vous laissez-vous tenter ?

Ndlr : je crois que je vais attirer tous les pervers de la toile avec mon dernier paragraphe...


mercredi 22 août 2012

So BFF-han !


Contrairement à ce que pensent la plupart des gens, l'amitié n'est pas facile. Pour des raisons plus ou moins bonnes, causes à effet et autres motifs personnels, j'ai toujours eu du mal à me lier aux gens. J'ai toujours voulu plaire au plus grand nombre : je suis devenu un garçon manqué pour pouvoir traîner avec les garçons, j'ai acheté les mêmes lunettes que ma meilleure amie de primaire pour être comme elle (ça c'était avant qu'elle me pique mon chéri et que je ruine sa coupe en lui fichant du chewing-gum dans la chevelure), j'ai respecté à la lettre les règles et codes de la communauté gay lorsque je sortais avec des filles pour m'y intégrer au mieux, en bref j'ai toujours été une sorte de caméléon. Je faisais ce qu'on attendait de moi, pour être aimée, regardée, pour qu'on s'attache à moi. Étrangement ça n'a jamais bien marché, je n'ai jamais fait partie d'une bande de potes, je n'ai jamais eu plus d'amis que de doigts sur la main pour les compter. En général j'avais une meilleure amie, qui changeait au fil des années. Surtout au collège, en fait. Ma meilleure amie, Clémence, et moi, nous étions en mode "à la vie à la mort" : on faisait tout ensemble, tout pareil, on ne pouvait jamais nous séparer (malgré les tentatives de ses parents qui trouvaient que j'avais une "mauvaise influence". Je sais pas pourquoi, les parents ne m'ont jamais aimée.) Finalement, une fois au lycée, les histoires de coeur s'en sont chargées et on a fini par se perdre de vue. Il faut dire aussi que ma notion de "meilleur ami" se mélange un peu à celle de "conjoint", comme avec la première fille avec qui je suis sortie par exemple. Ou l'Exécrable. Ou Cornélius maintenant. Entre-temps il y en a eu d'autres : Val, Solène en terminale (et encore maintenant d'ailleurs, c'est toujours les gens dont on ne soupçonnait jamais la valeur à première vue qu'on se retrouve le plus proche, vous avez remarqué ? Ce qui explique qu'on ne se parlait même pas au collège, Solène et moi, et qu'on se retrouve à présent très liées), Marine en prépa...

Mais il est toujours des gens qui restent. Des Best Friend Forever. Des soeurs de sang, amies pour la vie, jumelles et j'en passe. A qui on confierait sa vie sans sourciller, avec qui on fait des super projets de voyages, de vacances, de colocations et de chemins tout tracés l'une à côté de l'autre, persuadée que cette amitié là, c'est pour la vie. Parfois on a raison. Et souvent - dans mon cas, vous avez remarqué je pense, j'ai un peu la poisse - on a tort. Cléo était de celles-là. On se connaissait depuis le collège, et dès la première conversation on a tout de suite accroché. On se ressemblait tellement, c'était incroyable. On était jumelles. Dès ce moment la SNCF est devenue notre sponsor ou presque : à chaque période de vacances l'une venait voir l'autre et vice-versa, et cela pendant des années et des années. On n'avait aucun secret, on se disait tout, tout ce qu'on ne pouvait dire à personne d'autre. On a pleuré dans les bras l'une de l'autre, mais surtout énormément rit. On a aimé, fait confiance, on s'est regardées grandir, main dans la main...

Et s'éloigner. De manière imperceptible, au début. Les emplois du temps sont devenus plus chargés, les amis plus nombreux, les sorties ont remplacé les conversations MSN. Puis la séparation : je suis partie en Angleterre, et même si en principe ça ne devait rien changer (après tout nous avions toujours eu 500 km entre nous), tout a changé. Plus de sms, beaucoup moins de conversations, les concours s'enchaînaient au même rythme que les complications, les malentendus, les non-dits, les frustrations. Presque comme deux personnes en couple qui ne savent plus ce qu'elles font ensemble. Le jour où elle m'a annoncé sa relation avec l'Exécrable, tout a changé. Je ne vais pas commencer une polémique sur "est-ce mal de sortir avec l'ex de sa meilleure amie ou suis-je une psychopathe ?", j'ai déjà tourné, retourné et reretourné la situation dans tous les sens et je n'en ai plus envie. C'est bien ça le problème, l'envie : elle n'a plus envie de faire des efforts, considérant qu'une amitié ne demande pas d'efforts. Je ne suis pas d'accord. Les relations ne sont jamais faites d'acier, qui subsiste à travers le temps et les âges même si personne ne l'entretient pendant des siècles. L'amitié aussi ça s'entretient, se nourrit de confiance, de mots, d'échange, de marques de confiance, de réciprocité. Comme en amour, en amitié la non-réciprocité ne donne rien de bon. On se fatigue vite d'être toujours celui qui appelle, qui propose de se voir, qui fixe les rendez-vous, qui attend toujours des nouvelles en vain, doit relancer encore et encore pour une simple soirée pizza-télé ou ciné... Vite, l'envie s'essouffle.

J'ai essayé. Longtemps, bien trop longtemps, fermant les yeux devant les messages sans réponse, les mails envoyés dans le vide, les promesses qui tiennent deux jours... "Promis on se donnera des nouvelles." "Promis on fera toutes les deux des efforts." "Promis on ne laissera aucun mec nous séparer." Rien ne peut se bâtir sur des promesses vides. Après tant de proximité, de complicité, un mail après deux mois d'absence a suffit à nous séparer. A me montrer que moi aussi je devais tourner la page, que moi aussi je devais lâcher prise, et surtout, le plus douloureux : que je ne pouvais plus lui faire confiance, que je ne pouvais plus compter sur elle. J'ai hésité à en parler pendant très longtemps tant cette constatation était amère, à me tirer des larmes et des noeuds d'angoisse dans la gorge. Mais en y repensant, j'ai eu des mois pour m'y préparer. Peut-être même une année entière. Qui aurais-je appelé il y a un an en cas de problème ? Cléo, sans aucun doute. Qui appellerais-je aujourd'hui ? Sûrement pas elle.

Probablement Hély à vrai dire, une amie toute aussi vieille, peut-être moins proche mais qui elle a toujours été là, et est encore là (même assise sur mon canapé à l'heure où je vous parle, pour vous dire). On a eu des hauts et des bas, comme dans toute relation, amicale ou non. Il y a eu des périodes de creux où on ne se parlait presque plus, des périodes où nous nous parlions tous les jours, des imprévus, des complications, des malentendus, comme partout. Mais une si longue amitié, ça laisse toujours des traces, et aujourd'hui je lui confierais ma vie les yeux fermés. Ensemble on passe aux confessions, aux aveux, on pleure parfois mais on rit bien plus souvent. On fait des projets, on pique des crises, on délire complètement parfois.
Il y a très longtemps, je devais avoir quatorze-quinze ans, j'ai lu ce livre où deux meilleures amies allaient ensemble se faire piercer le nombril, et allez savoir pourquoi, j'ai trouvé ça génial. La preuve ultiiiiime de l'amitié, quoi, vous vous rendez compte, un piercing au nombril ensemble ! Cette idée ne m'a au fond jamais quittée, même si en grandissant je me suis rendue compte que c'était un peu stupide. Et il n'y avait définitivement qu'Hély à qui j'aurais pu dire "Eh, on va se faire piercer le nombril ?" et qui m'aurait invariablement répondu "Oh ouais trooooop !" Alors voilà : BFF, soeurs de nombril, bestaaaaaaaaaah-han, appelez-ça comme vous voulez, en tout cas, moi je trouve que ça déchire tout.

(Photo prise juste après le piercing en rat chez Sephora ;
vous saviez qu'on a pas le droit de prendre de photos chez Sephora, mais genre
même des photos pas des produits mais de soi hein, nan, interdit - nous a dit le vigile)  

Il y a des amitiés qui cassent, des gens qu'on perd de vue, mais un nombril... ça, c'est un témoin qui reste pour toute la vie. Et même qu'à trente ans si on est toujours célibataires on se marie U.u
Tout ça pour lui dire : je t'aime ma Hély <3

Et ce soir, c'est shoppiiiiiiing !

Ndlr :  Si Hély vous semble déjà sympathique, faites un tour sur son blog tout beau tout neuf et vos impressions seront confirmées (surtout que c'est moi qui ai fait le design, valeur sûre ! Mouhahaha)

Ndlr 2 : Si vous êtes arrivés au bout de cet article, félicitations. Disons que c'est pour compenser mon absence non moins justifiée d'hier, puisque figurez-vous qu'à 15h tout le bâtiment a été victime d'une coupure d'électricité. Résultat, après deux heures d'attentes on a fini par être congédiés et j'ai pu aller chez le pierceur plus tôt... Et même passer au Starbucks avant ! Et aller chercher des pizzas et de la glace après ! Un mardi parfait vous dis-je (mais sans article du coup. Sorry dear lecteur).


lundi 20 août 2012

La croix, la bannière et la piscine

Je sais, shame on me, je n'ai pas été très présente ces trois derniers jours. Pour ma défense je dirais que je vous avais prévenus que ma copine Hély arrivait, vous auriez pu vous douter que ça allait entraîner des perturbations sur le blog, et évidemment ça a pas loupé. Elle est arrivée samedi matin, pile poil pour la canicule (youpiiii !) et nous nous sommes donc empressées de chercher un endroit frais mais somme toute ensoleillé pour poser nos fesses (parce que si nous avons décidé que l'an prochain, on ne nous y reprendrait plus et que nous partirons au moins une semaine pour un séjour de détente et de bronzette all inclusive au bord de la mer, ce n'est pas pour autant que nous allions rester blanches telle les hollandaises cette année. Donc bronzette oblige). A Paris, il n'y a pas trente-six mille solutions : notre choix s'est donc porté sur la piscine. "Parfait, (annonce-je) il y a des tas de piscines découvertes à Paris, j'en ai déjà repérées !". Aussitôt dit, aussitôt fait, un p'tit dèj et direction la piscine la plus proche, celle de la Butte aux Cailles...

... Qui n'avait évidemment pas jugé bon de mentionner sur leur site que le bassin extérieur serait fermé pour travaux tout le mois d'août. Nous nous sommes retrouvées devant la piscine, fort embêtées, déjà dégoulinantes de sueur et ayant plus que jamais envie de faire pipi trempette, et n'avons donc eu d'autre choix que de piquer l'idée d'autres non-vacanciers coincés à Paris par 40° : nous rabattre sur la piscine Joséphine Baker...

... Qui, elle non plus, ne faisait pas mention de la file d'attente de deux heures (qu'on passe parqués dans un enclos à bestiaux en plein caniard, rien à fiche qu'on risque l'insolation, sans même savoir ce qu'on attend d'ailleurs - avant de découvrir qu'une personne n'entre que quand une personne sort... Et qu'on n'est pas... sortis de l'auberge, c'est le cas de le dire !) ni de la règle selon laquelle "tu payes une fortune pour rentrer, et au bout de deux heures... tu repayes le même prix pour rester une heure, et ce pour chaque heure supplémentaire à l'intérieur" (aaaaahhh, c'est pour ça qu'il y a des gens qui sortent quand même alors qu'ils ont le cul dans l'eau et qu'on crève de chaud dehors !). Excédées par ce profitage intempestif des pauvres parisiens calcinés que nous sommes, nous avons fini par opter pour le plan C : troisième piscine, à Vincennes celle-là, qui toujours d'après ce site en carton, devrait être gigantesque et peu fréquentée puisqu'excentrée.

Ah ça pour être excentrée, elle était excentrée ! Nous finissons toutefois par toucher le Saint Graal du doigt, nous déshabillons à toute vitesse, prêtes à plonger dans l'eau, et là... Baignade interdite pour non porteur de capote à cheveux bonnet de bain. Nous oublierons donc la baignade, comme tous les gens normaux qui se baladent sans bonnet de bain dans leur poche juste pour se tremper les orteils et éviter de mourir, et nous contenterons de la douche, au rythme de toutes les dix minutes histoire de ne pas finir au barbecue. Au moins à la fin de la journée on voyait bien qu'on avait passé toute la journée à griller sur de la pelouse toute sèche, psychologiquement traumatisées par les gamins hystériques malgré les températures qui ont atteint des sommets, et les vieilles mamies toutes coulantes - et pas que de transpiration -, les mamelles à l'air (Cancer du sein ? Même pas peur ! Je suis déjà flétrie telle la salade abandonnée en frigo de toute façon ! Hahaha !). Dimanche, rebelote ! Après un bref arrêt au Starbucks, nous avons passé la journée au parc. Résultat en fin de week-end caniculaire : bronzage au poil ! On pourrait presque croire que j'ai eu quelques heures de vacances, finalement. Je vous raconte pas le crémage intensif en fin de séance.

D'ailleurs à propos de crème, je sais que ça n'a pas grand chose à voir mais si vous aussi vous aimez le soleil et que vous aussi votre peau est tellement sèche ensuite que vous menacez de vous transformer en vieux parchemin si vous ne passez pas par la case "bain d'après-soleil", je vous fais partager ma découverte - qui date déjà d'il y a un moment mais ne cesse de m'émoustiller : le site My Body Lotion vous propose en effet de créer votre propre lotion corporelle en trois étapes : choisir son émulsion, son huile et son parfum.

(Un exemple de réalisation de mon cru, intitulé My Precious Holidays,
parce que moi j'aime la crème qui sent les vacances !)

Le choix est vaste, autant pour les huiles (d'avocat, d'abricot, d'amande ou encore d'olive ou de jojoba, il y en a pour tous les goûts !) que pour les parfums, qui vont des plus classiques fruités (vanille, fraise, lavande, monoï...) aux plus délirants : cocktails en tous genres (du Sex on the Beach au Daiquiri en passant par la Piña Colada), muscs, chocolat ou cannelle pour les plus sensuels, ou encore des senteurs des plus originales telles que barbe à papa (il faut oser mais pourquoi pas), pomme d'amour, pain d'épice ou même macaron ! Pour finaliser votre commande, vous pouvez personnaliser votre flacon ainsi que le nom de votre lotion corporelle, et même commander un échantillon si vous avez tenté un mélange osé. Une chose est sûre, dès que mon flacon d'après-soleil au Monoï Yves Rocher, à la senteur "plage" qui me fait certes tourner la tête mais bien plus classique, est terminé, je me lance !


Pour en revenir à nos coucous,  Hély et moi avons prévu bien d'autres activités jusqu'à son départ, samedi matin ; au programme ciné, shopping évidemment mais également soirée beuverie, après-midi concerts à Rock en Seine vendredi, et notre coup de folie du week-end : piercing au nombril ! Nous avons en effet décidé de devenir soeurs du nombril, pas plus tard que demain soir. Promis, photos à la clé de nos nombrils jumeaux !

Après tout, un peu de vacances se cachent peut-être quand même derrière cette avant-dernière semaine de stage...


jeudi 16 août 2012

Blonde, moi ? Noooon...

(Image trouvée chez Isa Jones, blog bien sympa par ailleurs, filez voir !)

Voilà une bonne occasion d'en savoir un peu plus sur moi. Après la Gourmandise, voici mon deuxième pêché capital : la Maladresse. Je suis Miss Oups. Qu'il s'agisse de renverser des trucs, de faire des gaffes (je suis la spécialiste de la médisance sur personne qui se trouve pile poil derrière vous à votre insu), de casser des assiettes... Enfin la maladresse quoi. On peut ajouter à cela le syndrome "Tête en l'air", qui me ronge pas mal aussi, et qui a une fois de plus frappé aujourd'hui. Il faut quand même dire que j'ai pas mal la poisse, dès qu'il y a quelque chose susceptible d'attirer le mauvais oeil sur des kilomètres à la ronde, vous pouvez être sûr que ça va me tomber dessus.

Vous vous rappelez quand je vous ai dit que mon ordi portable restant avait pris l'eau hier ? Moins de 48h après cette douche impromptue, nouvel évènement mauvaisoeilesque : on me souffle dans l'oreillette que le 1er novembre c'est la Toussaint. Jusque là, rien de très impressionnant me direz-vous. La Toussaint c'est férié, tout le monde aime la Toussaint, jamais personne n'a jamais autant aimé aller poser des fleurs sur la tombe de ses aïeux que lorsqu'un jour tout entier y est consacré. Vous vous rappelez aussi que je vous avais dit que j'avais réservé des billets de train pour aller voir en Cornélius ? C'était justement à l'occasion de ce pont de la Toussaint, où nous autres étudiants de l'ISIT, mon école, sommes gentiment gratifiés du vendredi et du samedi sans cours.

Là, la Blonde que je suis se dit : "chouette, pas cours le vendredi, je vais pouvoir aller voir mon chéri". Et la Blonde s'empresse de cliquer partout sur le site de la SNCF pour réserver ses billets, du 1er au 4 novembre. Se disant encore "Rahlala je fais quoi, je prends le train de 17h25 le 1er, au risque de rater des cours, ou celui de 18h25 qui me fera arriver plus tard ?". Elle finit par se décider pour celui de 17h25, se dit tant pis pour les cours, et va annoncer la nouvelle un peu partout à son chéri et ses amis. Elle réfléchit même à quelle valise prendre, si le Minou sera de la partie et dans le cas contraire, qu'en faire ?

Et le lendemain seulement, la Blonde se rend compte qu'elle ne loupera PAS de cours, parce qu'il n'y a PAS de cours le 1er novembre et que c'est le 31 au soir qu'elle aurait dû partir ! Voilà 24 précieuses heures de gâchées avec son chéri ! Et la Blonde n'a plus que ses yeux pour pleurer, tout ça à cause d'un refus obstiné de la religion et de ses coutumes, jours fériés compris, qu'elle entretient depuis son plus jeune âge, d'un empressement à vouloir tout tout de suite et d'un tête-en-l'airisme alarmant ! Alors que fait-elle, en dépit de cause ? Mais oui ! Elle reprend un billet pour le 31 octobre ! Et plus tôt encore parce qu'il ne restait plus qu'un horaire au même tarif que celui qu'elle avait payé pour le billet du 1er novembre. Et elle placarde des annonces pour essayer de revendre son malheureux billet du 1er novembre un peu partout sur internet.

Ahlalala des fois je pourrais me foutre des baffes... Donc, si vous êtes intéressé par un billet Paris-Bruxelles le 1er novembre à 29€, ou connaissez quelqu'un susceptible d'être intéressé, manifestez-vous les amis ! Sauvez les Blondes ! (D'ailleurs j'ai décidé de redevenir brune... J'avais rendez-vous chez le coiffeur avec ma maman le 1er septembre, pour célébrer la fin de mon stage et le début de mes "vacances" le 31 août... ça, c'était avant que je me rende compte que j'ai pris un billet Paris-Strasbourg pour le 1er septembre en fin d'après-midi, et non le 31 justement... Et puis non-échangeable non-remboursable aussi, sinon ça serait pas drôle... Non mais j'vous jure !)

Ndlr : à propos de Blonde, je ne pouvais pas garder ce petit trésor trouvé aujourd'hui pour moi :  Grosse Blonde Paresseuse.


mercredi 15 août 2012

J'ai testé pour vous...

... Les courses à domicile !

Depuis un moment je me tâtais. Ma collègue m'en avait parlé, pratiquant la chose depuis longtemps et vantant ses mérites avec ardeur. Il faut dire que le concept paraît alléchant : vos courses directement livrées chez vous, vous les faites tranquillement sur internet quand vous voulez, avec la possibilité de modifier votre commande quand vous vous apercevez avoir oublié un article... Plus besoin de filer à la supérette du coin ! D'un clic vous rajoutez votre article dans votre panier ! (Et croyez moi, je me suis servie de cette fonctionnalité plus d'une fois. On est tête en l'air ou on ne l'est pas...) La corvée des courses à faire le soir en rentrant du boulot, à 20h, vous est épargnée ; plus besoin de suer sang et eau pour trimbaler vos packs de lait et vos bouteilles de jus d'orange jusqu'à chez vous, femme seule et esseulée sans bras musclés pour l'aider. Vous n'avez qu'à sélectionner tranquillement vos articles, bien installée dans votre canapé, choisir votre date et heure de livraison, et d'un coup de baguette magique clic tout se retrouve devant votre porte !

J'ai comparé pendant des semaines les différentes offres, en faisant des paniers types, en évaluant le ratio prix de la livraison/économies faites sur le total des courses, et le grand gagnant sortant était...


Auchan ! Son service Auchan Direct avait en effet battu de très loin Simply, et d'un peu moins loin Carrefour mais tout de même. J'ai donc accumulé avec soin mes articles dans mon panier, profitant de ne pas avoir à porter tout le bordel pour faire des plus grosses courses que d'habitude. J'étais surprise de voir le choix des produits, l'interface du site rend tout plutôt facile à trouver ; des rayons spécial "Pouce" et "Promos" permettent d'accéder directement aux produits les moins chers. Ma seule déception était de constater qu'on ne pouvait bénéficier d'aucun rayon hors alimentation et entretien de la maison : ni vaisselle, ni divertissements... Je me suis donc résignée à passer un mois de plus sans ouvre-boîtes. De plus une promotion offrait les frais de livraison à partir de 120€ d'achat pour tout premier client, j'ai donc profité de l'occasion en me lançant le challenge de tenir jusqu'à fin septembre avec ça (considérant les dix jours de vacances chez mes parents au début du mois et la tonne de légumes en conserves et de soupes en brique listés dans mon panier, ça me paraissait faisable). En cas de réussite, pas de doute, l'économie serait conséquente.

Première déception : après avoir modifié mon panier plusieurs fois (on vous a dit que j'étais tête en l'air), victime d'épiphanies telles que "Démaquillant ! Bon sang mais c'est bien sûr !" à plusieurs reprises, je me suis aperçue que pas moyen de rentrer le code de promotion pour paniers de plus de 120€, somme que j'avais atteinte à ce stade de modifications. J'appelle le service client, qui me conseille d'annuler ma commande et de remettre tous mes articles dans mon panier pour en passer une nouvelle. Je m'exécute... Et là le site me dit que l'offre est réservée aux nouveaux clients ! Apparemment l'annulation de ma première commande m'a raflé ce statut. Tant pis, je renonce et attends avec impatience la livraison de mes courses, prévue entre 19h30 et 20h30 hier soir.

Niveau ponctualité, rien à redire : le livreur était là à 19h30 pile, ni trop tôt (j'avais un peu peur de le manquer s'il arrivait avant, je ne rentre qu'à 19h souvenez-vous), ni trop tard. Aucun problème avec le digicode indiqué dans l'adresse de livraison non plus. Je présente ma carte d'identité, il me fait signer le reçu et dépose cinq cartons devant ma porte. Je plussoie les affirmations de ma collègue : c'est un peu comme ouvrir des cadeaux, c'est assez sympa de tout déballer comme ça. Sauf qu'en déballant on a parfois des mauvaises surprises...

Seconde déception : je m'aperçois que les articles que j'avais commandés en double ne sont pas repassés en double dans mon panier lors du renouvellement de ma commande après l'annulation de la première - pour un code de réduction qui ne m'a même pas exemptée des 6,99€ de frais d'emballage et livraison, au final ! Je me retrouve donc avec un et non deux régimes de bananes, je me suis dit qu'à 1€ le régime autant en prendre deux... Et je découvre alors la raison de ce prix si bas ! Les bananes sont minuscules ! Un tiers de la taille de bananes normales ! Je n'ai également qu'un paquet de céréales alors que j'étais certaine d'en avoir commandé deux (Je mange des kilos de céréales, je ne me l'explique pas ; vieille habitude que j'ai ramenée d'Angleterre... Toujours est-il que je n'achète jamais qu'un seul paquet, aurait-il lui aussi disparu dans le gouffre du Panier Renouvelé ?). J'ai aussi trouvé le moyen d'oublier le fromage blanc, et je me rends compte que le morceau de saumon sur lequel je bavais depuis des jours s'avère lui aussi microscopique... J'ai un peu tendance à être monomaniaque quand je fais mes courses, j'achète toujours la même chose, les mêmes articles, les mêmes marques, et je suis désappointée de voir mes habitudes changées malgré moi. Aussi imaginez ma surprise lorsqu'à la place de ce que je croyais avoir commandé, à savoir des rouleaux de papier toilette tout ce qu'il y a de plus banals, je découvre ceci (dont j'ignorais jusqu'à l'existence ! A quand remonte l'invention de ce truc ? Pourquoi personne ne m'a prévenue ?) :


Des feuilles de papier toilette en paquets cartonnés ! Je ne sais même pas exactement le nom de ce truc, toujours est-il que je vous laisse imaginer ma tête interloquée. Cela dit, hormis ces quelques surprises (pour en citer d'autres il s'est également avéré qu'une partie des conserves n'avaient pas de languette et que je n'ai toujours pas d'ouvre-boîte, ce qui va en rendre l'ouverture un peu délicate, et que les boîtes "3 personnes" sont, elles aussi, taille Minimoy. Qu'est-ce que le point de la taille des produits chez Auchan ?!) je dois avouer que l'expérience s'est révélée plutôt intéressante, mais je pense que si je dois la renouveler ce sera pour les produits lourds et sûrs, à l'avenir je continuerai à acheter mes produits frais en les regardant droit dans les yeux, c'est plus sûr. Mais je vous recommande l'expérience, l'effet "paquet cadeau" est plutôt addictive, moi qui déteste faire mes courses je dois dire que je suis conquise à... 80% dirons-nous. Ce qui n'est déjà pas mal, je suis assez difficile comme fille, faut bien le dire. Et puis les 20% restants sont en partis dus à mon inattention, alors si tant est que vous regardez correctement le poids/la contenance des produits, laissez-vous tenter, ça vaut le coup !

Ndlr : en passant je vous informe que juste après les courses la malchance a encore frappé à ma porte - ou très très fort sur mon crâne avec une massue, plus exactement. Un gigantesque verre d'eau s'est renversé sur mon canapé au moment où je le posais sur le bar, et sur le canapé se trouvait justement... Mon ordinateur portable restant ! Qui s'est donc pris une douche d'un bon litre de flotte (et le Minou aussi mais j'étais moins inquiète de son rétablissement à lui, étrangement). Je me suis empressée de l'emmailloter dans des serviettes et de l'éteindre, au bord de l'apoplexie en constatant les gouttes qui coulaient des ports USB et des délires auxquels se livrait l'écran tout seul. Je l'ai éteint, puis j'ai essayé de le rallumer, avant de le réeteindre en constatant le bruit de court-circuits qui s'échappaient des hauts-parleurs. Je l'ai séché au sèche-cheveux et laissé éventer toute la nuit - croyez-moi, elle a été longue. Heureusement, comme vous vous en doutez par la simple existence de cet article, tout est bien qui finit bien : il a retrouvé pleinement possession de ses fonctions. On l'a échappée belle, lui et moi, je faisais pas la fière sur le moment...

Ndlr 2 : je suis depuis ce matin une vraie blogueuse, une vraie de vraie. Vous vous souvenez de mon article sur le shopping félin compulsif ? Figurez-vous que par un étrange coup du sort (ou une recherche Google), Florence Lepage, directrice marketing de Wanimo, m'a écrit pour me féliciter de l'article et déplorer mon choix cornélien entre chaussures et trucs destinés à gâter Milo. Entre deux conseils concernant son... *tousse* petit problème, elle m'a offert un code de réduction de dix euros sur leur site ! N'est-ce pas génial ? Je vous dis pas comme je me sens importante là maintenant. D'ailleurs si jamais le directeur marketing d'Auchan Direct passe par là et que ça le tente d'imiter Mme Lepage, je ne suis pas du tout contre le sponsoring, au contraire ! En tout cas, merci Wanimo, je sens que nous sommes à l'aube d'une belle histoire vous et moi.

Ndlr 3 : merci pour vos messages de soutien post-départ de Cornélius. Heureusement que j'ai de quoi m'occuper ! Je crois qu'il manque même à Milo, il est en mal d'affection depuis deux jours... La bonne nouvelle c'est que dans 78 jours très exactement je serai à l'heure où je vous parle à bord d'un Thalys pour rejoindre mon amoureux dans son horrible contrée peuplée d'individus peu recommandables charmant pays ! Day - 78 donc, un nouveau compte à rebours est en marche...

Sinon comment occupez-vous votre 15 août vous ?


mardi 14 août 2012

Journal d'une régimeuse volontaire qui ne manque pas de volonté (en général) #1



Après avoir pleuré le départ de Cornélius de toutes les larmes de mon corps et avoir éliminé les ultimes tentations, vestiges de la cohabitation avec l'Homme, de mon frigo (le pot de pâte à tartiner au Speculoos où j'ai noyé ma peine et les restes de chorizo et de crème pour ne pas les nommer), j'ai dû faire face à mes résolutions : "dès qu'il est parti, je suis au régime" - avais-je affirmé avec conviction. Ce matin je me suis levée pour la première fois sans qu'il soit à mes côtés, et qui dit seule dit régime.

Pendant les deux mois où Cornélius vivait avec moi j'ai un peu laissé tomber les préoccupations régimesques, pour plusieurs raisons :
- d'abord parce qu'il mange pour quatre et que je pense qu'il aurait eu les yeux qui lui tombent de la tête si j'avais posé une salade ou un bol de soupe sur la table en disant "bon appétit !"
- ensuite parce que j'avais pas envie de faire un menu pour chacun et de manger une soupe dans mon coin pendant qu'il dévore 500g de pâtes, et qu'en plus faire la cuisine pour et/ou avec lui ça me faisait plaisir
- enfin parce que j'avais pas non plus envie de me prendre la tête avec des histoires de régime, surtout qu'il me répète en permanence qu'il me trouve sublime et que je n'en ai pas besoin. J'ai beau réfuter et contre-argumenter encore et encore, avouez qu'il y a plus motivant pour se lancer dans une diète

Mais maintenant qu'il est parti, mes complexes rejaillissent en force, et avec eux mes bourrelets, accumulés petit à petit au cours de cet été orgiaque - en partie nutritionnellement parlant. J'avais perdu pas mal de poids entre mon retour d'Angleterre et son arrivée et j'ai bien envie de pouvoir à nouveau me regarder dans le miroir avec contentement et non dégoût. Le problème c'est qu'une fois qu'on se rappelle du goût de la glace, des pizzas, des pâtes, du pesto, de la confiture, du Nutella, des gâteaux, du chocolat, etc... C'est bien plus dur de s'en passer ! (Un peu comme le sexe, c'est moins gênant de faire sans quand on a "oublié" à quel point c'est bon... Mais tant qu'à devoir me passer des bonnes choses, autant faire un tir groupé !)

Je me remets donc officiellement aux soupes, salades, légumes et fruits 0% de matières grasses avec la ferme intention de dresser à nouveau mon bouclier anti-craquage et de brider ma volonté. Même si je vois venir d'ici que ça va pas être facile : entre les Bounty apparus comme par enchantement dans le distributeur au boulot alors que j'adore ça et que j'en ai pas mangé depuis des siècles, et ma copine Hély qui arrive samedi et va probablement faire sauter toutes mes bonnes résolutions du même coup, ma volonté a la vie dure... Je sais que je ne devrais pas me priver, que je devrais manger équilibré sur le long terme, que maigrir vite c'est certes bon pour le moral mais qu'on finit indéniablement par reprendre du poids... Zermater, en gros. Pour les novices du terme, dérivé du régime selon Zermati (qui officie en cabinet, pour les rondes/ex-rondes les plus riches chanceuses, mais également sur le site LineCoaching que j'ai découvert, une fois de plus, grâce à Lôla Peste) ce terme englobe d'après ce que j'ai compris les bases du "régime"-qui-n'en-est-pas-un du Dr Zermati : à savoir écouter son corps, manger quand on a faim et pas plus, se réconcilier avec la nourriture quoi (mais si c'est avec des aliments sains et pas des Snickers c'est mieux quand même).

Le problème avec les régimes établis, c'est que moi, j'ai pas la patience. C'est mon plus gros défaut : quand je veux quelque chose, il me le faut tout de suite. Alors Weight Watchers, Spécial K, Dukan, Atkins, Cohen et même Zermati, ils sont tous bien sympas et bien alléchants hein, le problème ce n'est pas un manque de volonté : non, le problème c'est un manque de patience. Moi quand je suis au régime, je veux voir les résultats tout de suite, même si ça implique de supprimer tous les bons trucs de mon alimentation. Une fois que j'ai objectivement perdu du bide (à savoir, même pour moi qui me vois en permanence dans un miroir grossissant) je commence à réintroduire des glucides et des lipides dans mon alimentation, un peu, et je zermate en gros. Mais inexorablement ma gourmandise finira à un moment ou à un autre par revenir avec grand fracas, je le sais bien, ça fait partie de ma personnalité. Alors, en attendant, je compense. Tout est une question d'équilibre.

Enfin parfois on a quand même besoin d'un peu d'aide, pour lutter contre la gourmandise et les compulsions alimentaires qui sont miennes (le pot de pâte de Speculoos spécial consolation d'hier soir vous en dira des nouvelles).  J'ai donc piqué l'idée chromée de Vogue Ma Galère, elle-même puisée chez Me, Myself and I, et ai commandé la semaine dernière ce p'tit truc anti-sucre, "Chromium Picolinate" (comme quoi j'avais bel et bien prévu de me lancer, ce n'était pas une blague !) pour lutter contre les compulsions sucrées en régulant le taux de glycémie de l'organisme. Une aide bienvenue, dans mon cas presque d'école. Bon, le remède magique n'est pas encore arrivé, je suis donc seule au gouvernail pour l'instant, mais au moins je n'en remarquerai que plus la différence une fois que les comprimés magiques seront là !

Voilà donc la première page d'un énième journal de régimeuse, très spéciale, qui équilibre - mais surtout sans balance, parce que voir les chiffres qui s'y affichent, même si je sais que mon ossature pèse au moins 20 kilos de plus que celle des gens normaux et que je descends probablement du rhinocéros et pas de l'homo sapiens de base (on ne peut pas lutter contre la génétique), ça me rend hystérique. Voire anorexique. Je préfère y'aller à l'estimation : tel jeans me serre moins, tel autre est encore plus grand que d'habitude (à force de complexer on finit toujours par acheter toutes ses fringues trop grandes, c'est bien connu), je rentre de nouveau dans ce short, mes os du bassin sont plus saillants que le mois dernier, etc... En fait, ma balance, c'est mon miroir.

Ô miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus mince ?

(La réponse dans le prochain épisode).


lundi 13 août 2012

Tout ce qui a un début doit avoir une fin...


... Mais parfois on a juste pas envie de se rappeler que la fin va arriver. Inexorablement elle finit par vous tomber dessus, bien sûr. Comme aujourd'hui.
Ces deux mois sont probablement ceux qui sont passés le plus vite de ma vie (en vérité il manque dix jours pour que les deux mois soient complets mais on va pas chipoter). Ce week-end était notre dernier, à Cornélius et à moi - ce qui explique que ma plume n'ait pas été très loquace ces derniers jours. Nous l'avons passé à rire, à pleurer, à s'engueuler, se réconcilier, à s'embrasser, faire l'amour, se regarder dans les yeux, chacun voyant dans ceux de l'autre cette réalité inévitable qu'on aurait tant voulu ignorer. Si seulement le temps avait pu s'arrêter... Si seulement. Parfois tous les rêves ne peuvent pas devenir réalité.

Cet été, on a beaucoup rêvé. On a fait des projets, des plans sur la comète, des prédictions, des suppositions. Il y a eu des hauts, des bas, des engueulades, certaines plus fortes que d'autres. Il y a eu des difficultés, des épreuves à surmonter, des faiblesses, des envies d'abandonner. Mais il y a aussi eu des découvertes fantastiques, découvertes de soi, de l'autre, de ses côtés les plus sombres mais également de coins de lumière dont on ne se serait jamais doutés. Il y a eu des pleurs, des cris, de la détresse, du désespoir, des remises en question. Cet été on s'est découverts, on s'est révélés, on a beaucoup donné de soi.

Mais surtout, on a aimé. On a adoré, on a dévoré avec passion, on a croqué la vie à pleines dents, si j'ose dire. Cliché, mais vrai. Il y a eu des éclats de rire pleins l'appartement, des larmes de joie, des baisers à n'en plus finir, de la tendresse, de la complicité, de l'amour, de la passion, de l'amitié, du partage, de l'échange, du dévouement. Nous nous sommes rapprochés plus que nous le pensions possible, nous nous sommes tout montré, tout dévoilé, tout donné. Nous avons grandi et mûri l'un grâce à l'autre, l'un avec l'autre, l'un dans l'autre. Si parfois nous nous sommes insupportés, toujours nous dépendions intrinsèquement l'un de l'autre. J'ai appris à m'ouvrir, grâce à lui, à faire confiance, à aimer à nouveau. Il m'a prouvé que parfois d'autres que moi peuvent vraiment y croire et s'engager, et m'a démontré de mille et une manières qu'il était cette personne.

Je pourrais dire bien plus, j'aurais pu dire bien moins aussi, mais tout ce que je pense et j'éprouve il le sait déjà. Il a déjà lu dans mes yeux tout mon amour et toute ma peine. Parce que même sans mots nous nous comprenons. Aujourd'hui une nouvelle période débute, l'été finit, l'automne pour moi commence déjà et la rentrée approche (surtout que je suis au régime maintenant vous vous souvenez ? Je vous raconte ça bientôt, patience). Moi qui me suis toujours un peu ennuyée l'été, indécrottable hyperactive, celui-là je ne l'ai pas vu passer. Cet été m'a changée. Cet été je suis devenue une femme. Il est devenu un homme. Nous sommes devenus un couple.

Et si la fin n'était en fait qu'un commencement ?...

Merci pour tout mon Amour...