Brève culinaire

Comme ma vie est intensément trépidante et que je sais bien que vous ne voudriez pas en rater une miette, je me fais un devoir de vous maintenir updatés. Donc comme je le disais ici, Cornélius et moi avons décidé de combattre le sale temps de ce week-end en s'offrant un petit marathon gastronomique at home, à base de crêpes vendredi soir, de brunch samedi et de lasagnes qui sont à venir pour ce soir. Il s'avère que depuis quelques mois j'ai développé un sens inné de la cuisine qui m'amène à mélanger un peu tout et n'importe quoi pour donner des trucs amazingment bons. L'étrangeté de la chose, je vous le confie, est que lorsque je résidais encore chez mes parents, mon don était quelque peu... Comment dire... En sommeil.  Plus exactement, j'étais une vraie catastrophe en cuisine et mes parents me recommandaient de ne pas y entrer quand personne n'était à la maison pour plus de sûreté.

Il faut dire que je ne suis pas exaaaactement la personne la plus habile de la terre. J'ai même tendance à me révéler fortement maladroite dans bien des situations et parfois mes difficultés à contrôler mon propre corps me jouent des tours (par exemple : ne surtout pas me faire rire quand j'ai du liquide en bouche. Ou quand je marche dans la rue. Ou dans un endroit censé être silencieux. En fait il vaut mieux faire attention à ce que vous dites en ma présence, je suis très bon public et en général, quand je me mets à m'esbaudir, on peut pas le louper). Alors forcément la maladresse en cuisine ça donne jamais rien de bon et aboutit forcément à des mains brûlées dans le four, des doigts sabrés en coupant de la salade et j'en passe (cela dit maintenant que j'y songe il n'y a pas qu'en cuisine, c'est un véritable handicap dans la vie de tous les jours ; ce matin encore je me suis brûlée au troisième degré avec mon pommeau de douche, ce que je n'ai notifié qu'en sentant une odeur de cochon grillé émanant a priori de mon avant-bras droit - à présent partiellement imberbe).

Tout ça pour dire qu'en vérité je sais bel et bien manufacturer autre chose que la pseudo-mousse au chocolat/omelette au chocolat cramée de facture pâtissière. Par exemple je me suis découvert récemment un réel talent pour les cupcakes, que j'assaisonne à toutes les sauces :

(Mes cupcakes d'Halloween de l'année dernière. C'est-y pas mignooooon ?

Pour info ce sont des chouettes à base d'Oréo. Aucun rapport, fortuit ou intentionnel, avec Garfield, je maintiens !)

En fait mon addiction aux gâteaux, chocolat et toute forme de pâtisserie et sucrerie en général me confère probablement le don de la pâtisserie, histoire de consolider mon popotin déjà généreux. En tout cas je pense que Cornélius est d'accord : je suis un génie de la cuisine. Personne ne sait comment c'est arrivé, mais l'évidence est là, il n'y a qu'à contempler mon magnifique brunch - qui fait également office de photo du jour puisque le thème est LUNCH (et le brunch c'est carrément l'évolution pokémonesque du lunch on est d'accord ?)

Owi, bavez, je sais que vous crevez de jalousie.

Et sinon, vous aussi vous cuisinez ? Recettes à faire partager ? Astuces ? Histoires coquaces ? En tout cas j'ai bien l'intention d'essayer les magnifiques recettes de shirataki de Lôla Peste, qui m'a bien donné envie avec ses articles divers et variés sur le sujet. Quant à moi je vous donnerai des nouvelles de mes lasagnes, recette ancestrale transmise de mère en fille et à ce jour reconnues par tous les heureux goûteurs du plat comme meilleures lasagnes nationales, internationales et mondiales.

Bonne fin de week-end !